Aurore cherche une ancienne connaissance. (San Fransisco)

Aurore s'avança vers le centre du cercle. Lyra arracha son baillon mais sans pousser un cri. La démonne semblait entre l'évanouissement et une conscience au dela de l'habitude. Quelque chose qui ressemblait à un pouvoir de transe mais qui n'était qu'une fuite du moment présent. La scientifique s'agenouilla vers la démonne prenant son menton d'une main la forçant à relever la tête et le fixer dans les yeux.

Lyra l'observa. Le contacte avec Aurore était comme uen décharge éléctrique. Elle ne bougea pas pourtant sauf quand la femme la gifle tournant la tête et s'écroulant par terre.

"Tu es un monstre au plus haut point."

Couchée par terre, la démonne passa une main sur sa machoire meurtrie répondant d'un faible souffle d'une voix plus proche du regret qu'autre chose.

"Bienvenus dans mon enfer."

Aurore se retourna vers l'homme. Le fixant dans les yeux elle sourit méchamment. Il lui devait tellement maintenant. Mais elle ne comptait pas en abuser. Juste avoir la monnaie de sa pièce sans plus mais sans moins non plus.

"Faites de moi une de vos plus proche collaboratrice et continuez à la faire souffrire...ah et oui...les photo et les vidéos c'est fait pour être montrer et donner des idées. Servez vous en un peu. Que le bal de la souffrance continue mon ami."

Et elle sortit sans riend dire d'autre laissant Lyra à l'homme et aux gardes.

Hafen regarda s'éloigner la scientifique. Se rappelant tout ce qu'il lui devait, il décida de ne pas hésiter à accomplir sa volonté. Il remit les pellicules et les films à un de ses hommes et lui ordonna de les amener au laboratoire afin de les faire développer. Une fois que ce serait fait -c'est à dire en quelques minutes-, il devrait placarder les photos dans le parc et sur les murs du laboratoire tandis que serait projeté le film depuis le projecteur sur le toit du bâtiment du fond sur la façade de l'immeuble principal. Tout le couvent pourrait alors assister au spectacle. Personne ne lui formula d'objections, jugeant qu'il avait bien assez souffert pour être en droit d'infliger tant d'humiliations à la démone, vers laquelle il se pencha, projetant son haleine humide sur son corps frigorifié.

-Tu sais que je ne vais pas te tuer. Cependant tu devras faire tout ce que je te dirai. Et si je me passe de toi à un moment où un autre, je te confierai à ces messieurs.

L'homme se redressa et marcha vers les escaliers. Les gardes derrière lui forcèrent Delauro à se relever. N'hésitant pas à la pousser violemment en avant si celle-ci manifestait une résistance ou ne marchait tout simplement pas assez vite. Hafen ne savais pas si elle disait quelque chose. Et, de toute manière, n'y faisait pas attention. L'escalier débouchait sur une sorte de grille donnant sur le parc déjà plongé dans l'obscurité. Une foule se tenait là, avertie par la rumeur qu'il se passait quelque chose à cet endroit. En voyant le chef marcher sur ses jambes et se portant comme un charme, si ce n'est qu'un rictus diabolique s'affichait sur son visage, tous montrèrent des signes de respect. Le groupe de gardes apparut ensuite, puis, à la vue de Lyra, encore nue, un frisson parcourut la foule. Voici la démonne qui avait saccagé le laboratoire, envouté une stagiaire, tué les gardes et mutilé leur chef. Et qui n'était même pas humaine. Par instinct, les gardes s'écartèrent pour ne pas se trouver entre la démonne et la foule et ainsi éviter que les pierres qui commençaient à fuser de toute part ne les atteignent. L'occasion de lui faire du mal était trop belle tant elle était vulnérable à cet instant.
La procession poursuivit son chemin jusqu'au bâtiment principal. Une fois à l'intérieur, elle se rendit jusqu'aux appartements du chef, au premier, où entrèrent uniquement Hafen, Delauro, et un garde. Les autres restant dehors, le garde s'empressa de lui lier les chevilles pour qu'elle ne puisse pas s'enfuir ni se déplacer en toute liberté dans la pèce, laissant le chef en compagnie d'un danger potentiel.
Dès qu'ils furent seuls, celui-ci tendit une couverture à sa captive pour qu'elle puisse se couvrir.

-Je te trouverai autre chose à mettre demain. Cette nuit, tu dormiras sur le balcon. La vue sur la façade du couvent y est imprenable.

Il voulait parler de la projection de ce qui avait été filmé dans la caverne. Elle devait passer tous les soirs pendant un moment. Il l'amena donc sur le balcon et la menotta les deux poignets à la barrière de façon à ce qu'elle ne puisse pas se retourner, l'obligeant à voir la façade où était projeté le film. La foule qui le regardait, juste en dessous, était en joie. Même les plus jeunes avaient été ammenés à regarder ces images pour voir comment traiter les démons. C'étaient des acclamations qui saluaient la justice qui avait été rendue et qui l'était encore.
Hafen n'abusa pas plus d'elle ce soir-là. Sûrement n'était-ce qu'un effet secondaire du soin qu'Aurore lui avait prodigué, mais il se sentait totalement épuisé. Ainsi, ayant laissé la démone sur le balcon, il s'endormi. Il aurait bien d'autres occasions pour profiter des charmes de Delauro, et projeta de le faire dès le matin.

Lyra se laissa faire pendant toute la procession. Epuisée, vaincue, humiliée. Quand les pierres commencèrent à pleuvoir sur elle, elle ne tenta même pas de s'échapper laissant la pluie de haine tomber sur elle. Elle se contenta d'avancer tant bien que mal sans plus chercher à s'enfuire n'en ayant de toute manière plus la force. Elle savait ce qui risquait de lui arriver...encore si elle voulait fuire sa situation. Une foi dans les appartements de l'homme, elle prit la couverture qu'il lui donnait sans répondre, sans même le regarder. Elel cherchait vainement en elle la moindre trace de fiereté mais rien ne semblait se trouver encore dans son coeur.

Il l'attacha dehors mettant sous ses yeux les images de ce qu'elle avait vécu et les cris de la foule. Elle ferma les yeux détournant la tête mais à un moment, des gens virent la démonne sur le balcon et d'autre cris se firent entendre. Sifflements mérpisants, cris, nouveaux tires de pierres. La plupart lui envoyaient des remarques obscène comme quoi ils se chergeraient bien de son cas. Ils se moquaient d'elle tout autant qu'ils la haissait et la désirait contre leur peau.

La nuti se passa comme ça, sous les cris des gens qui lui hurlaient dessus la maudissant et se moquant d'elle en riant devant leurs filme.

Lorsque l'homme se réveilla, sa première réaction fut de se lever brusquement. Il se sentait étrangement bien, mais avait peur que tout ce qui s'était passé la veille n'avait été qu'un rêve. Pour s'en assurer, il vérifia la présence de son entrejambe et sortit sur le balcon. La démone était là. Hafen n'aurait su dire si elle dormait ou non. Il y avait des pierres éparpillées un peu partout, montrant que sa présence n'était pas passée inaperçue. A présent tout était calme, comme si il ne s'était rien passé. On l'avait déjà tellement humiliée et fait souffrir qu'on voyait mal ce qu'on pouvait lui faire d'autre. L'homme, d'une claque, la fit se réveiller ou, si elle l'était déjà, la fit réagir. Par contre, maintenant qu'il pouvait en disposer comme il le souhaitait, il ne tenait pas à gravement la blesser du point de vue physique.
Il lui enleva ses menottes et la ramena à l'intérieur, où il la força à s'asseoir sur une chaise et attacha ses chevilles aux pieds du meuble.

