Aurore cherche une ancienne connaissance. (San Fransisco)

La scientifique rousse marchait dans les couloirs de Magdala. Dans sa main, elle tenait une seule et unique fleure de Lys blanc tandit qu'elle se dirigeait vers le laboratoir ou elle travaillait avant. Entrant dans son ancien lieu de travaille, elle s'avança parmis ses anciens collègues en silence alors qu'ils se stoppaient pour la regarder.

Elle repéra l'homme qui avait été son chef et que Lyra avait salement amoché et laisser presque pour mort.

"J'ai à vous parler."

(HJ: un jour faudra que tu m'explique comment t'as fait pour déplacer un labo du couvent de san fransisco et toute son équipe à New York)

(C'est écrit Magdala rien d'autre elle a fait le voyage -___-'')

(HJ: ça fait quand même un sacré bout de chemin en vraiment très peu de temps.)

L'homme regarda Aurore depuis sa chaise roulante. Il semblait vraiment mal et vieilli de plusieurs années. Il avait la mine abattue par la douleur et la pensée de son irréversible mutilation. Le pire est qu'il ne se souvenait absolument pas de ce qu'il s'était passé. La démonne avait du découvrir ses plans d'une manière ou d'une autre, puis l'avait attaqué puis blessé de la façon la plus cruelle qui soit pour sa nature masculine, avant de s'enfuir avec l'exorciste New Yorkais et la stagiaire, ses complices. Il ne comptait pas épargner la jeune femme, dût elle demander toute la grâce du monde, il la regarda dans une expresssion remplie de haine, décidé à soulager sa soif de vengeance.

-Vous avez à me parler? Vous osez avoir à me parler après ce que vous avez fait? Mais figurez-vous que moi aussi j'ai à vous parler. Savez-vous que vous vous êtes rendue complice de dix huit infractions majeures au code de ce couvent?

Il fit signe à ses hommes.

-Saisissez-la, prenez-lui le sceau et enferrmez-la. Sachez que votre amie n'a aucune chance de vous atteindre là où vous vous trouvez. Les dirigeants de ce couvents se sont entendus pour mettre en place un maximum de mesures que même les démons les plus puissants ne pourraient franchir sans être suffisament affaiblit pour que nous l'achevions en un rien de temps. Mais parlez toujours, ce sera sans doute votre
dernière occasion de le faire.

Les gardes se jetèrent sur Aurore, la plaquant à terre, puis commencèrent à la fouiller pour trouver le sceau, avec l'autorisation de chercher dans les endroits les plus indiscrets si il le fallait, mais le chef de section fit signe à la jeune femme, lui signifiant qu'elle pouvait dire ce pourquoi elle était venue en attendant qu'on ait finit les recherches.

"Pensez vous vraiment que je serais venue ici avec le sceau? Je ne suis pas venue simplement pour vous dire bonjour."

Dit Aurore sans chercher à se défaire des gardes. Elle souriait toujours mais d'une manière plus étrange. La fleure de Lys tomba alors sur le sol et s'ouvrit faisant s'envoler une poudre jaune qui fit trembler les gardes violemment d'un coup. La scientifique se redressa tranquillement récupérant sa fleure qui se referma. On put voir alors un peu de sang à la base de son cous et comprendre qu'elle venait de s'injecter l'antidote à la poudre.

"Pas d'inquiètude dans une minutes ils sont tranquilles."

Elle s'assit face à l'homme. Oui, il avait bien changé mais ça tombait bien, elle aussi. Elle posa la fleure sur ses genoux comme si il s'agissait d'un trésor.

"Vous haissez la démonne n'es ce pas? Vous ne devez que pensez à vous venger d'elle. Et bien soyez heureux, moi aussi je veux me venger! Je suis venue ici pour vous proposez de vous venger enfin. Moi, je porte son sceau...je serais à vos ordres mais avec une condition bien sur."

Aurore regarda les gardes qui commençaient à se relever.

"Faites la souffrire. Au plus possible. Battez là...torturez là comme vous voulez je veux qu'elle ait mal à en crever. Du moment que vous lui faites du mal à elle et non pas à son entourage je serais absolument ravie de vous servire."

L'homme regarda Aurore avec un air suspicieux. Tout laissait paraître qu'il n'avait nullement l'intention de se calmer. Il regarda la fleur de lys posée sur ses genoux, la prit délicatement, l'observa longuement, comme si il n'existait rien de plus beau au monde, puis la jetta au loin, avec mélancolie. Il ne serait plus jamais le même par sa faute! Pouvait-elle comprendre cela. Il se refusait à faire confiance à cette femme et la regarda de nouveau avec froideur.

-Je ne suis pas disposé à vous faire confiance dans l'immédiat, tout ceci me semble trop parfait. Néanmoins puisqu'il n'y a plus de gardes en état dans cette pièce je suis disposé à vous entendre le temps qu'ils reprennent connaissance. Dites moi pourquoi et ne me cachez rien. Vous me devez bien ça.

