Bleach fiction (pas de limite d'age)

Oui, j'ai été sage, j'ai fait un truc gentil. Du moins où j'en suis. Enfin bref, comme je vais bientôt récupérer mon ordi, je met le début de la fic ici et comme ça, non seulement vous pouvez la lire mais en plus je pourrais la récupérer sur l'autre ordi. Aller enjoy^^

Chapitre 1:

Le cortège avançait à pas lent. Les différents charriots ornés d’or et de pierres précieuses, s’ébranlaient avec lourdeur dans les rues du Sereitei alors que les acrobates divers sautaient partout en faisant des cabrioles impressionnantes. Le premier chariot remplis d’une montagne d’objets scintillants, en or massif et remplis de pierreries. Le second lui était organisé avec précision formant une rosace d’objets fragiles autour d’une scène ronde où dansait un contorsionniste. Le troisième et plus gros chariot, était une sorte de chaise à porteur gigantesque. Elle ressemblait à un petit temple sans murs avec au centre, accroupis les principaux concernés de la fête. La plupart d’entre eux. Une ligne d’une quinzaine de personnes masquées ornées de kimono de cérémonie d’une beauté à couper le souffle et des masques recouvrant entièrement leurs visages. Devant eux, au milieu, une autre silhouette en kimono noir cousu de fils argentés dessinant des symboles de protections que seuls les experts en Kido pouvaient se vanter d’avoir déjà vu et cela même dans les livres les plus rares. Sur le visage de l’être était un masque d’argent et de noir avec de longues plumes jaillissant du haut. Seuls deux trous formaient ses yeux et sur l’arrière de son crâne était tendu un tissu noir lui aussi ornée d’argent.

Cet homme masqué était l’héritier de la première famille de noble du Sereitei et derrière lui, tous aussi cachés, les autres membres important de la famille. Les cinq autres chars contenaient les autres membres par rang d’importance. Fermant le cortège, un dernier char lui totalement fermé, une boite noire comme un écrin géant renfermant la cause de toute la fête. Aujourd’hui, l’héritier de la première famille allait se marier et la femme allait devoir passer les dernières épreuves pour être acceptée par la famille. Tous les shinigamis étaient réunit pour assister au spectacle dans lequel la femme allait devoir prouver sa valeur. Non pas au combat, les nobles n’en ont pas besoin, mais en temps que femme parfaite, prouver qu’elle était la meilleure des Geishas.

« On dit que la première famille est directement affiliée à la famille royale et qu’elle peut rentrer à la coure du roi quand elle veut. »

« Tssss, c’est tellement nul, ils font une fête et se donnent en spectacle mais se disent trop noble pour qu’on voit leurs visages. »

« Il paraît que c’est un mariage d’amour… »

« Impossible, les femmes destinées à la première famille sont entrainée depuis leurs naissances pour ce spectacle, impossible que cette femme débarque là par amour. »

Les brides de conversation servaient à tenir patience au milieu de la grande place du spectacle. Sur le sol était posé des objets impossible à identifier et un fils d’équilibriste était tendus entre deux immeuble. En haut d’une estrade se trouvaient six capitaines qui étaient tenus d’assister à la représentation les autres devant assurer la sécurité. Les chars se mirent dans les coins de la place sauf le dernier qui prit place au centre.

*Les nobles ne savent plus quoi inventer pour se distraire, nous somme en guerre et ils mobilisent tout le monde.*

Grogna mentalement Hitsugaya. Il entendit alors le grondement sourd caractéristique d’Hyorinmaru qui riait. Le dragon de glace était plutôt discret d’habitude mais depuis l’annonce de ce mariage, il ne tenait plus en place à l’incompréhension totale de son jeune maître.