-J'irai te chercher quelques trucs pour que tu sois présentable. Je suis trop bon. Et à mon retour, tu m'offrias une belle distraction.

Soudain on frappa à la porte. Hafen alla ouvrir en maugréant. Son second se trouvait là, la mine préoccupée. Il le salua.

-Bonjour, chef.

-Qu'est-ce qu'il y a?

-C'est une dispute. Des gardes ne sont pas satisfaits de ne pas avoir pu profiter de la démone et sont jaloux des autres. Une bagarre menace d'éclater entre les deux groupes. Faudrait trouver une solution.

-Mais voyons, la solution se trouve ici même, dans ma chambre, toute fraîche encore. Attendez-moi là.

Il retourna dans sa chambre. Leur conversation s'était tenue à voix basse et Hafen estima que rien ne valait une mauvaise surprise pour bien commencer la journée, le tout étant de savoir pour qui la surprise serait mauvaise. Il s'addressa à Delauro.

-Le devoir m'appelle. Tu vas rester là. Je reviendrai seul ce soir.

Il n'avait jamais précisé qu'il ne reviendrait pas accompagné au cours de la journée.
Il sortit de l'appartement et se rendit en hâte dans le bâtiment des gardes. Heureusement, les belliqueux jaloux n'étaient pas très nombreux et les satisfaire ne demanderait pas beaucoup de temps. Ils avaient déjà commencer à se taper dessus et au moins la moitié d'entre eux portaient des blessures. Tous suaient et dégageaient une ôdeur étoufante.

"Voilà qui sera parfait" Se dit le chef en repensantà la demande d'Aurore.

-Messieurs, calmez-vous. Je viens négocier. Vous voulez un bon moment avec la démone? Rien que ça?

-Ouais, les autres y ont eut droit et pas nous, c'est pas juste.

-Qui a dit que vous n'y aviez pas droit? Elle est disponible et n'attend plus que vous.

Trente secondes plus tard, le petit groupe se retrouvait dans la chambre, la démone n'avait été pour l'instant qu'immobilisée et les gardes étaient impatients de se mettre à l'oeuvre. Ils haletaient tellement ils avaient courru rapidement. Le chef, pour augmenter son plaisir par celui de l'attente, avait décidé de remettre son propre tour à plus tard. Il avait chargé une soeur qui les avaient croisés de commander aux servicees du couvent une petite tenue sympa pour démone esclave, sachant qu'il allait passer les prochaines heures à simplement admirer le temps que pouvait durer une torture bien réussie. Ce serait le temps pour lui d'en imaginer de nouvelles.
Mais avant même que les gardes aient commencé ce qu'ils réclammait, une profonde déception s'empara de son esprit. Où donc était passé le sentiment de puissance, la profonde extase qu'il avait ressentie la veille? Il en ressentait certe une aujourd'hui, mais nettement moins forte. Il lui fallait de nouvelles formes de souffrances pour éviter que le feu ne s'éteigne. Se basant sur le fait que plus Delauro affichait sa peur, hurlait et gémissait, plus son plaisir était grand, une idée germa dans son esprit, mais elle était insuffisante pour égaler les précédentes si ce n'est par sa durée. Il se résolut à aller en demander à Aurore lorsque les gardes auraient libéré la chambre. Toute la fierté de la démonne ayant été anéantie, il lui était très difficile de détruire autre chose en elle.

Lyra resta attachée à la chaise regardant l'homme partire sans vraiment comprendre. Il avait dit qu'il reviendrait seul le soir? Pourquoi ne la blessait-il pas tout de suite? Elle ne comprenait plus. Sa haine farouche était-elle partie. Immobilisée sur sa chaise, elle n'eu d'autre choi que d'attendre en silence tirant sur ses liens inutilement toujours. Ce fut alors qu'il revint avec une quirielle de gardes. La démonne pâlit encore plus qu'avant. L'idée même que tou allait recommencerla fit trembler de tout son corps alors quelle refaisait une tentative pour s'enfuire. Mais non, les gardes s'avancèrent d'elle et quand le premier posa ses mains sur ses cuisses nues, elle crut bien qu'elle allait s'évanouire d'horreure et hurla avant même qu'il la touche.

Quand il commença son oeuvre, elle put voir le visage des autres rayonner à l'idée de profiter de tout ça. A chaque coup de rein, la douleur était plus forte et plus violente la faisant saigner et crier jusqu'à ne plus avoir de voix. Un par un, ils passèrent profitant au maximum du moment ravis de se coucher sur son corps et de l'avoir à leur merci. Aurore arriva alors dans la place. elle venait juste prendre des nouvelles mais un sourire s'afficha sur son visage quand elle vit la scène. Elle alla vers l'homme en souriant avant de s'assoir sur une chaise profiter de l'humiliation. Pour elle ce sentiments de joie sadique augmentait au lieu de diminuer. Plus Lyra était brisée, plus le spéctacle lui devenait délicieux.

Cette sensation était revenue d'un coup. A nouveau l'euphorie et à nouveau le même sentiment de puissance. Alfred crut comprendre. La première fois, Delauro était baillonnée et c'était son impuissance même à exprimer sa souffrance qui procurait cette sensation. Cette fois-ci, sans son baillon, elle l'exprimait clairement, dans un cri qui aurait été à glacer le sang si elle avait été une humaine. Ici, le son de sa voix, si pur, duquel exhalait tant de douleur, avait un effet tout à fait similaire, sauf qu'il n'y avait pas encore goûté. Maintenant qu'il avait retrouvé l'usage familier de ses parties intimes, il avait beaucoup moins de raisons de haïr la démone. Il continuait à la torturer pour ne pas que cette sensation totalement nouvelle et agréable ne le quitte, et pour faire plaisir à Aurore, elle qui avait tant fait pour lui.

-Tu es très utile, comme esclave. Tu pourras désormais servir à calmer d'autres différents comme celui-ci entre les gardes.

Il griffonna rapidemment un petit mot à l'attention des fabriquants d'accessoires du couvent, qu'il remit à un des gardes. Tous en avaient finit à présent. Le tout pour éviter que l'extase ne s'ammenuise était de rajouter une contrainte à la captive à chaque fois. Il pourrait la faire violer devant tout le couvent réuni, par des gardes au mains pleines de son sang à elle, ou encore en y ajoutant ce qu'il prévoyait d'y ajouter dans l'immédiat.

Les gardes sortirent, dociles et calmés. Mais à peine la porte se fut-elle refermée qu'une soeur entra et laissa un paquet devant la porte avant de repartir discrètement. Hafen prit le carton. Il était petit et ne pesait presque rien, ce qui indiquait clairement que ce qu'il contenait était tout aussi léger. Il vit même qu'ils en avaient confectionné deux, divisant ainsi la quantité de tissu par habit. C'était ce qu'il avait précisé, après tout: quelque chose de peu encombrant et de facile à enlever, tenue digne d'une esclave démone.