Le regarda d'Aurore se glaça quand il lui posa la question. Ses yeux fixèrent la fleure comme si elle voulait la faire exploser par son simple regard. Elle serra ses main sur ses genoux faissant plisser le tissus de son jeans. Tournant vivement la tête vers l'homme, ses cheveux roux accompagnèrent son mouvement mais pas dans la grâce délicate d'une femme attisant les flammes de la passion mais plus comme une aura violente et sanglante qui auréolait sa tête et tout son visage à l'expression de glace et de haine.

"Elle m'a trahis et lancé un sort pour que je la serve. Je l'ai découvert et je compte bien me venger de tout ce que j'ai subit pour elle. Humiliation, douleure, honte. Elle m'a fait subire tout ça pour son désire personnel en me forçant à l'aimer. Mais je suis libre de ce sort maintenant. Cela vous vas comem explication?"

L'homme frissonna. Le regard de la jeune femme suffisait à glacer le sang, tant le sentiment qu'elle dégageait était agressif. ça devait se sentir à des kilomètres à la ronde, pourtant il n'avait réagit que là. Peut-être était-ce leurs envies de vengeance qui se conjuguaient. Il n'y avait aucun doute possible. Il devait avoir émanné de lui le même phénomène il y a quelques jours. Ils étaient désormais liés par leur soif de vengeance. L'homme soupesa les avantages et les inconvénients à cette proposition. Les gardes commençaient à reprendre conscience, mais il leur ordonna de se tenir tranquille.

-Je marche! Oh, coincidence, je cherchais justement un moyen de fairse souffrire cette démonne. Vous qui la connaissez mieux que moi, pensez-vous savoir comment y parvenir?

"Arracher lui tout espoir et briser là comme tout autre humain. Je lui prendrais ses pouvoirs et je veux voir son corps en sang frappés par les coups. Humiliez-là de toutes les maniers possibles. Laissez vos gardes trouver tous moyens d'infliger la souffrance physique. Lyra est forte mais si vous la briser là, elle sera totalement incapable de s'en sortire. Ce sera long mais après tout, le spéctacle n'en sera que plus alléchant n'es ce pas?"

Elle sourit un peu mais ses yeux étaient toujours froids. Elle ne semblait pas folle comme Lyra avec ses cornes mais plus furieuse pleine d'une envie de vengeance inassouvisable. Elle semblait jouire d'imaginer le scène mais en même temps restait blessé au plus profond par ce qu'elle avait subit de la démonne.

"Je sais qu'elle vous a enlever un point bien précis de votre corps. Trouvez moyens de la blesser en rapport avec ça si ça peut vous assouvire un peu. Faites preuve d'imagination."

Elle regarda sa montre.

"Dans une heure pile, elle va se présenter au centre ville car je lui ai donné rendez-vous et qu'elle ne se doute de rien. Je couperais tous ses pouvoirs dès que vous entrerez en jeu et nous pourrons la ramener ici d'accord?"

-La blesser en rapport avec ce qu'elle m'a fait? J'y ai déjà réfléchit et j'ai ma petite idée.

Le ton de l'homme était de plus en plus sûr de lui. Sa haine naturelle des démons, triplée de sa haine concentrée sur Delauro, puis enfin augmentée de celle d'Aurore, irradiait toute la pièce. Personne n'osait vraiment les approcher tant ils semblaient chargés d'énergie mauvaise, constamment en besoin de la dépenser. Il s'addressa à ses gardes.

-Vous savez faire marcher votre imagination en ce qui concerne la douleur, n'est-ce pas, messieurs?

-Ouais, chef!

-Mademoiselle Aurore, ce sera pour moi un plaisir de travailler à nouveau à vos côtés. Votre plan me semble bon. Je cacherai une escouade de mes hommes dans une de nos planques toutes proches et vous couperez les pouvoirs de la démonne dans une heure très précisément. Nous interviendrons par la suite.

Aurore se leva tranquillement avant d'aller marcher vers la fleure tombée plus loin. Sans un mot, elle la reprit avant d'arracher la tête à la tige d'une manière pourtant extrèmement douce. L'image d'une mère décapitant son enfant avant de l'embrasser sur le front pour qu'il dorme bien s'imposait facilement à l'esprit des personnes présentes. La scintifique alors enleva un par un les pétals laissant apparaître un petit objet en fer apparut au milieu de la fleure et elle le fit briller à la lumière. Le sceau était là.

"Allons y tout de suite mon nouvel ami. Je suis impatiente."

Clamat-elle en se dirigeant vers la sortie. En quelques enjambées, elle fut presqeu dehors de la pièce et quelque minutes plus tards, elle se tenait sur un banc, droite comme un i attendant la démonne tout en regardant de coin de l'oeuil les gardes postés. Il fallait encore attendre. Elle chuchota dans son micro caché (la classe XD).

