Yeah! ce commentaire ça fait plaisir.
Je me défoule encore un peu:
-Le chaos est indéfinissable.
-Je veux sortir.
-Mais moi je ne veux pas que tu sortes.
-Mon cœur va exploser.
-Tu ne saurais pas trouver la fin, de toute manière.
-Je ne sais rien faire.
-Et qu’est-ce que tu y peux ?
-Je m’en vais ranger le dictionnaire.
-Non, pose-le là.
-Tu es anti grade
-Plantigrade.
-Peu importe.
-Ne change pas de sujet.
-La vie est un immense rubicube.
-Un rubicube est facile à résoudre.
-Disons un rubicube de cent cases par cent cases par cent cases.
-Si tu veux. Le chaos m’obéis quoiqu’il arrive.
-J’ai été blessé.
-Et tu purges ta peine, à présent. Le monde est vraiment bien fait.
-Donne-moi la clé.
-Pas de chance, le piano vient de tomber en panne sèche.
-Vivement le jour où tu seras réaliste.
-Défoule-toi.
-Où est passée ma conscience ?
-Portée disparue au large de Madagascar. Tu deviens sénile.
-J’ai froid.
-Cesse donc de te plaindre et reprend le dictionnaire. La pause est finie.
-Tu n’as aucun ordre à me donner.
-Et tu as besoin qu’on te dise quoi faire.
-Je ne sais qu’aimer et haïr.
-Du moment que tu aimes bien et que tu hais bien, tu n’auras même pas besoin de te protéger.
-Les personnes se protègent autour de moi. Tu pense que je suis une menace ?
-N’oublie pas que nulle part on ne te demande d’intégrer.
-Mais l’impédance est folle.
-Moins que le chapelier.
-J’aime les chapeaux.
-C’est pathétique.
-Chut, je cherche l’automne.
-Tu ne regardes pas du bon côté.
-Ce sont des rires que j’entends ?
-Oui, tu devrais les rejoindre.
-Je ne le mérite pas. Je suis mort aujourd’hui, pour la première fois.
-Alleu, occupe-t-en.
-Mais je n’ai plus confiance en moi.
-Repars sur de nouvelles bases.
-Je fais ce que je veux.
-Non, pas toi.
-J’ai honte, ok ?
-Ce n’est pas suffisant.
-Merde.
-Pourrait-on te pardonner ?
-Moi-même n’y arrive pas.
-Pourtant tu es désolé.
-Ce n’est pas moi qui ais raison.
-La guerre est finie, sais-tu ?
-Les œufs brouillés aussi.
-Ce n’était qu’un conflit sans importance.
-Et c’était quand même un sacré bon plat.
-Si tu fuis ainsi tes problèmes, pas étonnant que tu te sentes bizarre.
-Pas facile d’accepter sa propre décrépitude.
-Tu te sens déjà mieux.
-Comme un citron qu’on décompresse.
-Tu ne me piques pas les yeux.
-Une pêche, alors.
-Tu deviens agressif.
-Je ne comprends pas.
-Tu ne comprends rien.
-A présent je me dégoute, félicitations.
-De rien, c’est tout pour mon plaisir.
-Il te faudrait un fouet et des chaînes.
-J’ai usé les derniers il y a un mois.
-L’opposition est grave.
-Pourquoi dis-tu ça ?
-J’en ai besoin, moi, de la gravité.
-Qu’est-ce qu’il te manque, à part ça, l’affection ?
-J’ai déjà, des chats et un ordinateur aussi.
-As-tu quelque chose en trop ?
-Des regrets et une fâcheuse tendance à m’obstiner.
-Je ne te les prendrai donc pas.
-Mais peut-être les détruirai-je un jour.
-C’est ton problème.
-Je suis las du matériel.
-Le matériel est beau.
-On me reproche de vouloir manquer mon train.
-Tu aimes donc le matériel ?
-Il ne permet pas de conclure.
-Nul besoin de conclure.
-J’aimerais pouvoir revenir en arrière.
-La guerre est finie. Arrête de vouloir l’éviter.
-Mauvaise journée.
-Tu as claqué la porte.
-Non, pas encore.
-Qu’est-ce que tu as ?
-J’ai peur.
-Peur de moi ?
-De devoir regretter.
-On soutient que tout se passera bien.
-Je dois en être sûr.
-Tu demanderas au phare. Allez, souris en attendant.
-Ne me touche pas, sale schizophrène ! Pourquoi devrais-je te faire confiance.
-Pour les mêmes raisons qu’avec n’importe qui d’autre.
-Comment savoir lequel de nous deux a le plus de valeur ?
-Je suis l’antithèse de la valeur.
-Je suis la neutralité.
-Tu n’es donc rien.
-Je vaux donc moins.
-Sur les mêmes sujets, oui.
-C’est dégueulasse.
-Il faut t’y faire. N’oublie pas que ta conscience dépend de ton entité.
-Je hais mon entité.
-Tu es perturbé.
-Je ne demande que le pardon.
-Et que feras-tu lorsque tu l’auras ?
-Je montrerai que je peux me surpasser, et rattraper mes erreurs.
-C’est décidé.
-J’ai peur.
-Mais je suis là.
-La ferme.