Le chef de section s'approcha de sa captive, lui carressant longuement chaque partie du corps, ne pouvant se passer de ce contact qu'il jugeait si doux et attisait son désir au plus haut point. Mais chaque chose en son temps. Il détacha Delauro et lui tendit une des tenues qui se trouvaient dans le carton, ne se donnant pas la peine de la déplier, attendant de voir à quoi elle ressemblait une fois que la démone l'aurait enfilée. Peut-être s'imaginerait-elle ainsi avoir enfin obtenu un instant de répit. Pendant qu'elle s'habillait, un bruit de pas se fit entendre dans le couloir. On y transportait visiblement quelque chose de lourd.

-La suite de madame est avancée, à ce que j'entend.

Les artisants avaient fabriqué une série de cages de toutes formes voilà plusieurs années. On en transportait une tout équipée. Elle était en forme de cage à oiseau cylindrique, avec une lourde porte pivotante à l'apparence néanmoins semblable à celles allant sur ce genre de cage. Elle était pourvue de boucles destinées à y attacher le prisonnier, et des plateaux équipés de pointes acérées pouvaient se placer à l'extérieur des barreaux, puis être rammenés vers l'intérieur afin de restreindre à sa guise l'espace où le captif pouvait se mouvoir sans s'écorcher profondément.

Alfred imagina cet objet entrer dans la vie de la démone. Passer des heures, voir des jours de calvaire, à à peine pouvoir bouger, tout en sachant que la seule chose pour laquelle on vous sortirait temporairement serait pour abuser de vous. Les porteurs entrèrent dans l'appartement. A nouveau il recommença à jubiler en y pensant.

-Déposez-la au fond, sur le balcon. Tournez l'entrée vers la façade du couvent, surtout. Ensuite laissez-nous. Tu peux rester si tu veux, Aurore.

Il se tourna alors vers Delauro. Cette fois il avait bel et bien l'intention d'en profiter une seconde fois. La même euphorie que la veile s'empara de lui, intense, lui provoquant de légers spasmes tandis qu'il s'approchait d'elle. L'idée de l'avoir enfin pour lui et nul autre le réjouissait. Ensuite il la mettrai dans la cage, où elle resterait seule, n'en sortant que pour lui procurer du plaisir, à lui-même ou à un de ses hommes méritants, toujours dans des circonstances différentes, ou bien si Aurore le lui demandait.

Il fallait dire que pour économise rle tissus, le tissus avait été économisé. L'ensemble était rouge recouvrant à peine la pointe de ses seins et son sexe laissant ses fesses et tout le reste de son corps totalement nu. Sur que question habillement, c'était pa strès décend, pas plus que dans une maison close.

La démonne tremblait en silence incapable de trouver un moyen de fuire. Plus de pouvoir, même plus de quoi se régénerer ou calmer la douleur. Rien aucune aide. Quand elel vit l'homem approcher, elle recula d'un pas. Mais la vue de la cage lui arracha tout espoir de rebellion qu'elle aurait pu avoir. Que faire face à ça? Rien. Elle était condamnée. Au moment ou l'homme s'approcha d'elle, Aurore intervint.

"Une seconde."

La scientifique s'avança et la démonne vit qu'à sa ceinture, elle portait une fleure de Lys. Elle se souvitn qu'elle en portait une hier aussi comme si elle avait adopter cette fleure. Lyra fronça les sourcils se disant qu'il y avait quelque chose d'étrange dans cet amour soudain pour cette plante mais elle n'eut pas le temps de plus y réfléchir que la femme l'avait attrapée par la mâchoire la regardant droit dans les yeux. Une lueure étrange y était. Du désaroit, de la douleur, de la haine et de l'amour. Encore d el'amour, un amoru blessé qu'elle cherchait à rompre mais dont le sort la retenait. Aurore recula avant de s'adresser à l'homme.

"Elle est plus faible qu'une enfant vous n'avez mêm epas besoin de liens. Je reviendrais plus tard."

Et elle fit demi-tour sortant en trombe sa fleure laissant un faible parfum dans la pièce.

Hafen réfléchit aux paroles d'Aurore. Les trouvant étrange puisqu'il avait détaché la démone. Elle n'avait plus de liens et il n'avait pas l'intention de lui en mettre, dans l'immédiat du moins.
Les soeurs avaient fait du bon travail en matière de couture: juste ce qu'il fallait. Le rouge s'harmonisant à merveille avec la couleur des cheveux de la démonne. Hafen estimat qu'elle pourrait garder sa couverture lorsqu'elle serait seule. Cet accès de pitié avait pour véritable objectif de rendre Delauro dépendante à cette pitié.

L'ôdeur qu'avait laissé la fleur de Lys rajoutait quelque chose de pimenté à son euphorie, comme si l'esprit d'Aurore s'infiltrait par ses narines, stimulant ses sensations. Aussitôt, Hafen courut vers la porte, qu'il ferma à double tour. Cette fois il entendait le faire dans les rêgles. Il poussa Delauro sur son vaste lit. Elle ne témoignait pas de résistance, comprenant sans doute que sa seule issue serait la cage dont la silhouette se dessinait sur le balcon.

-Si tu me satisfait pleinement, je pourrais éventuellement me laisser aller à la déplacer à l'intérieur de l'appartement, mais il te faudra bien le mériter.

L'homme prit la peine de se déshabiller pour augmenter le plus possible la surface de contact entre lui et elle durant l'acte. Lentement, se tenant au dessus d'elle, il approcha sa tête de celle de Delauro, et posa ses lèvres sur les siennes, mettant cette fois également le sens du goût à contribution. Il lui ôta son cache-sexe avant que leurs corps ne se joignent comme la veille. L'euphorie en était à nouveau à son paroxysme, plus forte que jamais. Ce fut à ce moment là qu'il réalisa que jamais plus il ne pourrait se passer d'elle. Il aurait préféré mourrir plutôt que de se retrouver n'importe où ailleurs que dans sa situations, avec Delauro à sa merci, dont il pouvait disposer quand il le souhaitait, plutôt que d'échapper au paradis qu'offrait le contact de sa merveilleuse poitrine, à la joie pure de sentir son impuissance conjuguée au doux parfum qu'elle exhalait à plein nez, à la profondeur de ses yeux magnifiques juste en face des siens, au goût légèrement sucré que leur baiser lui laissait dans la bouche. Sûrement allait-elle même se mettre à crier, tenter de répandre sa douleur dans l'air ambiant, ce qui, au contraire, n'aurait pour d'autre effet que d'accentuer son bien-être à lui et son malaise à elle. Conscient de cela, il passa une main derrière le dos de la captive, là où le pieux avait été enfoncé lorsqu'ils se trouvaient dans la caverne. Il glissa ses doigts sur la plaie, qui était loin d'être cicatrisée, et appliqua une forte pression, ce qui arracha un cri à la démone.

Lyra hurla quand l'homme passa sa main sous sa plaie encore ouverte. Un cri plus faible que les autres pourtant. Elle retomba ensuite sans force sur les couvertures. Ce fut à ce moment que tout changea en elle. Une voix, le ton était celui d'un petite fille qu'elle avait bien connu avant.