*Allons, cette pause fait du bien à tout le monde. Et puis, pour une fois que tu ne travail pas, tu devrais en profiter. »

*Je ne comprends toujours pas pourquoi ce spectacle t’intéresse tant. »

Le dragon gronda un peu mais de ce qu’Hitsugaya avait appris être une manière pour lui de ronronner. Il passa une main derrière sa nuque regardant les autres capitaines avec lui. Yamamoto, Unohana, Kuchiki, Ukitake et Soi fong. Les autres s’occupant de sécuriser le périmètre. Le jeune garçon reporta son attention sur la place au moment où une musique venue de nulle part commença à se faire entendre. L’écrin s’ouvrit comme une fleure sombre et la femme apparut.

Elle portait une robe d’un blanc pur et assez simple si on exceptait les nombreux morceaux de tissus qui volaient dans la légère brise d’un air négligé. Son visage portait un masque en or avec des traits rouges et Hitsugaya nota mentalement que la mâchoire légèrement avancée faisait penser à un loup alors que ses yeux trop allongés ressemblaient à un Hollow. Ses cheveux étaient libres dans son dos mais avait une couleur artificielle dorée cachant leurs vrai couleurs. Ils tombaient jusqu’aux omoplates de la fille. Quand à toute la peau visible de la femme, elle était pente avec des traits entrelacés d’or, d’argent et de blanc. Alors, elle sauta avec un saut périlleux avant sur le sol et ramassa une corde sur le sol. Quand elle la fit tourner, on put voir deux poids noirs à chaque extrémité. La femme lança ensuite le tout en l’air à la manière d’un bâton de majorette et joignit ses mains et un jet de flamme en jaillit allumant les deux extrémités. Elle rattrapa la corde en son centre et commença à danser avec. Alors, elle tendit la main sur le côté après l’avoir relancé en l’air et quelqu’un lui en envoya une autre déjà enflammée. Elle jongla avec les deux sans cesse tout en faisant des acrobaties impressionnantes. Soudain, elle les lança les deux en même temps si haut qu’ils dépassèrent de loin la corde tendue. Alors, sauta sur le char dans lequel elle était arrivée, la femme s’en servit comme point d’appuis pour sauter sur la corde et atterrir parfaitement stable un pied devant l’autre avant de rattraper ses cordes et de s’immobiliser totalement. La musique se stoppant en même temps.

Il y eut un silence, le spectacle n’avait pas encore duré cinq minutes pourquoi cet arrêt ? Une voix étrangement forte commença à s’engouffrer partout. La femme chantait, seule, elle chantait une chanson sombre et lente, on aurait dit un air d’opéra mais un air d’opéra n’est pas sensé vibrer d’émotion donné par l’artiste. Là, c’était le cas. Hitsugaya entendis un sifflement appréciateur d’Hyorinmaru qui prenait un étrange plaisir à ce spectacle. La femme fit un bond arrière en faisant tourner ses deux cordes en feu et se réceptionna sur les mains avant de redécoller en vrille et d’atterrir sur ses pieds recommençant une danse de plus en plus rapide uniquement accompagnée d’un rythme de tambour africain alors que sur le sol s’élevait maintenant de grandes flammes formant une allée autour de la corde sur laquelle dansait la future épouse.

Quand la musique s’arrêta de nouveau, tout le monde applaudit devant le dernier bond de la femme qui atterri sur le sol d’un bon souple. Elle s’immobilisa et sous les cris ravis de la foule, salua une seule et unique fois. Sa prestation avait été vraiment impressionnante et cela même au goût du jeune capitaine qui n’était pas du genre à se laisser aller à aimer n’importe quoi. Mais alors, au dessus de tout, dans le ciel, un peu au dessus des bâtiments environnants, se dessina un symbole en fils dorés. Une demi-lune éclipsait partiellement un soleil plus petit avec autour des triangles à la façon d’une rose des vents. Il y eut un mouvement dans la foule et plusieurs exclamations, dans les chaises gigantesques des nobles, plusieurs se levèrent brusquement l’air offusqué alors que tout le monde semblait ne pas comprendre. Seul Yamamoto n’eut pas plus de réaction d’un froncement de sourcil.

Dans sa tête, Histugaya entendit son zanpakto éclater d’un rire grave comme le tonner. Le géni ne comprenait pas trop cette réaction.

