On a tout le temps.
Que la nuit se lève, que son antre se redresse et me sauve de mon absence. Je ne veux plus jamais te voir sourire sans moi, ne plus jamais te voir pleurer pour un autre que moi. Tu es à moi uniquement ne l’oublie jamais. Que le ciel s’éteigne et que le soleil se taise, donneur de leçon à la moral abyssale et sans vergogne. Maintenant tu ne partiras plus, perdue dans les draps dorés d’une nuit sans lune. J’avais peur hier je suis heureux aujourd’hui. Pas toi ? Tu as mal, certainement que tu a mal mais moi j’ai eu si mal à cause de toi. Jour après jour à t’observer de loin, en silence. Incapable de te toucher comme les autres. Toi qui reculais à mon approche. Mais tu voix, ce n’était pas si affreux que ça. Pourquoi avoir mit tant de temps avant notre première nuit ? Après tout tu avais raison, elle a été magique. Dommage, dommage vraiment que le soleil vienne si vite.
Mais qu’es ce que je raconte, on n’a pas besoin de s’arrêter. Je te veux encore, encore plus qu’avant. Tu voix ? Je ne suis pas de ces salauds qui veulent juste tirer leurs coups. Moi je t’aime et je t’aimerais encore et encore à jamais. Tu es à moi maintenant n’es ce pas ? Ma propriété, ma nana comme on dit. C’est si génial que l’on puisse enfin être ensemble après tellement d’attente. Tu as froid ? Tu trembles. N’ait pas peur, viens sous la couverture, voilà, tu es au chaud, approche toi un peu. Non ? A j’ai comprit je viens vers toi.
Elle était belle notre nuit. Dorée et remplis de rubis qui ornaient nos draps blancs. Si je le pouvais je t’épouserais mais bon, je comprends, tu ne veux pas aller trop vite. Tu sais c’est dur de me retenir de te demander en mariage ici et maintenant mais je suis tellement fou de toi que j’attendrais. En attendant passons la journée ici, dans ces draps bénis.
Si tu savais quel extase j’ai a ton contacte, une explosion de bonheur que ma tête en tourne. Je me sens si bien, quand je mets ma tête sur ton ventre et sur ton torse, ton cœur qui bat si vite à cause de l’excitation me fait frémir. Je tremble d’extase à chacun de tes regards. Quand les larmes coulent sur tes joues je sais que nous partageons les deux un bonheur si immense qu’il en déborde. Je te voix si souvent sur le point de t’évanouir que je m’arrête en te serrant contre moi pour te rassurer. Ne t’inquiète pas, ce n’est pas grave, on a tout notre temps, prenons le je peux bien attendre que tu te reprennes avant de repartir pour ce bal sans costume.
La journée est déjà bien entamée. Tu as faim, ton ventre gargouille. D’accord je vais te chercher à manger. Ne bouge pas. Oh mon amour cesse de pleurer, je ne partirais pas longtemps. Qu’es ce que tu veux manger ? Ca te dit un chinois ? Pour toi je ferais tout tu sais. Mais…tu saignes…oh mon dieu. Tu avais si mal pourquoi n’avoir rien dit je ne comprends pas. Mon dieu, tout ce sang c’est impressionnant. Laisse-moi donc regarder. Calme toi je ne vais pas te faire mal, tu voix je regarde je ne touche pas tes plaies. C’est bon, ça ne semble pas profond. Ecoute, je vais aller te chercher de quoi te soigner en plus de ta nourriture. N’ait pas peur. Voilà, je reviens vite.
J’espère ne pas avoir été trop long. Tu m’as manqué. Le soleil luit encore de tout son corps incandescent tout comme toi tu brille de ton aura de pureté incroyable. Que l’armistice reprenne ses droits sous les cris des condamnés et que se scindent les couleurs de l’orque translucide qui capture le soleil de ton âme. Viens là, n’ait pas peur, tu verras c’est toujours aussi beau. Arrête donc de bouger comme ça qu’es ce qu’il y a ? Je ne comprends pas. Ah oui c’est bon, d’accord. Mais arrête de bouger on va repartir pour une danse ne soit pas si pressée on a tout notre temps.
