Je suis désolé, je crois que la longueur de mon autre fic vous a rebutée... et je vais tâcher d'en faire des plus petites, par chapitre.
Donc, une fic que certains d'entres vous reconnaitrons pour l'avoir déjà lue, mais je modifie. Je modifie car je n'étais pas satisfait de l'ancienne, mais maintenant, ça me plaira mieux!
Donc, le chapitre 1, suivit du 2 (vous verrez pourquoi):
1.
Elle dort. Loin, noire, somnambule
2.
Les trous dans la neige étaient bien caractéristiques. Un grand loup était passé par là, récemment. Et il allait vite. Peut-être les avait-il remarqués? Surement pas, si c'était le cas, il serait déjà sur eux, et un combat féroce aurait éclaté entre l'homme et le garçon et le loup.
Parce que oui, Danielis était un homme. Il venait d'avoir vingt ans, l'âge des adultes. Il devait passer le rituel qui rendrait son esprit digne de diriger la tribu. Il ne dirigerait pas seul, tous les hommes participent au bon fonctionnement de l'organisation du village, c'était mieux ainsi.
Mais il ne se réjouissait pas pour ça, non, il était impatient de la fête qui aurait lieu en son honneur.
Son compagnon était Maran, son ami de toujours qui avait juste un an de moins.
Le rituel consistait à aller chasser un redoutable grand loup dans la vallée du croc avec un enfant, symbolisant ainsi qu'on était toujours lié avec la jeunesse de la tribu, même à l'âge adulte. Danielis avait tout de suite choisi son meilleur ami, car il avait totale confiance en lui, mais aussi car ils avaient déjà chassé ensemble, souvent.
Les trous se faisaient de moins en moins éloignés. La bête avait ralenti. Ils menaient vers une petite grotte dans la falaise. Elle était là. sans aucun doute.
Maran passa devant, prit son arc et entra. Aucun bruit. Il jeta un caillou à l'extérieur pour signaler que son ami pouvait entrer.
Maran avait l'habitude de jouer le rôle de l'éclaireur, et il aimait cela. Il était assez petit, courait vite et la haute neige ne le gênait pas le moins du monde.
Danielis entra, avec son arc, prépara une flèche et entra plus, son ami juste derrière. La lumière se faisait de plus en plus rare et on entendit bientôt le râle d'une bête cachée dans l'ombre.
Les deux humains s'arrêtèrent. Danielis hésita entre sortir pour atirer le grand loup à l'extérieur, et tirer vers la source du bruit pour affoler la bête pour qu'elle s'affaiblit, sortir et attendre qu'elle sorte.
Malheureusement, on ne leur laissa pas le temps de choisir. Un deuxième loup entra dans la grotte et sauta sur Danielis. Celui-ci lâcha tout de suite son arc pour attraper l'arme qu'il avait à la ceinture. C'était une sorte de dague, mais plus grande, et trop petite pour être une épée.
Le manche était gravé de runes de force censées garantir force et agilité au porteur; On verrait bien...
L'autre loup était toujours couché. Pas normal pour ces animaux plus d'agressifs. Peut-être était-ce une femelle qui attendait des enfants?
Maran prit son arme - Une lame courbe qui rejoignait le manche en ses deux côtés et qui entourait le poignet et qui garantissait à quiconque attrapait celui-ci de graves blessures - et sauta sur le loup en prenant garde de ne pas blesser son ami. Le loup poussa un cri; Il avait reçu la lame de Danielis au dessus d'une patte et l'anneau de Maran dans le cou.
Ceci redonna énergie aux combattants et fit une sorte d'effet de panique au loup couché. Le blessé redoubla de férocité et les deux humains sentirent plus de douleur qu'avant. Le plus dur était, évidemment, de voir le loup, qui était gris sombre, mais ils pouvaient au moins de reconnaître, car ils étaient habillés de façon claire (des fourrures de jeunes loups ou d'autres animaux des environs).
Maran partit en courant hors de la grotte pour attirer le loup à l'extérieur, car le combat devenait trop difficile dans l'obscurité. Le plan échoua, car ce fut le loup couché qui partit à sa poursuite. Ils se battaient maintenant en un contre un. Danielis blessa encore "son" loup qui gémit encore. Du sang coulait dans ses poils, mais on ne pouvait pas le voir. Le nouvel homme aussi était blessé, et il ne pouvait désormais plus se servir de son bras gauche, qui avait été sauvagement mordu.