"J'espère qu'elle ne sera pas en retard."[i]

A quelques mêtres de là, dans une bouche d'égout, se tenaient le chef de section, répondant au nom d'Alfred Hafen -Ses subalternes l'appellent chef, ses proches Alfred ou Al et ses supérieurs Hafen-, accompagné d'un de ses hommes. Ils avaient une vue sur le banc tout proche, et pouvaient être devant Aurore en deux secondes. Par ailleurs, plusieurs gardes étaient postés un peu partout. La jeune femme avait bien choisit son lieu de rendez-vous. Le scientifique jubilait à l'idée que la vengeance qu'il déséspérait d'obtenir soit si proche. Et, de toute façon, si ils se faisaient trahir par Aurore, ils n'auraient qu'à l'abattre, mais Alfred doutait fort que ce serait le cas.
Ils patientèrent. Au bout de 3/4 d'heure, la femme tourna la tête, fixant quelque chose qui arrivait au bout de la rue. Tous se tinrent prêts

-Alors, au signal d'Aurore, vous lui sautez dessus et la neutralisez. Envoyez-lui quelques sacred auparavant. Mais surtout ne l'ammochez pas! Vous la ramènerez là où vous savez, en dessous ce que je vous ai dit.

(HJ: Oublie pas de me faire un mp pour ton idée, Lyra, pasque moi je trouve pas)

Nombre de messages : 382 Age : 34 Date d'inscription : 29/08/2007

(HJ: XD T'as utilisé mon nom tripé! Elle est bien ta transformation du singe)

(HJ: C'est vrai, c'est toi qui m'y a fait penser, mais je connais vraiment une famille qui s'appelle comme ça avec la même orthographe.)

Nombre de messages : 382 Age : 34 Date d'inscription : 29/08/2007

(hj:

hébah...)

"Tu voulais me voir?"

Demanda Lyra en arrivant devant sa contractante. La démonne lui sourit tranquillement et la scintifique lui répondit d'une manière totalement naturelle.

"Oui, c'est à propos d'une ancienne connaissance."

"Hum? Jeff?"

La scintifique secoua la tête en fermant les yeux dans un geste extrèmement significatif d'un conversation totalement amicale. D'ailleurs, elle se leva frappant ses paumes ensemble comme une collégienne devant une bonne nouvelle.

"Non, mon ancien chef."

La démonne lui jeta un regard entre la surprise et l'ennuie.

"Si c'est des remords garde les pour toi. Je n'ai pas le temps ni l'envie de revenir sur ce type."

"Je pense que ça va être le contraire."

Répondit la jeune femme en souriant et soudain coupant les pouvoirs de la démonne avant de sortire son pistolet faisant signe à toutes les troupes de débarquer. Lyra recula d'un pas regardant les choses lui tomber dessus sans comprendre.

"Je...Aurore! A quoi tu joue?"

"Tu n'aurais pas du te jouer de moi."

Se jouer d'elle? La démonne secoua la tête sans comprendre de quoi elle parlait. Qu'es ce qui lui prenait, elle venait de la trahire là! Tombant violement face contre terre quand les hommes l'empoignèrent, elle laissa échapper un gémissement de doueur bien incapable de s'en sortire sans pouvoirs.

"Aurore!"

"Dit bonjours à notre ami le scientifique."

On administra des somnifères à la démonne pour l'assomer avant de la conduire à magdala. Personne n'avait formulé d'opposition au traitement qu'on lui infligerait, estimant qu'Alfred avait bien mérité cet instant pour tout ce qu'il avait subit.

Delauro était dans une position peu enviable: Dans une sorte de caverne, au dessus d’un gouffre profond, bâillonnée et retenue uniquement par quatre froides chaînes en acier qui s’accrochaient par des bracelets à ses poignets et à ses chevilles, les lui tirant à l’extrême. Le côté des bracelets était pourvu de pointes effilées enduites d’un produit extrêmement irritant, de sorte que la démone ne puisse faire un seul mouvement sans être la proie d’une très forte douleur. Un poteau à la pointe acérée s’enfonçait dans le bas de ses reins, mais était suffisamment large pour ne pas dépasser quelques centimètres de profondeurs et ainsi l’obliger à rester le dos courbé en arc de cercle tout en empêchant ses légions de se renouveler. Ses vêtements étaient déchirés par endroits et un courant froid circulait dans l’obscurité, accentuant ainsi la douleur.
Devant elle, légèrement plus haut, se trouvait une solide plate-forme creusée à même le roc, à laquelle on accédait par un escalier. Hafen se tenait là. De toute évidence, il jubilait.

-Eh bien, ma chère, vous appréciez l'aménagement? Cela fait des siècles que ces instruments n'ont plus été utilisés. On les employait pour punir les traîtres à l’ordre. Mais rassurez-vous, nous les avons très bien entretenus et vous pouvez en profiter en toute sécurité.

Il s’approcha d’elle, la regarda longuement, savourant chaque seconde de cet instant dont il avait rêvé depuis ce matin où il s’était réveillé, mutilé, matin qui ne remontait qu’à quelques jours, durant lesquels il s’était senti comme affrontant l’enfer.
Soudain, lui asséna une gifle dont l’écho retentit dans toute la caverne. Il lui adressa à nouveau la parole, criant presque.

