A mon tour

Voilà une petite fic sur deux personnages dont je me sert pour rp dans un autre forum. La base de l'univers est star wars mais pour comprendre il suffit de savoir à quoi correspond le terme Jedi, celui de sith et savoir que Corusant et Kamino sont des planètes. Pour le reste touts ces mots sont vite abandonnés pour des raisons de sens et de style d'écriture. Et j'ai invener tout le reste.

Parce que c’est toi :

Prologue :

https://servimg.com/view/11483350/1

« Et merde. »

Makubex se trouvait en face d’un magasin. L’endroit était dévasté par la saleté et il se trouvait être clair qu’il était abandonné depuis longtemps. Les rayons vides, le sol jonché de seringues vides et crades, la poussière et les toiles d’araignées un peu partout. Le jeune homme croisa les bras se renfermant un peu. Il était vêtu de bleu clair, son long manteau secouant le sol élevant des nuages étouffants jusqu’à hauteur des genoux. Lui qui avait fait tout ce chemin rien que pour rencontrer la patronne de la boutique, le voilà à son point de départ. Résigné, il tourna les talons et repartit dans la rue sale de Coursant.

Il marcha à peine quelque pas quand le sentiment d’être observé le prit. Avant qu’il ne réagisse, une jeune créature, semblable à une furie surgit de l’ombre pour lui sauter au cou. La tornade rousse le fit tomber sur le sol. Makubex ne chercha pas à se défendre reconnaissant la créature. Il était à peu près certain d’être le seul mâle de la galaxie à qui elle osait sauter de cette manière au cou et à qui elle acceptait de rester dans les bras.

« Makubex ! »

https://servimg.com/view/11483350/2

« Justine. »

Répondit le concerné en regardant sa cousine. Elle était comme à son habitude, pleine de vie, joyeuse et surtout intenable. Elle avait enfouit sa tête au creux de son épaule et le serrait comme un ours en peluche. Le jeune homme soupira en regardant le sourire béat sur ses lèvres et attendit patiemment qu’elle le lâche. Elle devait être la seule femelle de la galaxie à pouvoir le mettre à terre comme ça sans être découpée en rondelle. L’ado finit par reculer avant de regarder son cousin. Ses mains griffues étaient posées sur ses épaules et sa bouche entrouverte laissait apercevoir ses crocs affilés.

« Écoute-moi ! Je suis vraiment désolée pour ce qui s’est passé la dernière foi. Je ne voulais pas je ne pensais pas qu’il vous attaquerait. Je t’en supplie ! Excuse-moi ! »

La dernière foi qu’ils s’étaient vus, c’était dans la maison du jeune homme. Sa cousine lui avait apporté un homme qui était ne réalité bien plus puissant que Makubex et le tout avait finit en combat. Depuis, ils ne s’étaient plus revu. Le Jedi prit la jeune fille par les épaules et se détacha d’elle en lui souriant.

« Ce n’est rien. Tu es pardonnée. »

Elle sourit et voulut lui ressauter au cou mais la poigne bien agrippée du maître l’en empêcha. Elle leva vers lui un regard un peu surprit. Il indiqua le magasin en l’interrogeant.

« Dit-moi ! Tu sais ce qui est arrivé ici ? »

« Oh oui, c’est arrivé le lendemain de la nuit des couteaux d’argent. »

« La quoi ? »

Justine le regarda posant ses poings sur ses hanches. Elle darda ses yeux dorés sur lui.

« La nuit des couteaux d’argent. C’est la nuit où sont mort Jeff, Aïna et…et ta mère. Son père était furieux et il est venu dans ce magasin. Il a attrapé la gérante et lui a crié dessus avant de la pousser dans la rue. Là, il a voulut la battre mais on ignore pourquoi, il a finit par renoncer. Tout le monde dit qu’elle lui a jeté un sort, tu sais on la prenait pour une sorcière. Il lui a ordonné de quitter la planète et de ne jamais revenir et il l’a menacé des pires choses s’il la revoyait ici. Personne ne sait ou elle est partie. On dit qu’elle est partit retrouver son peuple de sorcière mais c’est rien d’autre que de stupides superstitions. »

La jeune fille regarda son cousin en silence. Il s’était adossé à un mur et semblait perdu dans ses pensées. Elle agita une main devant ses yeux.

« Maku ? »

« Je réfléchis. Il me faut absolument retrouver cette femme. »

« Pourquoi tu veux la voir ? »

Le jeune homme sourit et couva sa cousine d’un regard affectueux. Il eu une sorte de rictus amusé avant de répondre d’un ton totalement dépourvut de la moindre moquerie. Chose assez étrange étant donné que c’était exactement ce qu’il était en train de faire. Se moquer d’elle.

« Si tu m’aides à la retrouver, je te le dirais. »

« Dans ce cas… »

Justine éclata de rire avant de défoncer la porte d’un coup de pied et d’entrer dans la boutique. Elle monta sur une sorte de tabouret et se servit de son poignard pour dévisser une bouche d’aération. Le Jedi arriva derrière elle un peu surprit. Il voulut l’interroger mais au premier son, elle lui indiqua de se taire. Elle finit de dévisser la grille et la fit tomber. Passant un bras dans le nouveau trou, elle en retira un carnet noir aux bords écorchés. Elle se laissa retomber sur le sol et ouvrit l’objet commençant à lire.