*Qu’es ce qui se passe ?*

*Il y a des titres différents pour les épouses dans la cour du roi. La plupart du temps les femmes prennent celui de femme au foyer et je pense que les membres de cette famille ne s’attendait pas à ce qu’elle en prenne un autre.*

*Un autre.*

*Les rôles et l’importance de l’épouse dépend de son titre et là, elle a choisit guerrière. Le plus haut de tous et le plus dur à être accepté. Regarde bien le mari, il n’a pas bougé, ils s’étaient mis d’accord à tous les coups.*

Hitsugaya remarqua que le dragon avait raison, l’homme en noir n’avait pas bougé d’un muscle.

*Tu parles beaucoup et tu en sais plus que la plupart des shinigamis, d’où tu tiens ça ?*

Le dragon sourit dans le monde intérieur du garçon qui le sentit aussi s’étirer d’un air ravis.

*Tu n’es pas mon premier maître, Toshiro. »

Il n’eut pas le temps de répondre que sur la place apparurent soudain une dizaine de Hollow. Le plus jeune capitaine saisit son zanpakto en même temps que ses collègues mais Yamamoto tendit le bras leur faisant signe de s’arrêter.

« Non, c’est l’épreuve de cette femme. Si elle veut réussir son mariage, elle doit gagner seule. »

« Il y a des Hollows en liberté dans le Gotei 13 ! »

Soi fong s’était exclamée d’une voie forte pas très convaincue par ce que venait de dire le commandant. Mais elle se calma presque immédiatement devant le spectacle devant elle. La femme avait bondit à une vitesse impressionnante vers le premier Hollow avec un poignard venu de nulle part. En moins d’une minute, ce fut fait. Le silence tomba un instant et il y eut des applaudissements, voir des Hollow de cette taille vaincu avec tant de faciliter et ne laisser sur scène qu’une femme pas même essoufflée, était chose qui méritait bien une telle acclamation.

Hitsugaya sentit alors un drôle de sentiment, l’envie de rire mais de rugir aussi. Il vit la femme s’incliner de nouveau une seule fois et un nom lui trotta en tête.

*C’est le nom de la première famille tu le sais bien.*

Le géni sursauta en entendant Hyorinmaru parler de nouveau.

*Quoi ?!*

*Darcia, c’est le nom de la première famille. C’est ce à quoi tu penses.*

*Hyorinmaru ?*

*Oui Toshiro ?*

*Pourquoi tu t’intéresse tant à cette famille.*

*Tu te trompes.*

*Comment ça ?*

*Je ne m’intéresse qu’à toi.*

Le garçon fronça les sourcils sans comprendre mais son zanpakto avait filé de sa conscience retournant en paix dans le fer de l’arme.

Chapitre 2:

Saya éclata de rire en se laissant tomber assise à côté de Devon qui souriait lui aussi. La première avait des cheveux assez long d’un brun sombre et son visage était marqué de traits assez fort et sa mâchoire un peu carrée lui donnait un air de puissance et d’honneur étonnant. Ses mains longues et fines avaient de longs ongles parfaitement entretenus contrairement à ses avant bras couverts de bleus et de petites blessures. Devon lui avait l’apparence d’un enfant de huit ans. Les cheveux noirs en brosses des yeux perçant et constamment en air de défense sur le visage. Ses yeux étaient d’un vert un peu doré. Les deux étaient shinigamis, Saya à la première division et Devon à la dixième. Ils étaient entourés d’autres personnes. Onze autre personnes, chacun d’elle d’une division différente.