-Salope! Enfoirée! Tu m’as enlevé l’une des choses qui me tenaient le plus à cœur! Quelque chose que je ne pourrai jamais récupérer… C’est facile pour toi de le faire. Tu sais que tes légions reconstitueront ton corps en un rien de temps. Tu ne peut pas ressentir ce que je ressent. Cependant j’estime que tu me dois la pareille.

Ne pouvant atteindre que le visage de la démone depuis sa chaise, il fit signe au garde qui l’accompagnait. Celui-ci tourna une manivelle et l’ensemble où Delauro était attachée monta d’un mètre. Hafen porta la main à sa ceinture et en sortit un couteau. Sans ménagement et ne manifestant pas la moindre délicatesse, mais prenant tout son temps, il s’en servit pour arracher ce qui restait des vêtements de sa captive. Il prit du recul, comme pour admirer son œuvre, puis la regarda longuement, s’abreuvant de son impuissance.

-Tu es si vulnérable, à présent. C’est frustrant, n’est-ce pas? Subir des humiliations telles et ne rien pouvoir faire, sachant qu’il peut toujours arriver quelque chose de pire.

Il lui entailla profondément la jambe, regardant le sang perler goutte à goutte. Tombant à ses pieds. Il pouvait en sentir le parfum et s’en délectait, rendant le désir de vengeance encore plus intense. Pour se défouler, il lui fit encore de nombreuses plaies.
Il se tourna ensuite vers le garde et lui adressa un sourire démoniaque.

-Je vous avais promis une distraction. Dis-leur de venir.

Quatre autres gardes apparurent sur la plate forme. Tous affichaient le profil typique de ceux qui obéissent aux ordres sans réfléchir, tapent un peu plus que nécessaire et savent taper en faisant mal. Tous furent subjugués par la beauté de la démonne et il était étonnant que tous aient gardé le contrôle. Ils étaient sûrement pas très habitués à ce que ce genre d'évènements leur arrive, surtout qu'ils travaillaient dans un couvent. Tous manifestaient tout de même un profond désir. Alfred s'éloigna, tourna lui-même la manivelle, ce qui fit suivre à l'ensemble où la démonne était attachée un rail en arc de cercle qui le fit passer au dessus de la barrière, laissant Delauro totalement accessible aux gardes, qui manisfestaient de plus en plus leur excitation.

-Croyez bien que, si j'avais pu, j'en aurait bien profité moi-même, mais les circonstances en ont décidé autrement.

L'homme observa la situation. Chaque seconde de celle-ci lui faisait l'effet d'une véritable drogue. Il ne se souvenait pas avoir vécu de moment plus agréable, son corps en redemandait, il ne pouvait plus se passer de la souffrance de cette démone et ne voulait pas en perdre un miette. Lorsque le premier garde entama ce qui n'était rien d'autre qu'un viol pur et simple, s'y prenant avec rudesse, ce sentiment redoubla. Il n'y avait rien d'autre, rien que la souffrance de celle qui lui avait causé tant de tort. Cela sembla durer une éternité, mais tant mieux. Les autres gardes avaient l'air tout aussi impatient que leur tour arrive. Si cela ne lui suffisait pas, il en ferait venir d'autres et les ferait tous passer plusieurs fois, pour ne pas perdre le sentiment qu'il ressentait en ce moment.

La douleur, ce fut la première chose qu'elle ressentit à son réveille. Une souffrance précise sur son corps encore fixée sur des points précis. Elle sut dès l'instant ou elle fut totalement consciente que ces points fixent allaient bien vite changer. Sa position, ses menotes. Ce poteau planté dans son dos sa tranversant dans une blessure violente en elle même. De réflexe, la première chose qu'elle fit fut de tenter de bouger, de s'enfuire, arrache ces horribles chaines et s'en éloigner un maximum.Mais dès l'instant ou elle voulut se débattre, les pointes s'enfoncèrent plus profondément en elle la faisait se raidire et laisser échapper un long cris de douleur étouffé par son baillon.

Elle vit l'homme. Juste derrière lui, Aurore se tenait dans l'ombre. Elle remarqua alors sa tenue mais étrangement, ce ne fut pas cette humiliation qui la frappa le plus. elle aurait pu porter tout ce qu'elle voulait rien que sa situation était affreuse. Elle frisonna de froid puis de douleur. Chaque mouvement était une source de mal.

-Eh bien, ma chère, vous appréciez l'aménagement? Cela fait des siècles que ces instruments n'ont plus été utilisés. On les employait pour punir les traîtres à l’ordre. Mais rassurez-vous, nous les avons très bien entretenus et vous pouvez en profiter en toute sécurité.