*Allons allons Lyra. Tu vas encore hurler et pleurer sur ton sort? Ce que tu es bête, réagit maintenant ma belle. C'est peut être la première foi qu'on te viole mais c'est pas la première foi que tu couche pour avoir ce que tu veux. Bouge Lyra.*

La démonne cligna des yeux regardant l'homme c'était vrai. elle n'avait plus de pouvoir mais il lui restait sa personnalité après tout. Sa vie, son corps. Humaine mais vivante. elle posa ses mains sur les joues de l'homme d'un coup et sans prévenir, l'embrassa. De la passion, de la douceur et tout ce qu'il fallait pour faire un vrai baiser pasionné. Elle passa ensuite une main dans le dos de l'homme et passa ses jambes autour de sa taille avec dans les yeux un étincelle étrange et provocatrice.

"Tu me veux alors prend moi. N'ésite plus."

Elle ressera l'étreinte de ses jambes et l'embrassa dans le cou.

"Je vais te montrer la luxure mon ami tu vas en avoir le souffle coupé. Tu croyait jouire je vais te montrer le talent de mon expérience dans le domaine."

Le chef de section fut presque surprit de l'entendre prendre la parole. Il fut tout d'abord assailli par un sentiment de répulsion. Si Delauro commençait à éprouver du plaisir à coucher avec lui, sa douleur se calmerait et, par conséquent, son bien-être à lui.

-Hé...

Mais, soudain, il s'aperçut qu'il était entrainé par les mouvement continus et énergiques de la démonne, comme au rythme d'une musique endiablée. Il fallait s'y habituer. Mais bientôt, chaque roulement de hanche lui soulevait une vague d'extase. Il ne pensait plus à rien. Son esprit se vidait de toute aversion contre la démone. La tête lui tournait, il la rejeta violemment en arrière, comme pour prendre son élan, puis la fourra entre les seins de sa captive, ils étaient chauds et accueillants, comme un enfant considérerait son oreiller. Puis il remonta lentement la tête pour l'embrasser encore une fois. Les rôles s'inversaient. Ils effectuèrent un demi tour sur le lit. Elle était au dessus de lui, à présent, et il se laissait entrainer par sa ronde endiablée. Leurs corps fusionnaient avec bien plus de fougue et de passion qu'avec aucun garde.

Jusqu'à présent, elle s'était contentée de se laisser faire. Surtout parce qu'elle n'avait pas le choix. Mais c'était aussi la première fois qu'elle était parfaitement libre de ses mouvements. Cela ressemblait de moins en moins à un viol. Il la regarda dans ses yeux profonds. Il ne fallait pas qu'elle croie que cette soudaine vigueur lui ferait échapper à son statut d'esclave ni à la cage, dont il se dit néanmoins qu'il la déplacerait à l'intérieur de l'appartement, comme il l'avait dit à Delauro. Si lui la gardait pour le plaisir de la posséder, il la torturait toujours pour Aurore, par gratitude de ce que la scientifque avait fait pour lui.

"Et je n'ai pas l'intention de la décevoir. Tu n'y échapperas donc pas."

Continuant à l'embrasser et l'entrainant dans un balet de plaisire, la démonne prenait de l'assurance rapidement poussant l'homem aux limites de l'extase plusieurs foi et lui reprenant son plaisir pour fair durer la danse. Pendant presque une demi-heure elle continua son petit jeu le poussant à bout de souffle et ce ne fut que quand elle sentit qu'il n'en pousait plujs qu'elle lui offrit l'instant supreme tout en l'embrassant avec une fougue incroyable. Elle le laissa ensuite retomber sur les draps alors qu'elle s'asseyait sur le bord du lit.

"Tu ne tiens pas encore très longtemps. Ce n'est pas grave. Un échantillon au début ne fait jamais de mal. Dès demain je t'apprendrais les choses sérieuses. Tu verras à quel point je peux être douée mon amour."

Des étoiles brillaient dans les yeux de l'homme. Rien à dire: il avait touché plus haut que tout ce qu'il avait vécu jusqu'à cet instant -certe bref- et qu'il n'imaginerait jamais qu'il pourrait vivre un jour. Et elle lui promettait mieux pendant plus longtemps!

-Ce soir, tu me le montreras ce soir...

Hafen se releva. Il titubait légèrement, se sentant plus léger qu'à l'ordinaire. L'avait-elle tant fait bouger qu'il en avait perdu du poids? Cela n'avait pas d'importance. Les mains tremblante, il se rhabilla.

-Je t'avais dit ce que je ferai si jamais tu me satisfaisait. Tu as été plus que convainquante.

Il sortit en trombe, refermant la porte derrière lui, alla demander à son second et un autre garde de venir l'aider. Ils revinrent tous les trois dans l'appartement. La démone était toujours sur le lit, se couvrant avec les draps. En voyant l'état dans lequel se trouvaient ceux-ci, le second ne put s'empêcher de regarder Delauro avec une profonde envie. Ils sortirent sur le balcon, prirent la lourde cage et la ramenèrent à l'intérieur, face à la fenêtre, à côté du lit. Hafen prit ensuite la clé et l'ouvrit. Le second ne manqua pas de l'identifier pour venir rendre visite à la prisonnière au cas où le chef serait absent.

-Bon, et bien merci. Fit celui-ci, les idées toujours confuses.

Mais les deux hommes refusaient de s'en aller. Ils regardaient la démone, attendant impatiemment le moment où elle sortirait entièrement de sous les draps. Le chef les vit, et donna à Delauro ce que les soeurs avaient cousu pour elle. Il voulait l'avoir pour lui seul, désormais. Plus question de s'en servir pour calmer les gardes, et donc que ceux-ci ne la regardent trop.
Voyant qu'on ne voulait toujours pas lui ficher la paix, il finit par sortir la démone de force du lit et la poussa dans la cage. Qu'est-ce qu'on allait penser? Qu'il était faible? Il refusait de se rabaisser à cela. D'un autre côté, fermer la cage serait comme enfermer un oiseau, un être fait pour la liberté. Ce fut la pensée d'Aurore qui le poussa à tourner le verrou.
Cette fois il congédia vivement les gardes, et parla à la captive, craignant de se sentir coupable d'ingratitude.

-Mon devoir m'y oblige. J'ai une dette envers quelqu'un et je compte bien la payer.

Il rentra les plaques hérissées de pointes, les laissant non loin des bords de la cage afin de restreindre ses mouvements, mais pas trop, puis s'en alla travailler, maintenant qu'il était guéri.

La démonne se retrouva dans la cage mais un sourire ornait ses lèvres quand l'homme sortit. Il venait de montrer à Lyra à quel point il ne tenait plus à trop la faire souffrire tant qu'elle continuerais son numéro et ça tombait bien, elle allait continuer encore pendant un moment. La démonne toucha une point du bout des doigts sans pour autant se couper dessus tout en regardant la salle vide. Aurore...elle allait lui payer cet affront. Très cher. Si l'homme lui expliquait ce qu'il avait fai tà la démonne elle sentait que le jeu allait monter encore d'un cran mais maintenant, Lyra était en plein combat. Plus soumise ni dépassée mais stratège, reprennant les reines de sa vie.

"Allons Aurore, vient donc jouer à mon jeu on verra qui gagne."

Toutes les missions avaient été suspendues.
La ligne astrale se manifestait à nouveau. Quelque chose la perturbait. Personne ne pouvait expliquer le phénomène. Le couvent reçut un appel radio de la part du couvent de New York leur recommandant d'être sur leurs gardes. Des choses étranges pouvaient se passer dans les trois prochains jours. Impossible d'atteindre plus de précisions. Le couvent entier était en agitation. Hafen ordonnait l'organisation de la résistance avec professionnalisme. Rien n'était laissé au hasard. Si une menace inconnue mais sérieuse se manifestait, il leur fallait être prêts.