Au début je ne comprenais pas trop. C’est vrai, tu n’arrêtais pas de dire non alors que je savais que c’était faux. Je ne saisissais pas pourquoi tu te débattais ainsi. Il m’a fallut un peu de temps pour comprendre le jeu que tu voulais jouer. Mais c’est bon, je t’ai attachée et bâillonnée c’est ce que tu voulais non ? Je t’ai prise dans toute les positions possible, que tu deviennes enfin totalement mienne, que je connaisse la moindre courbe de ton corps. Oh si tu savais comme je t’aimais. J’aurais préférer qu’il n’y ait pas ces liens mais à ta manière de te débattre sous mes bras j’ai comprit que tu les voulais alors pour toi je les aie mit. Je voulais être attentionner jusqu’au bout. Je me suis stoppé quand tu avais l’air de tourner de l’œil, quand j’ai vu tes larmes j’ai comprit la joie que tu avais et j’ai été plus fort. Tu sais, j’aimerais bien que tu cesses de crier. Le bâillon étouffe mais je suis quand même un peu fatigué tu n’as pas arrêté. Oh mais peut être…oui je comprends. Tu veux plus de violence, d’accord, je te l’offre, après tout, tant que tu es à moi ce n’est pas grave. En fait, tu avais raison, je croix que j’aime bien ces liens je suis sur que tu ne m’échapperas pas comme ça tu resteras à moi. Toi aussi tu le veux sinon tu n’aurais pas tant crié.
Dommage qu’ils te blessent, quoi que…oui si tu tire dessus c’est pour le sang. C’est vrai qu’il est bon, j’ai été heureux de le goûter. Oui, tu avais raison dès le départ, ces liens, ce sang, ces larmes, c’est vraiment génial. Ne te retient plus, pleure autant que tu veux. Je vais aussi faire des efforts, aller plus fort. N’ait pas peur, si tu veux de la douleur je vais t’en offrir, autant que tu veux. Tant que tu es avec moi, je te l’offrirais.
Pourquoi tu m’as fais ça ? Pourquoi vouloir t’enfuir ? Nous avons passé un mois si formidable. La lune et le soleil éclairaient nos ébats avec tellement d’ardeur, comme un océan de bonheur l’avenir s’étendait sans fin à nos pieds. Je faisais tout ce que je pouvais pour toi. On était si heureux ensemble, tu aimais la souffrance et je prenais dorénavant plaisir à te l’offrir. Ne me dit pas que tu n’as pas aimé quand je t’ai laissé la marque au fer rouge sur le ventre, tu as hurlé de plaisir malgré ton bâillon. Mais maintenant tu veux t’enfuir. J’ai déjà du te couper les pieds la première foi et maintenant tu veux appeler la police. Pourquoi ? Pourquoi ? On s’aime tous les deux. Ce n’est pas grave, je te pardonne. Mais pour ne plus que ça arrive je vais te couper les mains et la langue. N’ais pas peur, ça va faire mal comme tu l’aimes. Ensuite on refera l’amour encore et encore et je te promets de ne pas te ménager. Tu voix comme je suis attentionné avec toi.
Tu m’as trahie. Tu étais enceinte, tu avais l’enfant d’un autre dans le ventre. Traîtresse, tu m’as fait croire que tu m’aimais mais en fait…tu n’étais qu’une femme volage. Tu a fais l’amour avec un autre avant moi. Tu n’étais pas restée vierge juste pour moi. Mon dieu…tu m’as trahie. Regarde ce que j’en fais de ce sale monstre de bâtard. Voilà, une simple pression sur sa tête et elle a explosé. Tiens, reprend-le. Puisque tu m’as trahi et laissé au fond du gouffre de désespoir où je suis maintenant, je vais te rendre la pareille. Tu as enterré mon espoir de bonheur au milieu des draps d’un autre, alors je vais enterrer toi et ce bâtard dans ce trou. Je l’ai creusé juste pour vous. Je te voix toujours me regarder avec cet air que tu prends quand tu veux qu’on fasse l’amour mais depuis le début tu me trompe. Tien, tu tousse, la terre dans ta gorge ne te plait pas. Tu as de la chance que je ne fasse pas comme les africains qui enduisaient les femmes infidèles de miel avant de les enterrer jusqu’au cou et de laisser les fourmis s’occuper d’elles. En fait, je ne voix pas pourquoi je ne le fais pas. C’est vrai, finalement, les fourmis sont déjà là autour de toi. Et puis, avec l’odeur de ce sale bâtard mort près de toi, pas besoin de grand-chose. Je croix que je vais juste attendre. Attendre.
Attendre
J’ai attendu un bon moment mais je ne le regrette pas. Enfin, tu n’es plus de ce monde, juste un morceau de chaire en train d’être dévorer. Ca m’a fait du bien de voir ça, je sais que tu n’es pas une femme pour moi. Ce n’est pas grave, j’en trouverais une autre et si elle n’est pas sage, le trou est déjà là. Je sais maintenant qui. Allons, allons, il faut que je me dépêche notre lit ne doit pas rester vide plus longtemps, il me faut une autre femme.
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Enfin, j'ai une réputation de sadique il me faut bien la défendre de temps en temps. J'ai essayé de me mettre dans l'esprit d'un type sacrément cinglé alors le résultat, bah c'est à vous de me le dire...
Ne m'approche pas, sale taré!! (Y a des jours où je me demande si tout va bien dans ta tête, Lyra)