« Tu peux m’expliquer maintenant ce que tu viens de faire ? »

« C’est son journal intime. Elle m’a dit qu’elle y avait caché toutes les clefs de son existence. Si je le lit correctement je devrais trouver ou elle est partie. »

« Justine, tu peux m’expliquer pourquoi cette femme t’aurait dit ou est son journal intime ? »

« Oh ce n’est pas vraiment son journal intime mais une sorte de guide. J’ai vécu ici jusqu’à il y a peu je te signal et cette femme m’aimait beaucoup…j’ai jamais comprit pourquoi d’ailleurs. Elle disait que c’était pour être sure que personne ne viendrait empêcher l’accomplissement du destin. »

Le jeune garçon haussa un sourcil jugeant la situation rapidement. Il finit par soupirer songeant qu’il s’agissait d’une sorte d’histoire stupide inventée par l’ancienne locataire et que sa cousine avait gobée bouche grande ouverte. Il jeta un coup d’œil par-dessus l’épaule recouverte de cheveux de Justine et regarda le style d’écriture. Il ne lui fallut pas énormément de temps pour comprendre qu’il s’était planté. Les pages étaient remplies de poèmes étranges en différents dialogues. Plus de la prose-poétique que des poèmes. Les allitérations donnaient un rythme particulier à chaque morceau d’histoire et les mots choisis étaient tournés de manière à avoir différents sens. Un seul donnait un sens à toute la page.

La jeune hybride, elle, n’y comprenait plus rien. Elle ouvrit la bouche pour protester et faire remarquer que tout était sans queue ni tête, mais son cousin lui prit le livret des mains en parcourant avec une concentration fébrile chaque ligne. Elle lui prit le bras tentant vainement d’attirer son attention mais il la chassa d’un regard noir. L’ado battit en retraite l’air penaud. Elle alla s’asseoir dans un coin de la boutique en regardant le jeune homme tourner les pages et bientôt attraper son PDA pour y inscrire des notes incompréhensibles.

Makubex était vraiment impressionné. Chacun des textes portait une sorte de centre nerveux différent. La pulsation qui l’animait secouait à chaque fois mais ne se répétait jamais. Il y avait pour chaque personnage l’idée de l’abandon de soi mais uniquement après un moment de conscience intense et suraigu. Les gens ne se laissaient pas porter par la vague du destin totalement impuissants et sans prise avec la réalité mais au contraire, vivaient à fond gardant la tête froide jusqu’à avoir trouvé la raison même de leur vie et là, après avoir jugé chaque conséquence et chaque chose possible, ils se laissaient enfin glisser dans la douce inconscience de la folie et de la mort. Comme pour avoir dénicher une vérité interdite aux hommes et qu’ils en payaient le prix. En fait, c’était tout le temps un cri de paix intérieur.

Déchiffrer le code lui prix quatre heures. Au moment où il releva la tête après tout ce temps, il se rendit compte que Justine s’était recroquevillée sur le sol et endormie. Un pincement au cœur pour l’avoir repoussé de manière si violente suivit d’un élan de douceur pour cette gamine au visage paisible. Il se leva et la prit dans ses bras pour l’amener à son vaisseau. La boite de taule comme il la nommait mentalement, fut assez vite prête à décoller. Il installa la furie rousse sur une sorte de banquette confortable et décolla.
----------------------------------------

Petit prologue pas trop long dans lequel je présente mes deux persos. Les deux images sont là pour les représenter et voilà. Si vous voulez laisser des commentairs allez y ne vous géner pas^^

Chapitre 1 Changement de monde:

Les Suarites sont un peuple pacifique. Pour leur apparence, ils sont comme des hommes de couleur de peau allant de l’or au noir foncé. Très peu vêtus souvent uniquement d’un cache-sexe ou carrément complètement nus, ils se peignent souvent le corps de symboles étranges aux formes anciennes. La plupart du temps parés de bijoux, leurs coutumes sont bien différentes des notre. Ils ont comme particularités physiques qui les distinguent des humains, des griffes à la couleur de bronze pouvant aller de 5 à 15 centimètres pour les individus moyens, des canines surdéveloppées et des yeux à la pupille de félin dont la couleur peut être doré, mauve ou d’un bleu obscur. C’est sur leur planète isolée de la galaxie et à la limite des territoires connus que se rendit Makubex. Il avait trouvé dans les textes que c’était un lieu très important pour la femme qu’il recherchait et qu’elle aimait s’y rendre.

La raison pourquoi il voulait la rencontrer était simple. Cette femme vendeuse de poison, était réputée aussi en temps que grande médium et sorcière du monde de l’occulte. Il avait besoin d’elle qu’elle l’aide à entrer en communication avec sa mère. Il y avait certains détails sur lesquels il avait grand besoin d’éclaircissement. C’était uniquement après avoir passé un quart d’heure à expliquer tout ça à Justine qu’il avait réussit à la raisonner pour qu’elle l’accompagne.

Le vaisseau se posa en douceur sur une des plaines de la planète. Quand les deux en descendirent il n’y avait personne. Rien d’étonnant vu que ce peuple était très craintif. Mais dès l’instant ou Makubex referma la porte de la boite de taule, au moins trente Suarites armés de lances et aux longues griffes les entourèrent. Justine réagit au quart de tour et sortit son poignard en montrant ses crocs signe de menace. Makubex fut un peu moins violent et posa une main sur l’épaule de l’hybride pour l’inciter au calme. Bien lui en prit car l’un de leur assaillants, une magnifique femme uniquement vêtue de bijoux étranges les approcha. Sa lèvre inférieure était percée par un anneau de la même couleur que ses irises qui luisaient comme le soleil. Elle leur adressa la parole d’une voix rauque et presque masculine.