Tout ceci eut pour conséquence que Hafen ne se sentait pas au sommet de sa forme à la fin de la journée, lorsqu'il regagna sa chambre. Son devoir de protéger le couvent des démons en liberté avec leurs pouvoirs avait peu à peu écarté Delauro, en cage et sans pouvoirs. Ce ne fut qu'une fois retourné dans la chambre et qu'il ait aperçut sa captive qu'il se rappela de ce qu'elle lui avait promi. De toute évidence, elle l'attendait.

-Nous allons encore passer de très bons moments, toi et moi.

Il sortit la clé de sa poche, la mit dans la serrure, avant de perdre connaissance et de s'effondrer sur le sol. Une fléchette l'avait atteint en plein cou. le tireur, son second, se tenait devant la porte. Une expression de folie sur son visage. Après avoir placé le chef bien confortablement sur son lit, il observa la démone.

-Passer de très bons moments, hein? Désolé de vous contredire, chef, mais je n'ai pas la moindre envie de vous laisser profiter de votre prise tout seul.

Il ouvrit la cage tout en humant le parfum de Delauro. La prenant par le cou, il la sortit violemment et la poussa vers la porte. Elle n'était plus qu'à quelques mêtres lorsqu'il sentit quelque chose se prendre dans ses jambes, le faisant tomber surla démone. Hafen se tenait debout, parfaitement réveillé, une expression de haine sur le visage. Il tenait la fléchette entre ses doigts. Une fine couche de son gilet lui protégeait le cou en permanence.

-Alors comme ça tu croyais me la ravir aussi facilement. Tu n'est qu'un débutant. Tu ne peux pas savoir à quel point c'était stupide de tenter de m'endormir. Tu ferais mieux d'aller aider les autres.

Il poussa son second hors de la chambre et ferma les portes et les fenêtres, s'isolant complètement.

-Je te laisse du temps à la salle de bain pour te faire belle. Et tu as intérêt à me donner autant de plaisir que tu me l'as promit, ou je te prète aux gardes et te laisse plus longtemps dans une cage plus restreinte.

Lyra regarda en silence la scène. Si l'homme avait réussit son coup, une nouvelle oportunité se serait offerte à elle. Mais tant pis pour le moment. Se redressant alors, elle ignora l'ordre d'aller dans la salle de bain et passa un bras autour du cou de l'homme lui murmurant quelques mots à l'oreille.

"Tu m'as l'air crevé. Si je te faisait à manger. Si tu le veux, je mangerais devant toi pour te prouver qu'il n'y a aucun poison. Qu'es ce que tu en dit. Après manger je t'enverrais au septième ciel."

(HJ: Pas d'inspi)

Le chef de section ne répondit pas. Son cou le picotait légèrement. Il constata avec inquiétude qu'un morceau de la fléchette s'était cassé et avait passé la protection, lui administrant une dose moins forte. Il ne lui fallait pas rester là. Sa conscience s'échappait. Si il restait évanoui enfermé avec la démonne, il ne savait pas ce qu'il se passerait. Se dirigeant vers la porte, il l'ouvrit et s'effondra ensuite. Le bruit du choc attira l'attention du second qui n'avait pas encor quitté le couloir.

"J'ai eu tort de penser pouvoir t'endormir? Je n'en suis pas si sûr."

Sans penser à la conséquence de ses actes, il entra dans la chambre, saisit la démonne et enferma son chef.

-Tu seras à nous, désormais. Plein de gardes te réclament encore. Je vais te conduire à notre planque.

Il l'ammena dans le garage du couvent. Le passage de Delauro souleva comme d'habitude des injures et des pierres qu'on lui jetait. Une fois montés dans un véhicule, le second attacha la démonne sur la banquette arrière et se mit en route, prenant la direction des quartiers mal famés qui avoisinnaient ceux de magdala.

Lyra se laissa assez faire. Elle fit mine de résister deux ou trois fois mais laissa vite tomber. Une foi dans le camion, elle fixa l'homme du regard en silence pendant un long moment. ce crétin avait tout gâché. Encore une soirée et elle se serait enfuie en tuant Aurore mais ce crétin contrariait fortement ses plans.

"Dit moi soldat, tu ne veux pas venir me voir un peu. Se serais dommage de ne pas passer le premier après tous les efforts que tu as fais pour me sortire du couvent. Peux être que si tu es solide tu sera mon favorit à qui je ferais connaître ce que c'est que l'amour dans les bras d'un être inumain comme moi."

Cet imbécile avait le mérite d'être beau à voir et cette foi, se ne serait pas uniquement par besoin qu'elle se donnerais à lui. La luxure était un de ses péchers favorit et ce petit mignon lui donnait faim.

"N'ait pas peur, puceau, je ne mord que sur demande."

Le second réfléchit du plus qu'il put à ce que la démonne lui proposait. Si il comprenait bien, elle lui disait ne pas mordre et vouloir coucher avec lui. Tandis qu'il pensait sans répondre, une voiture faillit les percuter à un carrefour. L'homme arrosa l'autre conducteurs d'injures multiples avant de se ranger sur le trotoir. Il l'avait enlevée pour ça, non? Il avait le rang le plus élevé et il avait prit le plus de risques. Aucune raison que ses complices passent avant.

Il rejoignit Delauro sur la banquette arrière. La première chose qu'il fit fut de lui balader un couteau au dessus du cou. Il paraissait prêt à la blesser.

-Ne me traite pas de puceau! Tu es peut-être plus vieille que moi, mais ne crois pas que je n'ai aucune culture.

Il la détacha. La banquette était étroite, il leur serait difficile de tenir là dessus, mais si elle estimait que ce serait suffisant, pourquoi ne pas profiter de ses siècles d'expérience.

-Montre moi ce que tu sais faire, démonne.

Lyra sourit en regardant ses mains libres. Enfin, enfin son heure venait. Elle souir tà l'homme plaquant ses lèvres contres les siennes avec fougue et presque violence. Elle l'aida en vitesse à ôter son haut et détacher son pantalon ce qui ne fut pas long. En quelques secondes, l'homme au comble du bohneur se laissait pousser sur la banquette par la démonne qui souriait d'un air lubrique. Elle s'avança vers lui plaquant se smains sur ses épaules ses maisn prenant prise comme les serres d'un oiseau de proie alors que son dos se courbait à la manière d'un félin prêt à frapper. Elle lâcha une de ses épaules et plaqua sa main contre son front un moment avant d'embrasser l'homme dans le cou. Soudain, elle laissa son front relevant un peu la tête poru murmurer une simple phrase à l'oreille de l'homme d'une voix sensuelle. La plus sensuelle qu'il n'entendra jamais.

"Vous avez fais une erreure. Je ne suis pas faible, juste affaiblie."