Il eut quelques temps de répit quand le loup battit en retraite. Du moins, on croyat qu'il avait battu en retraite, car il avait en fait été secourir la femelle.
L'anneau tranchant faisait des miracles. Bien qu'il s'attendait à se battre contre le mâle, Maran maîtrisait la louve. Il avait sérieusement blessé deux des pattes, ce ui empêchait à la bête de se déplacer aussi vivement que les grands loups en étaient capables. La louve gisait dans la neige, souffrante quand le garçon s'apprêtait à l'achever, ce qu'il ne put faire, car l'autre loup vint l'agresser. Il enfonça son poing dans le ventre du mâle qui avait sauté et s'étonna que le loup tomba, mort. Cette arme pouvait faire très mal, mais rarement tuer. En fait, c'était uen flèche bien placée par Danielis qui avait tué la bête.
Ils achevèrent la femelle, coupèrent sa tête, ses pattes et se mirent sur le chemin du retour.
-"Merci" dit Maran, lorsqu'ils furent à la moitié du chemin, frigorifiés par le vent nouvellement levé et si fatigués...
-"Tu sais, de toute façon il fallait que je tue un grnd loup, alors pourquoi pas celui qui menaçait mon ami?" Maran rit. Danielis savait que, au fond, Maran était jaloux, qu'il voulait lui aussi son jour d'adulte, où tout le monde ferait la fête en son honneur, qu'il recevrait sa femme, qu'il rejoindrait le groupe des gérants du village...
Une fois de retour au village, ils furent accueillis plus que chaleureusement. Le chaman prit la tête et les pattes du loup et se prépara à en faire un totem pour la célébration du soir.
Le soir venu, tout le village se fut réuni pour fêter l'arrivée d'un nouvel homme pour gérer la tribu. Tout le monde lui demanda, ainsi qu'à Maran, comment ils tuèrent le féroce loup de la vallée du croc. Bien sûr, ils exagérèrent au possible tous les détails; Cela faisait partie de la tradition.
Après la fête, ils (Danielis et sa nouvelle femme) allèrent se coucher, créant ainsi la progéniture du héros journalier.
Le lendemain, il y avait conseil de village, durant lequel il serait introduit officiellement au groupe. Mais le matin, au réveil, Danielis se rendit compte qu'il devait encore partir à la chasse, il l'avait promis à Maran. De toute façon, le conseil n'était que l'après-midi, et puis Maran avait insisté pour qu'ils y aillent.
Sur le chemin vers le terrain de chasse (à l'ouest cette fois, la vallée du croc étant à l'opposé), ils remarquèrent une silhouette très massive au loin.
-"Écoute, rentrons, peut-être c'est un de ces monstres, tu sais, les étranges hommes sans poils et gris.
-Tu penses?" avait dit l'homme. Il fut étonné de voir Maran si vite dégouté d'une matinée de chasse, lui qui était pourtant se friand de ces programmes...
Ce qui inquiétait Danielis, c'était que la forme approchait. lentement, certes, mais elle approchait d'eux, et ce n'était pas bon signe. S'ils devaient se battre, et s'ils en croyaient les légendes, le combat de la veille contre les loups serait d'une facilité ridicule.
Pendant sa réflexion, Danielis entendit un bruit, semblable à cent cris de loups sauvages à la fois, puis Maran s'effondra dans la neige qui commença à devenir rouge à côté de son épaule.
Tout à coup, Danielis prit peur. Il ne pouvait abandonner son ami ici. Et pourtant, s'il le portait, il ne pourrait jamais éviter d'être rattrapé par le monstre. Il était près, maintenant. Sa tête était très petite, comparée au reste du corps, qui, lui, était énorme. Tout était gris, avec des symboles rouges et des morceaux de peaux qui pendaient de partout. Seules les épaules ressortaient du tout, avec leur couleur jaune vif.
Paniqué, Danielis tomba dans les pommes, dans la neige.
...
L'après-midi, le conseil remarqua qu'il manquait un membre.
Voilà. N'hésitez pas à commenter. Je modifierai la suite des chapitres, alors Ned, Lyra et Saturne, faudra pas s'attendre aux mêmes.
Voilà