Lyra lui lança le regarda le plus noir possible mais bien vite elle oublia sa haine. Il semblait en extase et si il ne lui manquait pas ses parties intimes, elle n'auarait pas été surprise de le voir bander. Il s'avançait lentement profitant de chaque seconde. Aurore dans son coin sortit un peu son visage de l'ombre. Ses yeux avaient faim, faim de la douleur de la démonne exactement comme l'homme. La même haine et la même envie de vengence. Elle jubilait elle aussi.La gifle la fit tourner la tête et ses yeux se fermèrent un moment. Elel voulait fuire, fuire cet endroit. Si elle ne connaissait pas déjà bien la douleur, elle se serait déjà ré-évanouie depuis son réveille mais hélàs, son corps refusait de lui accorder l'inconscience pour le moment.

-Salope! Enfoirée! Tu m’as enlevé l’une des choses qui me tenaient le plus à cœur! Quelque chose que je ne pourrai jamais récupérer… C’est facile pour toi de le faire. Tu sais que tes légions reconstitueront ton corps en un rien de temps. Tu ne peut pas ressentir ce que je ressent. Cependant j’estime que tu me dois la pareille.

Il criait, sa calme jubilation s'évanouit un moment. Blessé meurtrit de tout son être il la haïssait. L'image de cet homme à terre, baignant dans son sang lui revint avec une netteté qu'aucun humain n'aurait jamais. Il faisait moins le fier à ce moment. Hurlant, pleurant perdant connaissance. Oui, elle avait sut dès son geste qu'il souffrirait à jamais. Elle n'aurait jamais imaginé qu'il puisse lui rendre la pareille comme il le disait. Elle se dit qu'elle voyait mal ce qu'il allait faire mais que vu l'endroit ou elle était, il ne serait pas étonnant qu'il ait trouvé quelque chose.

Soudain, un garde tira sur une manivelle la soulevant sans douceur la faisant crier dans son baillon.Quand elle fut à sa hauteure, il sortit son couteau. Elle crut d'abord qu'il allait lui ouvrire le ventre mais au lieu de ça, il la mit totalement à nue. La démonne ne comprit pas tout de suite. Une honte étrange la traversa. Nue devant ce fichu enuque, sans défense, à sa merci. C'était un cauchemard. Quelqu'un allait la réveillé et elle se retrouverais dans sa chambre au couvant ou au pandémonium. Il recula admirant la scène devant lui alors que la démonne retenta encore une foi de fuire ses liens n'attirant qu'une douleur fulgurante un peu partout. Les points de douleurs avaient grandit, largement grandits maintenant.

-Tu es si vulnérable, à présent. C’est frustrant, n’est-ce pas? Subir des humiliations telles et ne rien pouvoir faire, sachant qu’il peut toujours arriver quelque chose de pire.

Pire, elle voyait mal ce qu'il pouvait lui faire de pire. Il sortit alors son arme et lui trancha les chaires avec un délice évident. Une seconde, dans ses yeux, au milieu de son cris de douleur aussi étouffés et faible que les autres, elle aperçut un regard qu'elle connaissait. Le sien, quand elle perdait tout contrôle. Mais aujourd'hui, c'était elle qui subissait la folie d'un homme. Quand il replongea sa lame, tous ses muscles se raidirent et son expression de souffrance fut telle qu'Aurore ne put retenir un gloussement de rire. Elle était euphorique, transpercée par de multiples sentiments positifs pour elle, négatifs pour la démonne.

Quand elle vit les gardes, elle comprit que son calvair n'avait pas encore commencé. Pour la première foi, une réel expression de peur se peignit sur son visage. La terreure pure et simple. Ces hommes allaient lui faire ce que son bourreau ne pourrait jamais. Quand il l'aemena à portée des gardes, ce fut totalement terrifiée qu'elle voulut tirer de nouveau sur ses liens jusqu'au sang. Ses blessures la forcèrent à s'arrêter pourtant. Jmais elle n'avait été aussi faible. Une simple humaine vaincue.
-Croyez bien que, si j'avais pu, j'en aurait bien profité moi-même, mais les circonstances en ont décidé autrement.

Le premier garde arriva jusqu'à elle. Le premier contacte la fit hurler. Son baillon étouffant encore et toujours ses plaintes. Jamais elle n'avait autant souffert, jamais de sa vie. C'était pire que les blessures physiques, pire que tous ce qu'elle ait jamais connus. La honte était insuportable et chaque mouvement du garde, sur son corps, EN son corps la mettait au supplice à tel point qu'en peut de temps, des larmes perlèrent sur ses joues. Le rire d'Aurore perça alors la grotte tantdit que la scientifique s'approchait de l'homme tout aussi heureuse que lui.

Elle attendit que l'homme ait finti avant d'inviter les autres à faire de même. Le suivant s'approcha alors et commença à se satisfaire de manière encore plus violente que le premier. La scientifique se pencha vers l'homme.

"Je peut amener plus d'homme si vous le voulez. Peut être même des personnes spécialisées dans ce genre de...torture."