L'homme voultu réagire mais pas un son, pas une protestation ne s'échappa de ses lèvres. Si un cri se trouvait dans sa gorge il avait roulà par terre entrainer par le torent de sang qui coulait de l'ouverture béante qui le traversait comme un collier. La démonne, couteau en main, recula sa main en serre lâchant un cadavre qui retomba lourdement sur le sol abimer du véhicule. Lyra sourit, recula, et s'approcha des habits abandonnés. Il était temps de mettre en place sa vengeance

Habillée de vêtements du garde, Lyra arriva à Magdala. Une casquette réglementaire bien ancrée sur son visage et un badge en bonne en due forme lui ouvrires les portes dont elle avait besoin. En à peine quelques minutes, elle fut arrivée face à une salle de réunion qu'elle connaissait bien. La porte blance et lisse n'offrait qu'une poingé en cuivre pour décoration. Poussant l'entrée, la démonne entra dans la pièce. Une table blanche, en plastique et ronde était an centre et plusieurs chaise dans le même style que la table venaient donner place à de nombreux visiteurs potentiels. Sur l'unique fauteuil rouge, se trouvait une femme qui regardait par la baie vitrée l'immense couvent tout en jouant du bout des doigts avec une fleure...une fleure de Lys.

"Je savais que tu viendrais ici dès que tu serais libre."

"Notre première foi. On a filer des douches pour venir dans ce coin. Un beau souvenir."

Le fauteuil se tourna faisant enfin face à la porte laissant voir Aurore. Le soleil commençait à se couche lançant des éclats de couleur rouges, oranges et jaune sur son visage et ses cheveux. Sa peau était plus brune, dorée par les lueurs fugaces. La traitresse était belle comme un ange surgit du palier du crépuscule. L'Aurore venait de prendre place au crépuscule. Son ennemis, son opposé. La démonne représentait la nuit mortelle qui venait avaler toutes ces lueures magnifiques. Fatalité de la vie, fatalité de la mort, fatalité d'un cycle sans fin.

"Tu m'aimais alors."

"Tu m'as forcé à t'aimer pour calmer ta douleur morbide."

"De quoi tu parles Aurore? Tu as changé, je n'ai jamais sut pourquoi."

La scientifique rit un peu. Pas qu'elle s'amusait mais plus un rire étrange, teint de regrets. Elle se leva en silence et avança vers la démonne sortant un pistolet et le tendant face à Lyra.

"J'ai tout vu chez Jeff. Tout. J'arrive pas à croire ce que tu as fait. Ce que tu M'AS fait."

Des larmes roulaient sur ses joues. Lyra avançait toujours sans prendre garde au canon. Les bras légèrement écarter de son torse comme pour montrer qu'elle n'était pas armée. La tombe? C'était tout ce qu'elle avait put voir...ça expliquait les fleures de Lys. C'est à ce moment là qu'elle se rendit compte que tout un tas de ses fleures étaient entassées dans un coin de la pièce. Aurore l'attendait depuis longtemps en fait. Elle attendait cet affrontement dans un coin loin des autres gardes, les animeaux se cachent pour mourire.

"Aurore..."

"Je l'ai vu ce nom. Le nom de ta fille..."

"Aurore..."

Lyra s'avança encore d'un pas et la scientifique serra plus fort son arme vers son torse. Ses bras tremblaient violemment maintenant alors que sa voix montait d'un ton, se transformant presque en cri hystérique. De plus en plus fort, de plus en plus haut, de plus en plus de larmes.

"...celle que tu as pardus juste après ta naissance..."

"...Aurore..."

"...CELLE POUR LAQUELLE TU ES TOUJOURS EN DEUIL..."

"...AURORE..."

"...CE NOM...AURORE!!!!"

La démonne n'était plus qu'à quelques centimètres d'elle, son torse touchant le canon de l'arme quand la scientifique avait hurlé. Lyra avait dégager son couteau, celui volé au garde et l'avait planté dans le torse de son...dans le torse d'Aurore, de l'aurore, de la femme remplie de couleurs et de larmes. La scientifique lâcha son arme regardant bêtement la lame qui lui détruisait les chaires. Elle cligna des yeux et ses genoux lâchèrent sous son poids l'entrainant par terre, ses larmes restant suspendus une seconde en l'air dans son sillage se faisant frapper par la lumière du soleil mourrant ouvrant des arcs-en-ciel sombre et sans couleurs claires.

La démonne rattrapa le corps de la scientifique avant qu'il ne heurte le sol. Lyra à genoux par terre soutenant sa victime agonissante. Un peu de sang coulait de ses lèvres et glissant le long de sa mâchoire. A voix basse, elle regarda son assassin en murmurant difficilement.

"Pourquoi tu m'as fait ça?...Pourquoi...parce que je suis...comme...ton enfant...tu la voyais...en moi...tu m'aimais pas...elle.......si....pas..........moi"

"Elle ne s'appelait pas Aurore."

La scientifique écarquilla les yeux.

"Si...ai...vu."

"Non, elle s'appelait Séréna. Tu as vu ce que Jeff t'as fait croire. Il a eu ce qu'il voulait et on a été manipulée. Je t'ai tué et mes cornes me reviennent."

Aurore n'entendit pas la fin de sa phrase. Déjà, elle brillait d'une aura jaune comme les éclat du crépuscule. Les pouvoirs de Lyra se redressèrent hors de son corps pour retourner dans celui de la démonne. Séréna...le nom de sa fille défunte. Aurore...le nom de sa contractante manipulée et trahie. Le pouvoir coulait en elle, la joie plus. Puissance incroyable, haine, répugnance tout aussi fortes.

"Adieu Aurore. Adieu raison, adieu humanités. Je vous laisse."

Elle reposa la corps sur le sol teinté de sang. Elle se redressa ouvrant ses ailes, deux rayons d'énergie se concentrant dans ses mains. La reines sanglante prenait le relais sur la lumière du soleil maintenant assissiné par les ténébres de la nuit.

De l'extérieure du bâtiments, on vit un rayons d'énergie pure détruire tout une aile de Magdala. Au milieu des décombres, entre la poussière, se tenait la silhouette droite et fière d'une démonne emplie de vengeance.

C'est sûr, tout le monde s'attendait à une menace imminente, mais personne n'aurait même pu imaginer que celle-ci se déclarerait au sein même du couvent. L'alarme sonna. Tous les gardes disponibles se mobilisèrent pour secourir les blessés. Les soeurs, furent prètes à leur poste d'infirmière cinq secondes après s'être remises du choc. La foule accourait en direction des décombres. On aurait pu croire que toute cette agitation était désordonnée, mais elle suivait un ordre bien précis. Chacun ayant sa tâche particulière. Ils s'étaient suffisammant entrainés pour ne pas avoir besoin de chef ni de son second. D'ailleurs personne ne remarqua leur absence.

Mais quelque chose les arrêta dans leur élan. Une ombre au milieu du nuage de poussière dégagée. Cette ombre se révéla plus clairement comme étant une silhouette féminine, que tout le monde commençait à connaître. Sauf que celle-ci était bien différent de la créature faible dont ils avaient le souvenir. La puissance qu'elle dégageait maintenait à distance toute activité. Certains essayaient en vain de rejoindre les décombres afin d'aller secourir leurs proches, mais leur corps refusaient de leur obéir tant cette vue était inquiétante. Beaucoup commençaient sérieusement à s'inquiéter. D'autant plus que la démone semblait manifester son humeur par des étincelles dansant autour d'elle. Plus personne ne bougea, on entendait les cris d'enfants en pleurs tandis que tout fixaient la lueur de vengeance scintillant dans le regard de Delauro.

