Peut-être que certains d'entre vous comprendrons la signification de cette histoire, j'espère en tout cas.
Cela faisait un petit moment qu'Il était là. Le soleil brillait au dessus de sa tête mais le vent était là, comme pour lui rappeler qu'il ne faisait pas chaud. Il se baladait au milieu des portes qui se dressaient autour de lui à perte de vue. De temps à autre Il approchait sa main du bois pour ressentir la chaleur qui en émanait, sans jamais pourtant oser y toucher. Parfais les portes se déplaçaient, ou disparaissaient, c'était ainsi que cela se passait ici.
Un beau jour ou Il était allongé à observer ce qui se situait au-dessus de Lui, Il ressentit une drôle de sensation. Il tourna la tête et vit qu'une des portes était entrouverte. Il se leva, s'en approcha et posa ses mains dessus. La chaleur Lui parcourra le bras et commença à emplir tout son corps quand soudain la porte claqua. Il recula, surpris. Il s'assit en face de la porte. Il ne souhaitait pas s'en approcher car Il ressentait encore les effets de la chaleur et Il avait peur qu'elle ne disparaisse.
Il resta assis là un bon moment, se levant parfois pour se rasseoir juste après préférant se contenter le chaleur émanante. Toutes les autres portes disparaissaient les unes après les autres. Soudain, un vent glacial lui parcourut le corps. Il tourna la tête dans sa direction et aperçu un point qui grandissait au lointain. Une masse noire avançait lentement vers sa position. Lorsqu'elle s'approcha encore Il pu voir qu'elle avait forme humaine, devait faire dans les deux mètres et n'avait pas de visage. Il recula un peu, effrayé, et assista à une scène étrange. La chose s'approcha de la porte et s'assit dos contre le bois, une jambe repliée, et resta là sans bouger. Après l'avoir observé, Il se rendit compte qu'il n'y avait aucun moyen de s'approcher de la porte.
Un jour où Il se tenait, comme à son habitude, non loin de la chose à l'observer, celle-ci se décida à se lever. Il pensa que c'était une bonne chose mais déchanta lorsqu'elle se tourna vers la porte qui s'ouvrit à la volée le laissant entrer. Il courut vers la porte mais trébucha lorsque la porte disparut.
Il resta couché comme ça un moment, face contre terre à se dire qu'il en était peut-être mieux ainsi, puis se dit que ce n'était pas une solution. Il se retourna et s'assit pour tomber nez à nez avec une nouvelle porte. Celle-ci lui était familière, il l'avait souvent aperçue au milieu des autres. Pour une raison qui Lui était inconnue, il n'arrivait pas à en détacher son regard. Il se leva, toucha le cadre, posa sa main sur la poignée, et l'abaissa...