Voyant que la scientifique partageait les mêmes sentiments que lui, il sentit sa propre Aura conjuguée à celle d'Aurore électriser l'atmosphère. Cela faisait déjà bien longtemps qu'il avait cessé de se contrôler. Tout autre apport supplémentaire de souffrance serait le bienvenu. Prolonger cette sensation de bien-être et de puissance, voilà la priorité. Des personnes supplémentaires, disait-elle? et spécialisées? Il avait de toute façon l'intention d'appeler d'autres gardes. S'imaginant que ce serait finit, l'arrivée de troupes "fraîches" ne ferait qu'augmenter le désespoir de sa captive. Elle ne serait que plus plongée dans l'enfer de ce qu'elle vivait. Il baissa la voix pour éviter que la démone puisse l'entendre.

-D'autres hommes, dites-vous? Très bien! Allez les chercher au plus vite. Nous vous gardons votre place.

Puis il s'addressa à deux gardes qui en avaient finit avec leur "tâche".

-Amenez-moi donc mon appareil photo et ma caméra. Il faut conserver le plus de traces possibles de cet événement.

-Euh, ok chef!

Ils semblaient confus, sans doute n'avaient-ils pas ressentit souvent de tels moments d'extase. Hafen se surprit à les envier, imaginant l'immense plaisir charnel que devait procurer le contact avec la chaleur émanant du corps de cette démone. Sa haine n'en fut que plus intense, et, lorsque les gardes reparurent avec l'appareil et la caméra, Hafen leur fit bien insister sur le fait que tout, chaque instant, devait être photografié, filmé, et qu'il fallait prendre le plus grand soin des pellicules. Tout ceci afin d'augmenter l'humiliation de la captive, sachant que n'importe qui pourrait admirer le spectacle. Il n'y avait aucune crainte à avoir quand à ce qui se passerait si ses supérieurs voyaient ces images, vu que, après tout, quel humain se soucierait du sort d'une démone? Delauro était totalement seule, ici.

Aurore sourit faisant volte face et sortant de l'endroit d'un pas vif. Une foi loin de tous, elle laissa son corps s'adosser à un mur. Ses muscles tremblaient avec une violence inouie. Une puissance étrange entre la répugnance et une excitation morbide. Au bout de ses doigts, elle aperçut des sorte de croutes. Presque machinalement, elle les gratta mais le contacte fut faible comme si elle tentait d'enlever une croute. Fronçant les sourciles elle s'acharna un peu dessus. Elle était si euphorique pas question qu'un truc aussi stupide gache son plaisire. Pourtant, la croute resta comme ancrée en elle. Furieuse, elle envoya sa main valser contre un mur faisant couler le sang le long de la pierre qui avala le tout comme un animal assoifé. Assoifé de sang, une roche qui avalti tout, l'espoir comme le sang.

La scientifique regarda de nouveau sa main passant un doigts sur la large coupure qu'elle s'était faite. Elle reprit sa marche jusqu'à la salle des gardes qu'elle invita cordialement à aider au traitement de la démonne. La plupart des hommes furent tellement surprit quand ils comprirent de quoi il s'agissaient que la moitié fonça en courant persuader qu'elle allait changer d'avis et l'autre moité grimaça craignant une farce. Ce n'ets qu'après avoir exibée un act officiel que tous foncèrent à leur nouvelle affectation. Que des brutes que ses hommes. Elle refuserait qu'ils s'approchent d'elle à moins de 100 mètres en temps normal mais là elle avait besoin d'eux.

Profitant de la salle déserte, Aurore prit la trousse de premier secours pour soigner sa blessure. Elle la posa sur la table détaillant en silence ce qu'elle contenait et se leva jusqu'au robinet. La salle était assez petite, une vingtaine de mètre carrés et juste un carré d'ailleur. Grise, de nombreuses table, un petit coin cuisine avec un plateau de travaille, un frigo, un mirco-onde et un lavabo. Un chauffe eau avait été bricolé avec les moyens du bord. Aurore alla vers le lavabo ouvrant le robinet d'eau froide qui grinça en bougeant un peu certainement abimé par les brutes de tout à l'heure.

Passant sa main sous l'eau froide, elle attrapa un pansement et s'appréta à le mettre quand, elle remarqua...rien. Rien. Pas une blessure. Pourtant c'était son sang tout à l'heure. Mais là rien. Clignant des yeux sans comprendre elle se figea un moment.

Quelques minutes plus tards, elle quittait la petite pièce. La trousse de premier secour jetée par terre et son contenu étalé sur le sol à moitié brisé. La robinet était bel et bien hors service et une chaise était en pièce détachée...en puzzle plutôt. Elle retourna dans la salle croisant sur sa route le mur teinté d'une large tache brune sur lequel elle avait ouvert sa main. Crut l'ouvrir. Pourtant, son sang était là. Elle secoua la tête. Non, elle se faisait des idées. C'était l'excitation voilà tout. Juste l'excitation. Elle retourna dans la salle voyant des gardes avec caméras et photos. Elle rit intérieurement en voyant le spéctacle. Le gout du sang remonta dans sa bouche ainsi qu'un intense sentiment de puissance à voire sa victime ainsi traitée.