« Masha attendre…vous. Elle savoir que vous venir, elle attendre et vouloir que vous venir et nous être la pour escorte. Forêt dangereuse, bêtes féroces, nous venir protéger vous. »

Et elle leur fit signe de les suivre. Le Jedi jeta un regard à l’ado un peu dépitée. Il lui sourit et emboita le pas à l’étrange femme. Il regarda sa cousine l’air amusé.

« Elle est ton genre non ? »

« Bouarf…suis pas amoureuse sur commande je te signal. »

Et devant la moue pleine d’une fausse fierté qu’elle fit, le jeune homme éclata de rire devant la mine étonnée des Shuarites. Ils les menèrent vers un village fait de cases en terre et les firent rentrer dans l’une d’elle. La plus grande.

Il y avait un feu, un magnifique feu qui éclairait d’une lueur rougeâtre tout l’intérieur. Mais la première chose que l’on voyait, avant les lourds rideaux de soie qui couvraient les murs, avant les meubles en bois taillés avec finesse, c’était une femme. Une femme magnifique, d’âge mur, les cheveux très longs et plus flamboyants que ceux de Justine, les yeux bruns, la peau rose, vêtue d’une robe magnifique.

https://servimg.com/view/11483350/3

Elle se tenait, là, juste debout au milieu de la case, les regardant d’un air posé et serein qu’abordent souvent les prêtresses mystérieuses dans d’antiques tableaux de maîtres. Pas éclatante de jeunesse et de vie mais plutôt inspirant un respect craintif de part son visage portant les traits de l’enfance et de la vieillesse millénaire.

Makubex entra avant Justine, sans réfléchir ni vraiment en prendre conscience, il se plaça entre elle et la femme dans un mouvement protecteur autant que craintif. La femme eu un petit rire entre l’amusement et la moquerie. Elle étendit le bras leur désignant une sorte de canapé fait de paille sèche et d’autres matériaux venant de toute évidence de la nature.

« Je suis ravie de voir que vous êtes enfin arrivés. Justine je suis très contente de te revoir.»

Le jeune homme leva les yeux vers l’étrange sorcière. Les couleurs de sa peau semblaient si bien s’accorder avec la lueur dansante du feu que s’en devenait surnaturel. Pour lui, sa peau déjà bien pâle d’ordinaire brillait presque d’une aura maladive dans ce lieu emplis d’ombres puissantes et de couleurs chaudes. La peau de Justine était normale, elle. Pas d’air triste ni modifié, rien d’autre qu’elle-même, vibrante de vie et toujours volontaire pour bouger. Ce fut elle qui prit la parole pour répondre.

« Masha ! Tu nous attendais ? On ne savait même pas qu’on allait venir il y a peu. »

« Vous non mais le feu oui. N’oublie pas que je suis un peu sorcière. Mes pouvoirs ne sont pas les même que les votre. »

« Les adeptes de la forces peuvent aussi voir l’avenir. »

La femme d’entre les âges se tourna vers le jeune homme qui venait de parler. Makubex avait croisé les bras d’un air défensif affrontant le regard étrangement perçant de la sorcière.

« Libre à vous de croire ou pas ce que je vous dis mais si vous êtes venu à moi c’est que vous y croyez quand même un peu. »

Elle savait viser ou il fallait. Le Jedi ne répondit pas mais garda la tête haute affrontant le sourire rieur de la rousse. Elle parut satisfaite et pencha légèrement la tête sur le côté perdant ce côté ironique qui énervait tellement son hôte. Elle redevint mystérieuse son expression se mêlant à la danse des flammes de part sa nature.

« Je crois que il faut que vous m’exposiez la raison de votre venue mon cher ami. Et toi aussi Justine…Tiens commence donc ma chère.»

« Euuuuh…moi je viens juste accompagner Maku. C’est lui qui veut vous voir. »

« Tu l’accompagnes…c’est déjà beaucoup plus que ce que tu penses. Les gens prêt à accompagner les autres sont si rares maintenant…tu comprendras bien assez tôt pourquoi tu es venues. Et toi Makubex ?»

Justine resta silencieuse déroutée par la réponse pour le moins singulière de Masha. Cette dernière se concentrait sur son cousin ne la regardant même plus comme si elle était devenue purement et simplement invisible. Le jeune homme gardait les yeux rivés sur ceux de la sorcière déployant tout son talent pour cacher ses sentiments et paraître inflexible devant cette créature qui lui apparaissait comme une sorte d’adversaire. Leur duel n’avait rien de vraiment compréhensible mais pour ces deux esprits il était très important. Chacun évaluait l’autre pour le juger digne ou non de sa confiance.

« Je veux rencontrer ma mère. »

« Pourquoi cela ? »

« J’ai des questions à lui poser. Elle a réussit à charmer une créature surnaturelle. L’ange de la mort. C’est impossible ! Cette chose ne viens pas de notre monde et ne peux pas se faire charmer par une simple humaine. Ma mère savait charmer le monde, tout le monde, il y avait un peuple entier prêt à donner sa vie pour son sourire. Il faut que je sache quel est ce pouvoir, savoir ce qu’il est pour moi de mon intelligence. Es ce qu’elle était maudite ? Es ce qu’elle était vraiment humaine. Il y a tellement de blanc dans son existence. »

« Tu es forcé d’avoir ces réponses ? »

Makubex se rendit soudain compte qu’il s’était levé. La femme d’entre les âges le regardait en souriant, compréhensive. Le jeune homme passa une main dans ses cheveux blonds avant de reprendre sa place initiale. Il sentit que Justine passait un bras sous son bras et le regardait inquiète pour lui.