Saya tendit le bras vers une femme à la longue chevelure blonde et aux yeux bleus de la quatrième division. Celle-ci prit sa main et alla s’asseoir à côté d’elle sur le banc où ils étaient avant d’étirer ses jambes. Une vraie troupe de joyeux lurons. Les rires fusaient entre plusieurs d’entre yeux alors que d’autres d’entre eux discutaient tranquillement. Posé devant la cinquième division, Alane, membre de la division en question, jetait régulièrement des coups, d’œil à l’heure. Il avait aussi les cheveux noirs en brosse, plus longs que ceux de Devon et ses yeux étaient d’un bleu claire, ses yeux rapproché avaient le trait américain alors que tout son corps bien musclé, lui donnait l’air d’un français vu les traits qu’il avait. En fait, Alane était le troisième siège de la cinquième division. U que le vice-capitaine était encore en soin et que le capitaine n’était visiblement pas prêt de revenir après avoir trahis le Seretei et provoqué une guerre, c’était lui qui gérait les affaires. Il avait débarqué quelques semaines avant dans cette division et sa monté en grade absolument époustouflante lui avait valut une sacré jalousie des autres sièges qui ne l’aidaient pas le moins du monde dans son travail le piégeant du mieux qu’ils pouvaient.

Saya se leva brusquement après avoir dit quelque chose à Devon et Amélie avant de courir dans la rue laissant le groupe derrière elle. Les trois précité étaient les leadeurs du groupe. En réalité, Saya était l’ancienne chef de patrouille de tout le groupe maintenant dissolu dans les divisions. Devon et Amélie étaient les seuls à ne pas avoir fait partie de cette patrouille. Saya en réalité les avait tous entraîné au lieu de les faire aller à l’académie. Aucun d’entre eux n’avait trop comprit comment mais ils étaient devenus bien plus puissant qu’un shinigami normal. Elle leur disait souvent qu’elle les avait choisit par leur capacité et aucun d’entre eux ne doutait. Saya était la vrai leadeur et Amélie et Devon étaient ses lieutenants implicites. Ils étaient ses « fils » et elle avait le surnom humoristique de patronne. Ils la nommaient comme ça de par un rôle qu’elle avait tenu dans une pièce de théâtre.

Alane sourit en la regardant s’éloigner. Il regrettait leurs patrouilles. Pendant plus de cinq ans, ils n’avaient pas regagné le Gote 13 jonglant entre Rukongai et monde réel. La plupart des membres de la patrouille n’y avaient jamais mit les pieds, prit dans le Rukongai et entrainé avant de passer l’examen sous l’œil d’un expert envoyé par le Gotei 13. Comment cette simple chef de patrouille avait elle put obtenir l’accord d’entrainer des shinigamis, ils n’en savaient rien du tout mais c’était le cas. Saya les menaient parfaitement et s’ils étaient maintenant dispersé dans les divisions, il n’en connaissait pas plus la raison. Le Gotei 13 les avaient convoqué un jour et la patronne avait passé une entrevue avec le capitaine général avant de leur annoncer la dissolution de leur patrouille, elle n’avait pas voulut dire pourquoi.

C’était ça sa vie. Il se laissait entraîner par elle depuis qu’il était sortit du Rukongai. Il obéissait simplement sans trop se poser de question, souvent il voulait en savoir plus mais jamais il ne déviait de ce chemin. Stupide, tout simplement stupide mais comme ça. Il avança doucement vers Devon prenant la place de Saya en demandant ;

« Où va la patronne ? Il reste une demi-heure de pause. »

« Pas pour elle, elle a prit sa pause plus tôt que nous. Puis tu peux parler, t’arrête pas de vérifier l’heure. »

Alane haussa les épaules en souriant ne sachant que répondre. Il avait raison. Il regarda le membre de la seconde division présent. Makao était plutôt surprenant pour un agent des services secret. Il avait les cheveux bleus très sombre et une petite queue de chevale sur le côté droit alors que ses cheveux ne faisaient pas plus de trois centimètres de long. Il avait un anneau d’argent au lobe de l’oreille gauche et cet anneau avait un seul saphir incrusté dedans. Son sabre avait aussi une garde en argent ciselé avec des motifs arrondit qui tournaient comme des tourbillons et une pierre bleue qui translucide totalement ronde qui prenait des reflets mauves à la lumière. Il avait des yeux verts pâle avec un peu de bleu sombre. Il était sacrément remarquable pour quelqu’un sensé rester discret. Mais Alane était bien placé pour savoir qu’il était plus doué qu’il ne semblait. Makao était sans conteste celui que le troisième siège aurait nommé comme le plus gamin du groupe. Contrairement aux apparences, Devon n’était pas du tout traité comme un gosse mais plus comme un supérieur.

