Que va faire la Mort?

Nombre de messages : 382 Age : 34 Date d'inscription : 29/08/2007

Un beau jeune homme se trouve dans son bureau entouré de boceaux enfermant sa mère et ses soeurs. Il semble calme, alors visitons l'endroit. Ses bibliothèques sont remplies de livres de médecine et de grimoires aux allures sombres. Un compartiment replit de dossiers divers se trouve just à côté du médecin. Il est ouvert. Un dossier est ouvert devant le docteur. De quoi s'agit-il? Et bien, bande de curieux! Figurez-vous que ces fiches ne sont pas pour vous et votre nez est assez sale comme ça. Disons just que la personne au bureau les étudie très sérieusement pour savoir comment poursuivre son projet.
Jezabel n'était pas particulièrement content avec les résultats de ses nouveaux sujets: quelque chose ne les laissait pas suivivre longtemps après l'opération. Que s'agissait-il? Ce pourrais-ce que la force physique et morale de ses sujets étaient tout simplement insuffisant? Peut-être, mais il fallait un nouveau cobaye pour en être sûr.

A la porte de la salle, quelqu'un toqua. Ce même quelqu'un n'attendit pas de réponse pour entrer et se diriger vers le centre de la pièce. Lyra était sous sa forme humaine à ce moment là. Elle portait une robe noir dans un tissus très léger. Une partie de la robe était opaque mais le maximum était transparent lui donnant l'allure d'une des prostituées de ces fêtes à la mode qu'affectionnaient la plupart des nobles. C'était d'ailleur là d'ou elle venait. Sur ses mains, se trouvait du sang à demi-sécher qu'elle léchaoit avec délice comme si il avait s'agit de chocolat. Pourtant, la poupée mortelle se stoppa net en voyant l'homme dans la pièce avec elle. D'un pas lent, soudain beaucoup plus noble, elle s'avança vers lui se stoppant à environ un mètre. Elle posa un genou à terre baissant la tête devant celui qui se trouvait être son créateur.

"Maître. Comme je suis heureuse de vous voir. Je suis ici à vos pieds et à vos ordres mon seigneur."

Son ton était doucereux, humble et à la foi presque provocateur. La manière dont elle lui parlait avec quelque chose d'ironique quand à sa manière de tenir, elle restait servile et parfaitement soumise. Dans un bon jour, le docteur Jezabel laissait passer cet accent de révolte de sa part et dans les mauvais, elle se prenait une correction. Mais toujours elle recommençait quitte à après courber plus l'échine ou se montrer plus insolente celon son humeur à elle.

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Le jeune homme se retourna elntement de ses papiers. La poupée l'avait distrait d'une chaine de pensées tortueuse mais nécessaire. Son humeur n'en ressorti que plus mauvais. Il regarda sa création à ses pieds et considéra si oui ou non la remarque vallait la peine d'être réprimée. In se décida.

Sa main prit une poignée des cheveux de Lyra et lui tira à ses pieds. Quand les yeux de celle-ci furent à la hauteur de ceux de Jezabel, il lui murmura d'un ton menacent, voilé par de la sensualité:

Je vois que l'envie du sang et de la rebellion est accru chez toi, ma belle. C'est comme ça que je t'ai crée. Mais je t'aviserais de ne point me manquer de respect, si tu veux pouvoir contiuer de vivre.

Il lacha sa prise, puis se retourna.

J'ai un petit travail pour toi. J'ai besoin d'un nouveau sujet, une personne déterminée ou en excellente santé, me conviendront. Ramène-les moi vivant. Tu pourras faire ce que tu veux, si une personne te suit, mais je veux que tu restes aussi discrète qu'à l'habitude.

Lyra serra les dents quand son créateur la saisit. Pourtant pas une plainte ne lui échappa alors qu'elle se laissait faire la mâchoire serrée. Quand il la relâcha, la morte recula de quelques pas passant une mains sur sa tête à l'endroit douloureux. Il n'avait pas été très méchant sur ce coup-ci. Faisant quelques allez-retour plus amusée qu'autre chose cette foi, elle sourit d'un air narquois faisant voler le tissus de ses vêtements à chaque foi qu'elle faisait demi-tour. Elle n'allait pas partire comme ça. Pas si vite après une bonne journée de chasse.

"Un homme ou une femme?"

Son sourire s'élargit alors qu'elle s'approchait de son maître d'un pas sensuel et se penchait vers lui d'un air aguicheur, une moue langoureuse aux lèvres.

"Ne me donnerez vous pas un peu de votre force seigneur? Un peu de sang ou simplement..."

Elle passa un doigt sous l'os du menton de l'homme pou rle fixer dans les yeux.

"...Une belle nuit? Que je me sente rassurée et courageuse pour ma mission."

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Jezabel passa ses mains lentement dans les cheveux de Lyra. Puis, lentement, rapprocha son visage vers celui de la jeune femme. Ses lèvres se frôlèrent aussi doucement que les ailes d'un papillon sur une fleure. Le grand homme recula d'un pas, tout en tenant l'hybride par les épaules.