« Je suis en train de me rendre compte que ma vie ne tiendra pas si je n’ai pas les armes pour agir face à ce que je suis. Je suis un véritable monstre et…et…oui je suis forcé d’avoir ces réponses ! »

Il avait abandonné de se faire comprendre. La peur qu’il avait de lui même et de ce qu’il était capable de faire était un sentiment impossible à transmettre par de simples mots. Quand il se tut, Masha se leva le visage grave. Il y eu comme un changement dans l’air et Justine frissonna tendit que Makubex réprima la même action. Ils surent qu’il ne fallait pas interrompre la femme dans ce qu’elle allait dire et que chaque mot allait être important.

« Lyra est morte. Mais elle n’est pas dans le monde des morts. De son vivant, elle a charmé une créature venant de la sphère. La sphère est le lieu ou vivent les êtres surnaturels. C’est là-bas que vous devrez vous rendre pour la voir car elle en est devenue un être à part entière. Dans la sphère, les choses sont différentes d’ici. Les êtres qui y vivent ont plus de 5 sens, ils en ont vraiment beaucoup plus et c’est un élément indispensable pour y vivre. Ils s’en servent pour chasser, vivre, se déplacer, faire des choses auxquelles vus n’aurez jamais accès ici. Si vous y aller, il vous sera difficile de survivre. Je vais faire simple, l’unique moyen pour vous de trouver Lyra, est d’aller dans la partie de la sphère ou elle vie. La sphère est en différents parties semblables à des pièces. Pour vous, se sera comme un long couloir et vous franchirez des portes vous amenant vers chaque pièce suivante jusqu’à être à la bonne. »

Elle fit une pause. C’était comme une manière de leur indiquer que s’ils avaient des questions c’était le moment de les poser. Justine écoutait tout l’air totalement baba mais Makubex réagit assez vite.

« Pourquoi ces portes ? Je croyais qu’il s’agissait d’un lieu réservé pour les êtres surnaturels. Si elles sont là ça doit être pour une bonne raison. »

GENIAL j'veux la suite

« Tu as raison. Il y a une légende bien connue comme quoi une femme humaine est tombée par hasard dans le monde de la sphère. On dit qu’elle était albinos et que c’était pour cette raison qu’elle avait réussit à passer. Elle n’aurait pas supporté la vie et aurait flotté à l’intérieure de la sphère dérivant et mourant lentement dans une agonie douloureuse et violente. Mais, alors qu’elle était sur le point de rendre l’âme, une des créatures qui l’avait observé depuis son arrivée l’as sauvé. Tombé amoureux, il l’as mené jusqu’à son monde et ils ont formés un couple. Une humaine et une créature de la sphère. On dit que l’albinos aurait prit les couleurs de son amant sur sa peau et que son corps serait devenu de plus en plus beau au fur et à mesure du temps. Mais un jour, tombée enceinte, l’humaine voulut rentrer dans son monde pour y mettre son enfant au monde. La créature de la sphère l’y aida vraiment trop éprise d’amour pour la retenir contre son gré. L’adieu fut déchirant car l’humaine rejetée des humains était aussi tombée folle amoureuse de son sauveur. Une fois revenue sur terre, il y a plusieurs versions. La plus connue est celle ou elle envouta un homme et qu’ils élevèrent ensemble l’enfant.

C’est pour elle, pour sa survie que les portes ont été crées par les deux créatures dirigeant la sphère. Il n’y a pas de loi en ce lieu mais des dirigeants qui s’occupent que tout marche en paix. Depuis cette époque, il est possible aux humains de voyager dans la sphère à leurs risques et périls pourtant. Ce n’est jamais de tout repos d’y aller. »

Masha se tut. Encore une fois. Sauf que ce coup-ci, elle marcha vers une teinture tirant vers une sorte de mauve et elle la tira dévoilant une chose pour à l’apparence étrange. Une sorte d’arcane en pierre. Des sortes de morceau de marbres rouge brillants étaient incrustées et taillés au milieu de chaque pierre. Les sculptures représentaient des êtres surnaturels dans des positions magnifiques avec une finesse impossible à avoir de par le talent humain. Rien au milieu mais l’édifice en lui-même était impressionnant.

Makubex se leva faisant signe à Justine de le suivre. L’ado s’approcha de l’arcane la bouche grande ouverte et effleura la pierre du bout des doigts. N’osant pas toucher les sculptures qui irradiaient d’une magnifique lueur assez faible, elle fut rassurée de sentir le contact normal de l’objet. La sorcière les regarda et alla ouvrir une sorte de placard. Ce dernier était rempli d’armes. Elle en sorti deux épées, des flacons à l’allure étrange et un petit coffret. Makubex la regarda faire.