Arriva alors le véritable dirigeant du couvent. Il avait passé la soixantaine, mais ses yeux exprimaient une très grande sagesse, accumulée par ses années d'expérience. Une expression de crainte dépitée s'afficha sur son visage lorsqu'il constata les dégats et l'impuissance de ceux qui essayaient de sauver des vies. Ignorant sa peur, il s'avança à quelques mêtres de ce qui avait été autrefois une aile du couvent dont il avait la charge. Sa voix était suppliante.

-Laisse approcher mes hommes. Je t'en conjure! Ne prive pas tant d'enfants de leurs parents, tant d'époux de leurs bien aimées. Ne sépare pas tant d'amis. Tu feras de moi tout ce que tu voudras, mais ne fait pas couler plus de sang.

La démonne toisa l'homme un moment. Il osait lui demander faveur après la manière dont elle avait traitée par les siens. Lui qui n'avait rien fait pour l'empêcher, rien fait pour arrêter ses homme voulait la stopper. Oh, il méritait bien qu'elle détruise tout cet endroit. Tendant une main devant elle, Lyra rassembla un peu d'énergie au bout de ses doigts. Infime pour elle gigantesque pour d'autres. Visant l'homme, elle sourit de manière cruelle quand...

*Oh, ne fait pas ça. Ne sépare pas d'autres parents de leurs enfants. Ecoute cet homme et frappe ou tu doix. Toi la reine sanglante, je t'en supplie, referme ta puissance dans un coin de ton être et ne laisse pas la folie gagner à nouveau.*

Le bras de la démonne retomba le long de son corps. Oui, elle devait se calmer mais partire sans vengeance lui était insuportable. Elle parla à l'homme en face d'elle.

"Tu as de la chance que ton corps appele de la pitié à mon âme. Mais je ne partirais pas sans vengeance. Que chacun des gardes ayant posé la main sur moi soit renvoyés, que l'homme qui m'as enfermée me soit livré à ma discretion et que tous, vous quittiez le couvent avant la fin de l'heure. Je vais détruire ce lieu mais j'épargnerais ceux qui seront partit et ma haine envers cet endroit sera vengée."

Ce que demandait la démone le brisait. Il avait consacré les trois quarts de sa vie à s'occuper de ce couvent pour le voir être réduit à néant. Une larme coula le long de ses joues lorsqu'il fit signe à la foule d'évacuer.

Il dépêcha un groupe de gardes pour retrouver Hafen. Si il l'avait laissé faire, c'était à cause de la pitié qu'il s'était mit à inspirer. Le voir si vulnérable bloquait toute opposition à ses actes. Mais pourquoi l'avoir laissé torturer la démonne après qu'il ait été guéri? On lui avait enseigné toute sa vie à détester et détruire la menace démoniaque. Seulement maintenant il le regrettait.

Personne ne discuta. Ils avaient une heure. L'organisation reprit, si ce n'est que l'infirmerie se déplaçait à présent à cinq cent mètres du couvent. Les décombres étaient fouillés ainsi que la partie du bâtiment encore intacte pour trouver d'éventuelles personnes oubliées ou des enfants.

Hafen fut rammené, encore insonscient, et laissé quelques mètres devant la démonne. Les gardes qui avaient touché Delauro furent vivement chassé par la foule. Aucun n'avait de famille ici. Le temps était à présent écoulé et tout le monde était rassemblé sur une coline proche. A l'aide d'une longue vue, le responsable voyait la silhouette de la démone et de Hafen. Il allait se passer quelque chose. Le reste de l'enceinte était déserte. Il pouvait voir, près de lui, une femme qui pleurait car elle n'avait pas retrouvé ses jumeaux et son mari, qui se trouvaient dans l'aile détruite. L'homme ne put s'empêcher de sangloter, regardant impuissant le complexe qui était sur le point d'être anéanti. Il voulait graver cette image en lui à tout jamais.

"Adieu, fière icône de magdala."

La démonne s'approcha d'Hafen d'un pas en apparence très calme. Elle s'accroupit juste à côté de lui et d'une lueure blanche, jetée sur son dos et y laissant une plaine brulée, elle le réveilla. L'homme hurla en reprenant connaissance et quand il vit la démonne, toute couleur fuit son visage. Lyra tendit une main devant elle et des lumière bleues sortirent de son corps pour former un sphère dans le creux de sa main. Elle souriait presque. Un sourire rassurant, doux comme celui d'une mère. De sa main libre, elle écarta quelques mèches de cheveux du visage de l'homme effrayé.

"Allons, n'ait pas peur. Je vais juste te rendre toute la douleur que j'ai enduré depuis que je suis entrée ici. Rien de plus."

Elle saisit alors d'un coup la nuque de l'homme avec une violence assez grande pour lui broyer les muscles simplement de la pression de sa main. Il hurla une breve foi à ce contacte mais quand elle enfonça la sphère du bout des doigts, doucement, précautieusement, dans le front de son ancien bourreau ce hurlement de douleur devient un cri si déchirant que pour ceux qui n'assistaient pas à la scène, on pouvait croire qu'il venait d'un animal étrange et monstreux.

Elle le lâcha. Son corps retomba inerte sur les pierres détruites de l'ancienne ailes. Mort de douleur, pas très agréable comme situation. Se redressant, elle rechargea un rayon d'énergie comme auparavent pour cette foi anéhantire ce lieu.

"AAAAAAAH!"

La lumière du rayon mourut dans sa paume alors qu'elle se retournait. Un enfant était là. Un petit garçon agenouillé à côté d'un autre gamin avec exactement le même visage. Un des deux était sous une pierre, totalement broyé et d'ailleurs déjà mort mais son fère, son jumeau, était à ses côtés et pleurait en voulant le réveiller.

"Que fais tu là gamin? J'ai dit à tout le monde de partire sous peine de mort."

Le petite pleura de plus belle secouant son frère de nouveau en se recroquevillant sur lui même devant Lyra qui avançait maintenant vers lui.

"Je...mon fère...pitié...il...il a besoin d'aide..."

"Toi aussi."

Répondit-elle simplement en voyant qu'il était aussi salement amoché. Le petite serra le corps de son frère contre lui en pleurant dessus ses larmes laissant des sillons claires sur leurs deux corps couverts de crasse et de sang. Il ne comprenait pas que son frère ne soit plus. La démonne s'approcha encore de lui se mettant à genoux juste à côté du vivant. Le tuer...l'instinct de le tuer était venu d'un coup, dès le moment ou elle l'avait vu. L'aider...l'instinct de l'aider était né de quelque chose d'autre.

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"Elle ne s'appelait pas Aurore."

La scientifique écarquilla les yeux.

"Si...ai...vu."

"Non, elle s'appelait Séréna. Tu as vu ce que Jeff t'as fait croire. Il a eu ce qu'il voulait et on a été manipulée. Je t'ai tué et mes cornes me reviennent."

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Oui, avoir été mère était peut être la clef pour calmer son instinct de monstre. Elle passa une main dans les cheveux du garçon qui frisonna en pleurant de plus belle.

"Me tuez pas. Mon...mon frère...comment il fera tout seul?"

"Tu n'as pas peur pour toi gamin?"

Mais l'enfant ressera le corps de son jumeau en gémissant comme quoi son frère avait besoin de lui. Comme il devait se réveiller et que s'il n'était pas là, il ne saurait pas comment faire. Oui, son frère avait besoin de lui, il en prenait soin. Oui, il était l'aîné et même de peu il s'occupait de lui. Son frère...son frère...son frère. Besoin de lui, toujours. Prendre soin.