Un détaille la frapa. Ce n'était plus assez. elel voulait plus. Plus de douleur. Cette expression d'horreure qui ornait le visage torturé de la démonne l'emplissait de joie mais ce n'était plus assez. Sa drogue devenait fade, il fallait trouver pire, toujours pire. Quelque chose de plus affreux, plus cruel. Tous ses gardes anonymes...si l'homme avait pu bouger lui même, il en aurait bien profiter. aurore imagine une seconde la situation. Oui, si elle rendait à l'homme ce que la démonne lui avait prit?

Elle regarda sa main. Une idée fugace la traversa. Et si...la folie, la régénération, les doigts comme fait d'écailles...les cornes de la démonne et leurs pouvoir la traversait et depuis qu'elle ne laissait rien filtrer à Lyra, tous cela augmentait de plus en plus. Sans mot dire, elle balança sa main contre le mur et un craquement sec s'en suivit.

La jubilation éclata en elle et elle poussa un cris d'extase en même temps qu'un des gardes. Oui, oui. Elle avait le pouvoir. Maintenant, elle dirigeait. La démonne à sa mercie, ce pouvoir immense qui lui était offert. Elle courut jusqu'à l'homme et se pencha vers lui lui glissant à l'oreille l'idée affreuse qui venait de la prendre. Une autre poison, un drogue encore plus forte.

"Et si on arrêtait là un moment. Si je vous rendais ce qu'elle vout a prit? Si vous vous chargiez d'elle. Regardez ma main!"

Elle lui montra sa main dont les os finissaient de se ressouder avant de la laisser en parfait état.

"Je peux vous le rendre. Je peux vous le rendre...et si je le fais, vous la fairez payez alors...n'es ce pas?"

L'homme regarda la scientifique sans comprendre, assimilant chacune de ses paroles. Il ne savait pas si il devait les prendre comme une délivrance ou une source de regrets. Il était vrai que, si il acceptait, son excitation due à la souffrance de la démone retomberait. D'un autre côté, pourquoi hésiter? Ce serait la vengeance suprème, lui prouvant que, ayant voulu le mutiler à vie, même cela avait échoué. Et qu'il pourrait la posséder lui-même quoi qu'elle ait voulu. Il se remit à trembler de partout tellement il jubilait à nouveau. Il sourit, à nouveau plongé dans cette idée qui le réjouissait. Son attente était presque aussi réjouissante. Il regarda la jeune femme. C'est vrai qu'elle paraissait moins humaine, mais sachant qu'ils partageaient le même but, il la considérait réellement comme une amie.

-C'est d'accord! Je ne saurai jamais vous en être plus reconnaissant. Faites-le et la démone payera le prix de ses actes.

Les gardes reculèrent en entendant ces mots. Lyra retomba presque inerte laissant ses bras et ses jambes pendrent comme celles d'un cadavre. La démonne était à bout. Les larmes qui inondaient ses joues. elle regarda Aurore comprenant alors ce qui se passait. Elle exploitait son lien avec elle. Quelqu'un de bien n'aurait jamais pu ouvrire ce lien si elle avait cette puissance c'était par sa trahison et pas le contraire.

Aurore posa une main sur la jambre de l'homme, sa cuisse et romnta jusqu'à toucher son entrejambe. Une étincelle traversa son bras pour rentrer et danser sur le corps de l'homme. La scientifique aggrandit ses yeux surprise de la facilité avec laquelle elle agissait. En quelques secondes, ce fut finit. Au pris d'une douleur incroyable par contre pour le mutilé. Il resterait sans descendance par contre. Elle recula un peu.

"Vous ignorez combiens cela me rend heureuse."

Hafen ne se serait pas attendu à une telle sensation. Cela commençait par un soulagement. Comme si toute la chair, le sang que Delauro luiavait prit revenait, aténuant sa douleur. Mais bien vite, dès que les nerfs se furent reconstitués, le chaos engendré au sein de son anatomie lui fit l'effet d'un choc électrique continu qui le fit se plier en deux. La sensation partit tout d'abord de l'endroit concerné, puis, lentement, tel un fluide, s'empara de toute la partie supérieure de son organisme. Tout se remettait en place. Puis, brusquement, plus rien, rien que le soulagement. Par vérification, il passa une main sur son pantalon et tâta. Décidément, il accumulait les sensations de bien être. C'était comme retrouver un objet tenant vraiment à coeur que l'on croyait perdu à jamais. Dans un élan, il parvint à se lever sans la moindre peine de sa chaise. Puis il sourit, irrésistiblement, et addressa un sourire chaleureux à Aurore, avant de lui dire dans un souffle:

-Merci.

Plus personne ne bougeait. Tout le monde s'était écarté de lui, d'Aurore et de la démonne. Soudain l'espression du chef changea. Son visage se déforma en un rictus. Enfin! Même cela la démonne n'avait pu l'empêcher. Il se tourna vers elle. Elle gisait, totalement inerte sous le choc de ce qu'elle avait subit, suspendue à ses chaines telle une marionnette. Mais il fallait qu'elle reste consciente, son esprit ne devait pas y échapper. Il prit une des seringues qu'il portait à sa ceinture et s'approcha de Delauro. Il l'observa maintenant, non plus comme une victime, mais bien plus comme le ferait un prédateur devant sa proie. Elle était à sa portée, nue et totalement impuissante. L'homme lui administra une dose suffisante pour maintenir son esprit parfaitement éveillé.