« Vous allez nous envoyer là bas ? »

« Je vous aimes bien tous les deux. Je vous aime même beaucoup. Je vais accéder à ta requête mais je vais en plus te donner certaines choses qui vous aiderons. Prenez chacun une épée. Chacun un flacon. Dans chaque flacon se trouve un poison mortel qui peu être utilisé par ingestion ou par blessure. Servez-vous pour vos armes ou piéger vos ennemis. »

Elle ouvrit le coffret, ses yeux perçants jetaient des coups d’œil rapides à ses hôtes qui se préparaient et prenant ce qu’elle leur offrait. Le Jedi vérifiait ses fils, poignards et autres armes. Justine ne s’occupait que de son épée. Elle prit alors un médaillon en argent orné d’une émeraude en son centre. Elle effleura la pierre du bout des doigts avec un faible sourire. La mélancolie était en train de la prendre. Revenant brusquement à la réalité, elle se redressa, choisit encore une fiole au verre teint en noir et se redressa fermant le coffret. Elle avança vers Justine et passa le médaillon à son cou.

« C’est un artefact magique. Avec ça tu pourras lire les symboles du feu et prédire les choses uniquement en regardant la danse des flammes. Pour toi jeune homme… »

Elle regarda Makubex et prit la fiole. Elle en fit sauter le bouchon et la retourna laissant tomber ce qu’elle contenait dans sa main.

https://servimg.com/view/11483350/4

L’objet remua, agitant ses tentacules sur la peau de Macha qui tendit sa main vers le jeune homme. Ce dernier recula d’un pas sans quitter des yeux cette chose qui s’agitait.

« Avale le tout rond. »

« Pardon ? »

« C’est un Chikma. Une créature avec bien des secrets mais avec ça dans le ventre tu sauras ressentir la présence des portes. Une sorte de boussole interne. C’est l’unique moyen pour que tu puisses voyager alors avale-le. »

Le concerné eu un petit rire nerveux. L’idée de mettre ce truc remuant à l’intérieur de son corps était loin mais alors très loin de lui plaire. Il voulut protester mais le ton sans réplique qu’avait prit la sorcière indiquait bien qu’il n’avait pas vraiment le choix. Ce fut la voix tranquille et presque moqueuse de Justine qui les coupa.

« Je peux l’avaler moi. »

« Ce ne te dégoûte pas de manger un truc pareil ? »

« Oh bah non. Tu sais je ne suis pas totalement humaine moi. Presque chaque être vivant moins puissant que moi est une proie d’après mon instinct. Ca me dégoûte pas au contraire ça me donne plutôt faim. »

« De toute manière si ce voyage dure plusieurs jours je ne suis pas sur de vouloir l’entreprendre sans m’y être préparé. »

Masha les regarda. Le Chikma s’agitait toujours dans sa main et tentait de ramper faiblement vers la vide quand la sorcière referma son poing dessus pour l’empêcher de fuir.

« Comme tu semble frileux pour un maître Jedi. Qu’es ce qui te retient ? Ton valet ? Allons bon, tu sais bien qu’il suffit d’un message pour qu’il soit prévenu. Ton amant peut être. Arean. »

« Et alors, si c’est le cas ? Ca ne change pas que je ne veux pas partir sans l’avertir. »

« Mais…si je ne m’abuse…tu m’as dit que c’est pour lui que tu entreprend tout ça. Parce que tu a peur de toi-même et que tu craints de le blesser. »

Makubex serra les poings. Elle avait raison. Il ne voulait pas rester comme ça car il craignait de devenir dangereux pour les autres en particulier Arean. Plus il attendait plus il risquait de perdre son contrôle jusqu’à devenir tout ce contre il luttait d’être. Il tendit la main prenant l’animal entre ses doigts. Ce dernier s’agita, ses tentacules donnaient de légères décharges électriques quand elles frappaient la peau. Il darda son regard bleu ciel dans les yeux profond de la sorcière.

« A la votre ! »

Dit-il en avalant la chose. En fait, l’animal avait un gout de fer et s’il ne tentait pas d’électrocuter son mangeure, il passait plutôt bien. Le jeune garçon grimaça faisant rire sa cousine. Celle-ci vint lui prendre le bras en poussant un cri de joie pure. Il observa ses crocs effilés et n’eu aucun doute sur le fait que pour elle, cette chose infecte et rampante devait être un régal. Masha sourit et toucha la sculpture en haut de la porte. Elle représentait deux femmes qui dansaient l’une avec l’autre dans un entremêlement de corps gracieux. La porte fut parcourue d’un frisson. Elle frissonna vraiment comme un être humain.

« Prenez garde et bon voyage. »

« Attendez ! C’est tout ? Vous n’avez… »

Mais il ne put finir sa phrase. La sorcière rousse avait tendu une main vers le feu le faisant se dresser avec violence. Justine recula d’un pas, son instinct animal prenant le dessus sur la raison elle se glissa le plus loin possible des flammes. Près de la porte. La sorcière avait attrapé son bras et l’avait poussé dans le vortex rouge sang qui avait envahit l’intérieur de l’édifice. Makubex n’eu pas le temps de réagir que quelqu’un le poussa dans le dos le faisant tourner un peu sur lui-même et tomber aussi vers le tourbillon magique. C’était un Shuarit qui l’avait envoyé valsé. Il eu juste le temps d’entendre une dernier phrase de la sorcière avant de totalement être engloutit.

« Bonne Chance ! Ayez surtout confiance en votre pouvoir ! »

Pas encore lu mais essaie ça:

mouhaha takame
tu pouvais faire plus complet que ca, mais bon...
et pis Lyra... je crois que j'ai deja lu ca quelque part...
et pis encore un truc:
quand tu dis femme d'entre les ages, ca veut dire une TREEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEES vieille??
car c'est ca que veut dire l'expression.

