Sharingan

J'observais Ibiku-sensei du fond de la salle de classe, mon professeur faisait les cent pas devant son bureau tout en nous parlant de l'histoire de notre pays et des différents Raikages qui s'y étaient succédés. Les autres éléves, pendu à ses lèvres, l'écoutaient sans en perdre une miette, tout en s'éfforçant de prendre des notes, chose pour laquelle je me trouvais d'une médiocrité déconcertante se que mon professeur se hatait de rappeller à toute la classe. J'étais son souffre douleur, et je me vengeais de lui sans aucun regret, comme un vrai ninja, froid et implacable.
- Kagouri, KAGOURI
J'émergeais lentement, très lentement même, je lachais le ciel bleu des yeux pour poser mon regard sur Ibiku-sensei qui me fixait avec son éternel regard accusateur.
- Toujours à révasser, hein ? Décidement qu'est-ce qu'on va faire de toi ?
Il me regardait intensement, " Il attend une réponse ? ".
- Un ninja sensei, c'est pourquoi je suis ici
" J'en ai trop fais ", le visage blanc habituel de mon professeur avait cédé place à un masque de fureur, il serait les poings et avait fermé ses yeux, j'attendais l'explosion et ne fus pas deçus.
- UN NINJA NE PASSE PAS SON TEMPS A NE RIEN FAIRE EN CLASSE ET NE VIENT PAS JUSTE POUR PROFITER DE L'AIR DE LA FENETRE, J'EN AI ASSE DE TON COMPORTEMENT IRRESPONSSABLE, INTERRO SURPRISE, POUR TOUT LE MONDE. - Si vous avez quelque chose à me dire, ne passez pas par quatre chemin.
Nous nous fixions intensement, l'un comme l'autre nous ne voulions abandonner la partie " Ne detourne pas les yeux, sous aucun pretexte ", penssais je ardament, les minutes passèrent, longue très longue, mais j'en avais assez de se manque de considération et je ne lachais pas l'affaire. Mon professeur me tourna le dos et s'avança pour regagner son bureau et je vis sur ses jambes un éclat bleuté, comme un fluide qui flottait autour de lui, " Qu'est-ce que... " je me tournais vers mes camarades à ma droite et vis le meme phénomène mais il englobait tout leur corps, je notais aussi qu'ils ne me regardaient pas, surement outrés par ma conduite qu'ils jugeaient inaceptable " Quels idiots, aucun ne m'aidera même si le prof décide de me tuer à coup de chaise ". Le chrissement de la chaise attira mon attention sur le prof, qui cette fois-ci était entièrement entouré par le fluide " Qu'est-ce que c'est, aucun d'eux n'a l'air de le voir, je deviens fou à coup sur ". Je m'enfonçais d'avantage sur le banc d'école, et je pouvais sentir la sueur ruisseller dans mon dos, ma respiration s'accélérait, en clair je paniquais. Je repportais mon regard sur le sensei qui passa de la colère à la surprise, puis à ce que j'en juger à l'horreur, il fît tomber la craie qu'il tenait dans sa main main droite et je la vis tomber au ralentis jusqu'à son point d'impact sur le sol, et j'entend encore aujourd'hui Ibuki-sensei hurler
- KAGOURI C'EST MAIS... NON... TU AS LE SHARINGAN