Ta coupe n'est-elle pas déjà assez emplie de sang et d'amour? Déverser un si beau liquide en le débordant serait dommage. De plus, une nuit en ma companie sera quand je sentirais qu'il serait temps. Une si belle chose ne doit pas être donnée à la légère, de peur que sa valeur ne soit perdue.
En parlant des invités. Je ne me préoccupe pas trop de leur état physique ou psychique, à part les deux indications que j'ai précédamment nommés.

Le docteur lâcha sa création pour se placer sur sa chaise et l'observer avec satisfation une de ses plus grandes réussites. Il est vrai que la beauté humaine de l'hybride pourrait envoûter n'importe-quel homme éprit de sentiments. C'est ces attouts-là et bien d'autres qui font de cette belle femme une incarnation de la femme parfaite.

Elle ferma les yeux sentant le visage de Jezabel proche du sien, un frisson exquis la traversa tout entière. Elle le voulait, elle voulait le sentir contre elle et sentire son corps entrer en elle. Elle en mourrait littéralement d'envie. Quand il recula, on pouvait voir une lueur de colère dans ses yeux. Il jouait avec elle lui retirant ce qu'il faisait mine de lui offire juste pour jouer avec elle comme un chat avec une sourie. Mais il aurait tout aussi pu prendre une fouet et la frapper jusqu'à la mort, elle n'aurait pas plus bougé restant soumise et prisonnière de sa volontée à jamais. Il était son maître et elle était son esclave et actuellement aussi son jouet. Ses paroles sonnaient juste mais l'hybride les savait vide. Pourtant, elle se mentit à elle même en décidant de se persuader qu'il disait la vériter. Elle se dit qu'il fallait qu'elle travaille plus pour le satisfaire et qu'on jour il lui donnerais ce qu'elle voulait. Pas du sexe mais de l'amour. De la tendresse. L'idée qu'il se couche sur elle lui semblait répugnante mais l'idée qu'il soit auprès de son corps par amour la rendait folle d'envie.

Il la regardait en silence l'admirant. Pas elle mais son oeuvre. Elle n'était que ça à ses yeux. Son oeuvre, sa réussite. Découragée, elle tenta encore une foi d'attirer son attention sachant qu'après elle devrais partir et aller chercher une poupée pour son maître. Une poupée comme elle faite de sang et de souffrance.

Elle tendit sa main devant elle et d'un mouvement, l'écorché en faisant couler le sang avant de s'agenouiller devant son maître. Il aimait le sang, elle était certaine que son goût devait lui plaire alors en silence, elle lui offrait le sien la t'ete baissé et servile.

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Le sang, voici de quoi et ce pour quoi il avait créé une telle beauté. Ce liquide vivant que tout être possède. Il en avait besoin. Non seulement pour ses expériences, mais pour lui-même aussi. Un être mort ne peut pas avoir du bon sang. La vue de celui de sa poupée lui donnait envie. Il aurait aimé s'asseoir à côté d'elle et le lui boire; de goûter cette boisson exquise et interdite. Et pendant, qu'on est dans ces champs, il aurait aimé pouvoir vivre ou mourir veritablement, pas cette demi-vie, ni une mort de chaire. Mais avoir ce que tout humain possède de naissance.

Il n'en fit rien. Monter ses faiblesses devant quiconque est une ouverture à la mort. Comme c'est ironique : la Mort ne veut pas mourir. Au lieu de céder à ses impulsions, Jezabel sortit son mouchoir et le lâcha dans la main tendue avant de se retourner vers ses papiers.

Essuie cette main. Nous t'avons déjà prélevé le montant nécessaire pour aujourd'hui. Il est inutile de te prendre plus. J'ai besoin d'une Lyra en bonne santé pour le bon déroulement du plan. Va maintenant, et laisse-moi.

L'hybride repartie, le Docteur se pencha sur le problème survenu. Mais, quel est cet élément manquant?

Lyra ressera sa main sur le tissu soyeux du mouchoir et le posa contre son coeur sentant ce dernier ce serrer douloureusement. Ses ongles s'enfoncèrent dans sa peau maintenant le précieux objet ayant apartenus à son maître, son hérésie. Elle baissa la tête se reprenant pour ne pas montrer sa peine. Cachant le mouchoir dans sa poche, la poupée mortelle se releva en silence avant de s'incliner devant la mort. Le tissus presque transparent de ses vêtements coula le long de sa peau pâle et sans vie. La poupée déjà partie loin du souffle de la vie cherchait en vain à le retrouver sur les lèvres de celui qui représentait sa déchéance.

Elle recula de quelques pas, ses ailes noires s'ouvrirent dans son dos dans un éclta de goutellettes de sang. Sa tête relevée vers le plafond, elle décolla d'un seul mouvement d'ailes brassant l'air embrassé de saveurs pourries de cadavre.

"Je vous ramènerais ce que vouas voulez mon maître."

Lui promit la poupée en passant par une fenêtre en silence partant dans le silence d ela nuit.

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