Lyra = la croisée des mondes ou aussi le nom de nombreux de mes persos dans d'autres forums.

Quand à l'expression femme d'entre les âge je ne croix pas qu'elle existe vraiment. Mais par là je voulait dire qu'elle ne paraît ni vielle ni jeune.

------------------------------------------------------

Chapitre 2 Eclipse :

Quand Justine repris connaissance, la première chose qu’elle ressentit fut une vive douleur à la tête. Le même genre de douleur qui nous vriait les tympans après être resté beaucoup trop longtemps sous l’eau, au moment ou l’oxygène revient enfin. Elle se prit la tête dans les mains en gémissant faiblement. Son épée battant à son flanc était actuellement la seule chose qui lui rappelait un tant soi peu sa situation actuelle. Finissant de reprendre conscience de ce qui l’entourait, l’hybride leva son visage vers le ciel un court moment avant de balader son regard sur le paysage.

Un désert de pierre s’étendait à perte de vue. Dans le ciel, une sorte de lune noire un peu comme une éclipse perpétuelle. Les pierres dressées et tendus vers le ciel étaient tranchantes comme les dents d’un animal blessé. Les sillons creusés dans les entrailles du sol empestaient de l’odeur fétide et mauvaise de la gangrène. Un lieu de désolation ou même la terre, source de vie, était rongée de l’intérieure par des ennemis invisibles et silencieux. Le ciel lui-même était en deuil, plongé dans une semi-obscurité n’offrant sa place ni au jour ni à la nuit. Il n’y avait rien ! L’unique couleur était l’éclat verdâtre de petits nuages de fumée qui s’échappaient des gouffres sans fonds.

« Justine…Justine !!! Tu vas bien ? »

L’interpelée se retourna doucement pour découvrir son cousin qui arrivait en courant vers elle. A vrai dire, il n’était même pas son cousin en réalité. C’était Lyra sa cousine. Ils n’étaient que petits cousins tous les deux. Pourtant, bien que n’en ayant jamais dit un mot, les deux s’étaient donné l’un à l’autre ce surnom de proximité. Ils se comportaient juste comme si c’était vrai et ce mensonge inutile et faible leur donnait juste l’impression d’être une famille.

Elle se leva et alla vers lieu pour le calmer. En fait, ça lui faisait bizarre d’être là. Elle avait suivit son cousin tout naturellement et elle se retrouvait projetée dans un autre monde sans vraiment l’avoir voulut. La sorcière leur avait dit que c’était dangereux mais ses avertissement étaient tellement vagues que son empressement à les parer contre l’ennemis à venir montrait plus son immense désire de les faire traverser la porte. Pourquoi ? Grande question. Elle ne leur avait pas laissé le temps de réagir.

« Ca va je suis Ok t’inquiète pas. »

« Heureusement. Bon…ou on est là ? »

Il ne voulait pas parler du fait qu’on les ait poussés ici contre leur gré. Justine ne s’en formalisa pas plus que ça. Elle n’avait pas de colère contre ce coup en traitre et ne se retrouvait même pas dépitée d’avoir quitté son monde. Encore une fois, ses sentiments étaient limités à l’étonnement et la curiosité de connaître la suite de l’histoire. Cette absence d’émotion, fruit de sa race hybride entre des dizaines d’autres races, était certainement la seule chose à la rendre triste. Ne pas ressentir ni amitié, ni amour, ni attachement pour personne était horrible. Elle ne pleurait pas la mort des autres ni la séparation entre deux êtres. Tout était limité à la force qui rarement pouvait lui arracher quelques larmes sur le moment mais sans plus. Même pour Makubex elle ne ressentait pas énormément et si il devait mourir, elle pleurerait deux larmes et continuerais sans se retourner. Voilà son triste destin.

« Sais pas. La question c’est surtout par ou on va ? »

Elle parcourut à nouveau le lieu se servant cette fois de tous ses sens. Vue mais aussi ouïe et odorat. Elle se retourna et regarda l’arcane dont ils venaient de sortir. Celle-ci se dressait fièrement, intacte et pleine d’une noblesse impossible aux choses sans vie. L’hybride approcha la main et caressa doucement la sculpture qui ornait la tête de cette chose. Aussi étrange que ça puisse paraître, la pierre chaude et sanglante frissonna à sa caresse. La réponse de son cousin ne lui vint pas aux oreilles et elle laissa échapper en un murmure une vérité qui lui sembla soudain une évidence qu’elle aurait du tout de suite avoir.

« C’est un être vivant. »

« De quoi ? »

« L’arcane, elle est vivante. Mais…elle ne veut pas s’ouvrir quand je la touche. »

Justine sentit que son cousin se rapprochait d’elle et regardait ce qu’elle faisait. Il tendit la main caressant la sculpture. Elle sentit un tremblement d’une autre nature venir de l’arcane. Celle-ci sembla se dresser et soudainement, un vortex de couleur sanglante habita l’espace vide. Le jeune homme laissa retomber son bras sur son épaule.

« Elle réagit au Chikma. C’est pour ça que j’ai du l’avaler. Elle devait en avoir un aussi. Bon…Justine, ce voyage est trop dangereux pour toi retourne de l’autre côté. C’est à moi de le faire. »

Elle se retourna vers lui. Son regard bleu clair la traversait de part en part avec une résignation pleine d’autorité. La prestance d’un meneur de groupe, un de ceux qui guide les légions sans que ces derniers ne craignent les conséquences. Mais cet air puissant qui impressionnait les autres ne l’intimidait pas. Elle le toisa avec amertume posant ses mains sur ses hanches.