« Maka, qu’es ce que tu sais du mariage de hier ? »

« Qu’ils sont marié et que la femme est fichtrement bien roulée, qu’es ce que tu crois Alane, c’est la première famille, même le meilleur espion ne te trouverais pas mieux comme info que la taille de chaussure de cette miss. Personne ne sais rien d’elle comme à chaque fois et certainement qu’elle a grandi cloitrée point final. »

« Mais quand même, elle était impressionnante. »

Amélie rit à côté d’Alane. Il la regarda curieux mais le membre de la quatrième division ne lui prêta pas tout de suite attention, elle se leva brusquement écartant les bras et tournant sur elle-même comme si elle dansait. Le reste du groupe recula esquivant de peu ses bras lancés sans retenue. Elle se stoppa brusquement et regarda les autres qui formaient un cercle autour d’elle, on aurait dit une conteuse qui s’apprêtait à raconter un conte ancien. C’est ce qu’elle fit d’une certaine manière.

« Il était une foi un monde différent rongé par la glace qui détruisait son corps et son âme. Les vivants s’effondraient terrifié dans une mer d’immondice qui n’était que les relents de leurs craintes et de leur égoïsme. Dans ce monde couraient des loups gigantesques à la gueule dégoulinant de sève et sur leur dos chevauchaient des fleures qui avaient éclot de la pleine lune. Ce monde mourut lentement en détruisant tout ce qu’il contenait sauf ces montures bestiales qui vécurent encore et encore ouvrant la route à un nouveau monde sortant du ventre ouvert du premier qui n’avait pas encore eut le temps de disparaître sous le manteau du temps.

Alors, ceux qui restèrent refusèrent que de nouveau le monde soit lentement vidé de toute substance et contaminé par la peur et la pauvreté de ses habitants terrifiés. Ils créèrent une échappatoire, une puissance qui ne glacerait le monde qu’une semaine avant sa renaissance et sans tuer ses habitants. Mais la puissance ne devra se déployer qu’après qu’une femme de feu et d’or ait aimé un adulte au visage d’enfant et qu’elle ait dansé une danse qui la portera à l’extase et après que les anneaux rouges de feu d’un gigantesque serpent n’aient protégé le cœur d’un enfant au visage adulte.

La reine d’or a dansé hier sous nos yeux quand le serpent rouge protégera l’élu la glace tuera ce monde comme un hiver trop rapide et il renaîtra. »

« On ne pige jamais rien à tes histoires mais elles sont toujours aussi belles. »

Dit simplement Jakun, membre de la douzième division avec des lunettes noires rectangulaires, ses faussets étaient osseuses et ses mains noueuses alors que ses ongles et le bout de ses doigts étaient abimés par le fait de toujours taper à l’ordinateur. Il avait un visage fermé et peu attirant, sa peau était sèche et tirée et loin d’être un modèle de carrure, il semblait plutôt fin et avait peu de muscles et les épaules très peu carrées. Mais contrairement à cette apparence pas forcément puissante, bien que pas maigrichonne, il était parfaitement sympathique, il ressemblait à un homme renfermé mais au contraire était très sociable et surtout un vrai spécialiste avec les filles. Amélie lui sourit et passa un bras autour de ses épaules s’appuyant brièvement sur lui en riant.

« C’est parce que je les raconte aussi bien qu’une Geisha. »

« Modeste en plus. Tiens Alane, il y a le capitaine de la dixième qui arrive tu devrais y aller, il doit venir pour la paperasse comme d’hab. Tu devrais t’en charger un jour flemmard. »

« Parce que tu sais la faire toi ? »

Grogna Alane en filant en Shunpo jusqu’à son bureau pour rejoindre le capitaine Hitsugaya. Il s’immobilisa juste devant son supérieur et s’inclina respectueusement.