-Quel moment admirable, vous ne trouvez pas? Celui dont personne d'entre nous n'aurait jamais pensé qu'il surviendrait un jour.

Il palpa longuement le corps de la démonne, goûtant à des sensations qu'il désespérait de retrouver un jour. Enfin, lentement, mesurant chaque centimètre les séparant, il la toucha au plus profond d'elle-même, la dominant et inversant les rôles qui s'étaient tenus jusqu'à récemment. Il pouvait en faire ce qu'il voulait, elle était sa chose. Une série de spasmes le parcoururent tandis qu'il faisait durer l'acte, atteignait un stade du plaisir plus fort que tous ceux qu'il avait pu ressentir jusqu'à présent au cours des dernières heures. Il fallait que cela dure, le plus longtemps possible.

Lyra observa l'homme qui s'avançait vers elle. En temps normal, elle l'aurait défié du regard jusqu'au bout mais actuellement, elle ne ressentait rien d'autre qu'une terrible angoisse qui la traversait de long en large. La douleur était si profondément encrée en elle qu'on aurait dit que plus rien ne pouvait encore l'atteindre. L'humiliation était si grande que voir cet homme l'approcher était comme dans un rêve. Mais la seringue s'enfonça dans la base de son coups et la réalité s'imposa de nouveau à elle.

Elle bougea de nouveau tirant de nouveaut sur ses liens faisait resaigner ses poignets et ses chevilles. Quand il la toucha, quand il la transperça, elle hurla de nouveau, son visage déformé de douleur exprimant une détresse incroyable. Chacun de ses mouvements amplifiait son horreure à ellle et son plaisire à lui. La hont était ancrée dans son corps aussi puissament que la douleur qui l'aveuglait. Elle gémit dans son baillon à sa merci la plus totale sans chance de fuite ni par le corps ni même par l'esprit.

Elle crut que ça ne finirait jamais. Il faisait durer chaque seconde à l'infinit, il avait à peine commencé qu'elle crut que des jours s'étaient écoulés. Elle hurlait toujours, de manière étouffée et le visage épanouis d'Aurore et de l'homme se fondaient dans son esprit en un rictus pire que démoniaque. Jamais personne ne l'aiderais, elle allait rester à leur merci des jours et des jours sans doute à jamais. Une esclave, voilà ce qu'ils allaient faire d'elle.

Il s'aggripait à elle, maintenant, sa peau était si douce. Il aurait voulu ne jamais la lâcher, rien que pour ressentir cette douceur. Le parfum qu'elle exhalait était ennivrant, lui procurant la sensation que ce qu'il vivait n'était pas réel, mais féérique. La proximité de son corps lui remplissait les yeux. Il ne pouvait en détacher le regard tellement sa beauté était envoûtante. Chacun de ses gémissements ne faisaient qu'accroître sa domination. Combien de temps cela dura-t-il? Des heures, des jours? Il avait lui aussi perdu toute notion du temps. Cela n'avait pas d'importance. Elle état sienne. Il se sentit comme transporté. Goûtant à la souffrance de sa captive en se procurant un plaisir parfaitement opposé à cette souffrance.

Après un temps qui lui parut comme des vacances au paradis pour se racheter de l'enfer, il se décida à quitter ce lieu si accueillant qu'était le corps de Delauro. Peut-être était-ce le pouvoir infini de la réalité qui l'avait poussé à s'arrêter. Toujours est-il qu'il se jura que cette fois ne serait pas la dernière. Les gardes le regardèrent, amusés de voir qu'il était heureux et qu'il avait visiblement passé un sacré bon moment. A cet instant, une bourrasque de vent glacé plongea vers le fond du grouffre, refoidissant ainsi l'atmosphère. C'était finit, l'euphorie était tombée.

-Détachez-la!

Les gardes le regardèrent. Beaucoup étaient frustrés de ne pas avoir pu en profiter. Voyant cela, Alfred sourit.

-Ne vous en faites pas, vous aurrez l'occasion d'en disposer.

Il avait l'air d'un enfant heureux, pas encore descendu de son nuage. Les hommes semblaient satisfaits de la réponse de leur chef. Un groupe d'entre eux s'approcha de là où la démone était attachée, puis, tout en prenant soin de la toucher le plus possible afin de profiter de ces contacts, ils défirent les bracelets des chaînes, laissant la démonne retomber à terre. Hafen fit signe à ses hommes de lui laisser son baillon. Un cercle serré s'était formé autour de Delauro, observant avec attention la façon dont elle allait réagir. Le chef s'addressa à Aurore.

-Ya-t-il quelque chose d'autre que vous voulez prendre soin de lui infliger?