« Et puis quoi encore ? Moi aussi j’ai été envoyé de l’autre côté je te signal. J’ai autant envie que toi de connaître le fin mot de cette histoire. Ne me prend pas pour une gamine sans défense je sais me battre moi aussi et je ne compte pas te laisser seul t’as pigé ? Non mais oh ! J’ai plus 3 ans ! »

Il soupira l’air soudain las. Justine fit un pas de côté par précaution pour éviter qu’il ne la pousse par surprise. Il la laissa faire en reculant d’un pas. A ce moment, le vortex se referma coupant le passage. Elle resta silencieuse attendant sa réaction ne pouvant s’empêcher de se rendre compte qu’elle y allait quand même un peu fort. Mais ce fut une autre voix qui coupa le silence. Une voix claire et puissante. Celle d’une femme forte.

« Vous feriez mieux de passer tout les deux ! »

Elle se retourna brusquement à l’unisson avec Makubex. Sur un morceau de roche déchiquetée certainement par une explosion, se tenait bien une femme. La trentaine, vêtue d’une armure moulante et renforcé, les cheveux blonds agités au vent, une cape déchirée et deux épées qui irradiaient la même lueur blafarde que l’éclipse perpétuelle du ciel.



« Vous êtes ? »

« Peu importe. Je suis chez moi. Vous, vous êtes sur mon territoire et feriez mieux d’en partir au plus vite. Seuls les habitants de la sphère et les sorciers sont autorisés à venir sur ce territoir. Vous n’êtes pas de la première catégorie et je doute de la seconde repartez ! »

Justine dévisagea la femme. Première habitante de la sphère qu’elle rencontrait. Apparence humaine, dôtée de ce côté rebelle qui plaît à certains hommes. C’était à part cela un modèle de perfection féminine dans sa catégorie. Elle effleura son médaillon regardant l’émeraude et leva le visage. Makubex s’était automatiquement placé entre elle et l’inconnue, encore. Il la protégeait toujours. Même qu’elle l’avait trahit, même qu’elle s’opposait à lui il la protégeait du danger sans hésiter et sans se poser de questions. Sa voix hésita mais finalement réagit. Elle ne croyait pas en ce qu’elle allait dire mais au moins, elle essayait.

« Je suis une sorcière. Je peux lire dans la danse des flammes. »

« Et tu peux y lire quoi ? »

« …et bien bonne question..magnifique et très intelligente…disons que je peux lire…euh… »

« Elle lit les réponses aux questions qu’on se pose. »

La coupa son cousin lui sauvant la mise. La femme la regarda pas très convaincue. Il se passa un bon moment. Le temps que prendrait une éclipse normale pour réouvrire la porte au jour. Mais pas celle-là, celle-là était figée, immobile pour l’éternité, morte comme le monde qu’elle gouvernait du haut du ciel. Elle finit par reculer d’un pas et d’un signe large, invita les deux à la suivre. L’hybride serra les dents soudain étonnemment mal à l’aise. Mais cepandant, elle la suivit. Ils la suivirent.

Elle les mena sur une bonne centaine de mètres sans se retourner une seule fois. Le paysage défilait sans variations. L’hybride aurait juré que les quelques sortes de montagnes qu’elle apercevait au loin n’avaient pas bougés d’un milimètre tout le long de la marche. C’était stupide, songea Justine. Cette femme voulait les tuer il y avait de cela à peine quelques minutes et maintenant, après un mensonge extrèmement peu convainquant, elle leur faisait signe de la suivre sans protester et eux, ils la suivaient. Tout cela n’avait aucun sens.

Ce fut après une bonne dizaine de minutes de marche qu’ils arrivèrent devant une sorte de colline aux arrètes tranchantes comme du rasoir. Là, la femme s’arrêta. Elle regarda les deux autres et leur sourit. Un sourire, froid, sans émotions, plus pour montrer ses dents et faire croire à une quelconque gentillesse.

« Passez devant. La prochaine porte est juste derrière cette colline. Ne revenez pas. »

Ne bougeant pas d’un pouce, pas du tout rassurée, la jeune fille regarda la guerrière sans avancer d’un milimètre. Elle n’osait pas croire une seconde qu’il s’agissait d’un act de bonté. Soudain, une main se referma sur son épaule et la poussa en avant. Relevant la tête, elle vit le visage de son cousin. Chose rassurante d’habitude mais cette fois, il y avait dans ses yeux une lueur froide et glaciale. Cette lueur fatidique qui ornait ses actions de sadisme quand un grand combat se prépar. Loin d’être rassurée par le fait d’être accompagnée, se trouver juste au côté de cette créature aux muscles tendus et prête à tuer au moindre mouvement, la fit frissonner d’horreur. Celui qui l’accompagnait était la personne la plus dangereuse qu’elle ai connu et elle le savait. Quand la folie de tuer s’emparait de lui…il devenait vraiment différent.