« Capitaine. »

« Bonjour Kohana. »

Le salua simplement le garçon. Le concerné ouvrit précipitamment la porte à son supérieur un peu mal à l’aise devant le froid évident du manieur de glace. Ils entrèrent et histoire de mettre le troisième siège encore plus mal à l’aise, une autre surprise les attendait. Sur le bureau, roulé sur elle-même, une poile de poil roux les attendait. En les entendant entrer, les oreilles brodées de noir de la boule colorée se relevèrent suivit d’une tête aux yeux amandes et doré qui fixèrent les deux nouveau venu comme s’ils s’incrustaient dans sa propriété. Le renard les regarda sans bouger pendant un moment et une autre boule de poile mais grise s’étira emmitouflée entre son corps et sa queue. Alane passa devant le capitaine pour tenter de faire libérer aux deux intrus son bureau.

« Roxy, bon dieu qu’est ce que tu fiche ici ? Et t’es avec Cain en plus ! »

Il poussa le renard du dos de la main mais l’animal lui siffla dessus avant de se ré-étendre serrant contre lui le loupiot. Le bébé loup et son protecteur étaient les deux les protégés de Saya. Elle les traitait comme ses bébés, surtout Cain qui n’était pas encore sevré et dépendait entièrement des autres. La patronne ne les avait pas trouvées en même temps mais à l’arrivée de Cain, Roxy s’était tout de suite comporté comme une mère, bien que se soit un mâle. Alane serra les dents ne sachant trop que faire, il n’aimait pas trop embêter le renard qui comme sa réputation le disait, était sacrément malin.

« Vous avez des animaux ? »

Alane se tourna vers le capitaine qui s’était approché du bureau. La bonne nouvelle c’est qu’il ne semblait pas fâché, la mauvaise c’était qu’il ne semblait pas ravi pour autant.

« Oh, ce sont ceux de la patronne. Ils aiment bien venir squatter partout. »

« La patronne ? »

Alane haussa les épaules mal à l’aise sous le regard du chef de la section d’enquête.

« Le surnom d’une amie, une ex-chef, on l’appelle comme ça par blague. »

« On, vous êtes plusieurs. »

« Un groupe d’ami. »

Il était étrange d’avoir chaud devant le garçon au Reiatsu de glace mais le capitaine ne libérait pas de Reiatsu et Alane était de plus en plus mal à l’aise. C’était un comble pourtant. Il prit une pile de feuille et les tendit à Hitsugaya. Il s’agissait des dossiers qu’il n’arrivait pas à remplir manquant de trop d’informations. Le capitaine les prit mais sans quitter les animaux des yeux.

« C’est un loup ? »

« Einh ? Ah, oui, la boule grise, c’est Cain. »

« Il est un peu jeune pour ne pas avoir sa mère non ?»

Alane était un peu surprit, il ne pensait pas qu’Hitsugaya s’intéresserait aux loups ou d’autre bête à fourrure en fait.

« En fait, la patronne l’a trouvé coincé dans un piège à loup sa mère avait été tuée à côté mais lui les chasseurs l’avaient laissé car il ne leur servait à rien surement. Elle l’as sortit, soigné et s’en occupe comme si elle l’avait mit au monde. Roxy aussi d’ailleurs. »

Le garçon hocha la tête et resta une seconde à regarder les deux boules de poiles, le bout gris cerclé de roux avec des traits noirs comme du pinceau. Il tourna alors les talons comme pressé de sortir.

« Capitaine ! »

Le concerné se retourna trouvant un troisième siège apparemment aussi surprit de lui de l’interpellation qu’il avait lui-même proféré.

« Si…si vous aimez bien les loups…enfin…vous ne me déranger pas. »

Hitsugaya sembla surprit mais secoua la tête un léger sourire sur les lèvres.

« Non, j’ai du travail. »

Et il fila laissant l’homme seul. Celui-ci soupira conscient d’avoir agit sans réfléchir, pour changer de son habitude. Il se laissa tomber sur son siège. Son regard croisa les yeux doré de Roxy. Il tendit la main et lui caressa la tête.

« Toi mon vieux, t’as pas finit de me causer du souci. »