Son discour perdait de cohérence au fur et à mesure. La démonne lui attrapa alors le bras forçant l'enfant à lâcher le corps de son frère.

"Tu as peur de moi?"

"Vous êtes une démonne...mauvaise...laissez mon frère s'il vous plaît."

"Pourquoi je suis mauvaise?"

"Papa disait toujours, les démons pas gentils, pas gentils...mais mon petit frère il est pas méchant. Laissez le."

Elle serra l'enfant contre elle l'arrachant au cadavre que le petit cherchait à attraper en tendant les mains vers le petit corps. Alors, Lyra tendit sa main laissant apparaître un symbole. Une sorte de fée qui dansait avec un dragon. Un pendetif qui s'accrocha à une fine chaine d'un métal inconnu.

"Voici une partie de mon âme petit. Je te la donne parce que tu viens de perdre une partie de la tienne. Nous somme liés maintenant et si tu as besoin de mon aide je viendrais te protéger en échange, si je perd ma raison, tends ce médaillon face à ma folie et ramène moi à mon rôle de gardienne. N'oublie pas que je suis dangereuse et souvent cruelle mais maintenant que tu devient une partie de moi, pense par toi même petit. Accepte tu ce collier?"

"Mon frère, mon frère..."

"Gamin! Ton nom!"

"...Innés."

"Innés, ton frère n'est plus d'ici."

Elle lui donna le médaillon et se redressa le lâchant. Déployant ses ailes, elle prit son envole sans faire plus de dégats en ce lieu. Le petit venait de lui couper tout envie. Elle venait de voir son crime, elle devait l'affronter. Laisse tomber la vengeance Lyra, ce n'est pas les coupables qui en souffrent.

Que se passait-il? Pourquoi la puissante déflagration à laquelle se serait attendu tellement de monde ne venait-elle pas? Le dirigeant avait assisté à la scène de la mort violente de Hafen et fut content de se trouver assez loin pour ne pas pouvoir entendre le cri de douleur qui accompagnait son expression, dont la vue était déjà difficile à supporter. Il se rappela ce qu'il connaissait de la vie de l'homme. Toute sa famille avait été tuée par un groupe de pêcheurs qui avaient besoin de leur maison. Alfred aussi aurait été tué si magdala n'était pas intervenu. Il l'avait personnellement sauvé, comme il l'avait fait avec de nombreux orphelins. L'homme avait toujours manifesté une irrépressible haine envers toute entité démoniaque. Cela lui arrivait fréquemment de perdre la raison pour la retrouver quelques minutes plus tard. Il était devenu chef de la section du laboratoire pour mieux trouver le moyen de les combattre. C'était ce qu'il y avait de remarquable à savoir sur lui. Le dirigeant se découvrit à la mémoire d'un simple enfant qui fut dépassé par les événements.

-Tu aurais pu accomplir de grandes choses, mais ta folie l'a emporté. Peut-être est-ce mieux comme ça.

A présent, la démonne regardait quelque chose qu'il ne pouvait pas voir dans le tas de décombres. On pouvait voir qu'elle parlait. Elle faisait quelque chose tout en accompagnant ses paroles, mais l'ensemble était flou, comme si quelque chose ne voulait pas que d'autres personnes voient ce qu'il se passait. Enfin, la démonne prit son envol et disparu de leur vue aussitôt. Ce fut tout, rien de plus ne fut détruit. Cela émut le chef du couvent, se rappelant une des leçons fondamentales qu'on lui avait enseigné: à côté de démons de cette puissance, il fallait, en tant qu'humain, rester parfaitement humble, sous peine de subir les conséquences de son orgueil. Prudemment, chacun regagna son poste. On ne pouvait pas dire qu'ils étaient tout à fait prèts à affronter la menace dont on les avait prévenu depuis New York. Il leur fallait réparer au plus vite et soigner les blessés. La mère des jumeaux gémissait, en larmes, serrant son fils mort dans ses bras, puis, heureuse de retrouver son frère, elle le serra tendrement, soulagée de ne pas tout avoir perdu. Le garçon semblait ailleurs, mais il vint bien vite pleurer dans les bras de sa mère. Personne, dans la joie et l'euphorie générale, ne s'aperçut qu'il manquait un corps qui aurait du se trouver visible, et pas n'importe lequel.

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Il faisait totalement noir. Aucun bruit ne se faisait entendre, pas un souffle de vent, aucun repère. Tout était calme. Pourtant l'homme avait les yeux ouverts. Malgré cela, il ne paniquait pas. La douleur avait disparu, c'était le principal. Et, de toute façon, elle avait finit par atteindre un tel degré de souffrance qu'il avait finit par passer le stade de la douleur, ne sentant plus grand chose. Il avait tiré la simple conclusion de sa situation qu'il était mort. Pourtant, il lui semblait qu'il n'avançait pas, qu'il restait coincé là, dans ce noir inquiétant. Il essaya, en désespoir de cause, de prononcer quelques mots. A sa grande surprise, ceci marcha.

-Euh...il y a quelqu'un?

Une voix lui répondit.

-Bienvenue, monsieur Hafen.

-Qui êtes-vous, où suis-je?

-Vous n'avez pas besoin de savoir qui je suis. Vous êtes en chemin vers l'endroit où se rendent les âmes des morts. En direction de la ligne astrale. Je ne puis vous dire ce qu'il adviendra de votre esprit une fois que vous l'aurez atteint, car je l'ignore. Mais j'ai pu stopper votre course.

-Et pourquoi cela?

-Dès que j'ai pu percevoir l'état des âmes humaines, j'ai vu la vôtre comme étant exeptionnelle. La haine, la peur, le désir, tant de sentiments se dégageant d'une seule âme, voilà qui était attirant.

-Mais que voulez-vous en faire?

-Votre corps est en sécurité. Je tâche d'empêcher votre âme de s'en éloigner le temps de le remettre en état. Je sais ce dont vous rêvez. La pensée humaine est ce qu'il y a de plus facile à déceler. Tant que vous serez en vie, vous errerez constamment à la recherche de ce sentiment qui vous est cher.

Aussitôt, les souvenirs des derniers jours assaillirent son esprit, aussi clairement que si il les revivait. Le plaisir qu'il avait ressenti envoyant Delauro se faire torturer, puis celui qu'il avait eut en la prenant lu-même, et enfin l'extase qu'il avait éprouvé lorsqu'elle avait commencé à prendre son pied avec lui. Il aurait donné n'importe quoi pour revivre ces moments. La voix commença alors à le tutoyer.

-Un esprit fort comme le tien fera un exellent serviteur. En échange, tu auras une seconde vie dont tu pourras profiter pour retrouver la démonne. Peut-être que d'ici-là tu te seras suffisamment entrainé pour pouvoir être de taille à affronter celle qui se fait appeler Lyra Delauro. Accepte d'être mon serviteur, et j'implanterai une dose massive de légions dans ton corps, ce qui te permettra de rester en vie et de régénérer tes blessures.

Lyra, c'était donc comme ça qu'elle s'appelait. Ce nom si pur sonnait mélodieusement à son oreille. Oui, il le fallait. La mystérieuse voix possédédait un ton envoutant. Si bien qu'il n'avait à présent d'autre envie que de retourner dans son monde afin de le satisfaire.

-C'est d'accord!