/Non/ songea-t-elle brusquement /il en devient pas différent. Il redevient lui-même ! Je l’oublie trop souvent car il se montre doux et avenant avec moi mais cet être mortel et cruel c’est qui il est réelement. C’est la personne qu’il est à la base c’est son côté humain qui est le masque pas celui-là ! Il est juste lui-même en ce moment rien de plus rien de moins./

« Makubex ? »

Elle voulait avoir l’air le plus calme possible mais sa voix était un ton au dessus de sa moyenne. Il lui répondit sans baisser les yeux vers elle, son regard glacial et meurtrier posé dans le vide quelque part dans le ciel figé dans ce monde ou rien ne vit.

« Avance et ne te retourne pas. Elle va nous tuer je sais. »

/Mais pourquoi ?/ C’était ce qu’elle mourrait d’envie de lui demander. Lui demander pourquoi il continuait alors qu’elle voulait les abattre, lui demander pourquoi il avait dit qu’elle allait les tuer et non pas qu’elle allait vouloir ou encore essayer de les tuer. Non, il avait dit ça comme si c’était vraiment ce qui allait se produire et qu’il ne pensait pas qu’il y ai d’autres issus. Mais il savait déjà tout ça. Il avait déjà tout prévu ce n’était pas un géni pour rien. Tout ce qu’elle dirait n’aurait aucun sens car il le savait déjà. Cependant, l’idée de se taire et de ne pas parler lui semblait impossible. Presque sans qu’elle s’en rende compte, ses lèvres s’agitèrent pour former une simple phrase. Faible, presque inaudible mais présente tout de même

« Je ne veux pas mourir ici. »

L’étreinte sur son épaule se resserra un peu avant de reprendre sa force initiale. Un mouvement de réconfort venant de l’être cruel qui se tenait à ses côtés. Quand elle leva les yeux vers lui, elle cru apercevoir une flamme de douceur au milieu du feu de haine et d’abandon bestial qui habitait son être. Il voulait la rassurer un peu et continuait son travail de protecteur sans faille, sans faiblire, sans se poser de questions.

« Tu ne te battra pas. L’arcane n’est pas loin. Juste derrière la colline. Dès qu’elle sera en vue, vourt vers elle sans te retourner. Dès que tu y seras, essaye de la convaincre de s’ouvrire et passe le vortex. Je te rejoindrai. »

Mais ce n’était pas ce que voulait dire sa dernière phrase. Elle ne disait pas ça, mais disait, criait plutôt, je ne vais pas mourir mais vaincre. Une assurance qu’il n’aurait jamais du avoir dans une telle situation. Pas quand une guerrière magique agitant des épées à la lueur blafarde d’un éclipse éternelle gourvenant un monde d’immobilité dont les dents voraces sont représentées par des pierre acérées. Dans ces conditions, nul humain ne peu avoir de l’assurance. Mais son cousin n’était vraiment humain.

Ils étaient en haut de la colline maintenant. L’arcane se dressait à quelques mètres d’eux presque identique à la première. Les sculptures de côtés étaient différentes mais celle qui ornait le sommet ne changeait pas d’un pouce. L’hybride sentit la pression autour de ses épaules s’évanouir. Ce brusque changement faillit la faire tomber sur le sol et e fut de justesse qu’elle rétablit son équilibre. Sans prendre la peine de réfléchir, elle courut. Ses jambes la guuidèrent vers l’étrange lueur sanguine de la chose, objet vivant et seul chance de survie. Derrière elle, le bruit du fer qu’on entrechoquait. Le combat avait commencé.

Elle ne fit pas long pour arriver à l’arcane. Justine se retourna brusquement pour regarder ou en était le combat. Makubex était apparemment au même niveau que la femme. Il tenait bien sous ses coups et y répondait avec force et détermination. Leurs mouvements étaient plus rapident que ceux des combats humains. D’une vitesse fulgurante qui cette fois ne devait rien à la force. L’hybride comprit bien vite pourtant qu’elle n’avait que peu de temps. La guerrière souriait bien trop pour se trouver être au maximum de ses capacités et Malubex, lui, l’était bel et bien.

Se retounant vers l’arcane, elle tenta une foi de caresser la sculpture du haut. La chose. ou plutôt l’animal, frissona mais ne s’ouvrit pas. Bien consciente qu’elle avait peu de chance de réussir, elle regarda les autres sculptures de plus près. Deux fées dansantes sur un rythme enflammé au milieu d’un champs de pierre coupantes, une sorte de loups difforme hurlant à la lune, un homme-ange regardantdans un feu l’air mélancolique et une guerrière à deux épées qui pleurait devant une tombe.

La guerrière…c’était bien la même en sculpture que dans le monde. Elle pleurait donc elle était blessée et la tombe indiquait la perte d’un être cher. Les détails étaient saisissants et sur la minuscule guerrière, on pouvait même voir les larmes qui avaient coulé sur le sol.

La jeune fille resta une seconde à regarder la sculpture avant de jeter un nouveau regard aux autres. Et si…et si toutes ces sculptures étaient vraiment représentatrices de ce monde ? C’était plausible. Les fées dansaient dans un lieu semblable à ici, le loup difforme pouvait bien être un prédateur de ce lieu et l’homme-ange…et bine l’homme ange c’était peut être tout simplement celui de la tombe. Reportant son attention sur la tombe elle vit qu’un nom y était gravé. Bary Jagumi.

Justine porta la main à son pendentif. Les détaills étaient surprenant et le feu qui était devant l’ange semblait posséder la même finesse. Peut être que si elle se servait du médaillon, peut être que si elle se concentrait assez, elle pourrait lire la danse qui se trouvait figée devant elle. Lire dand les flammes.

Elle ferma les yeux. Ses griffes tenaient fermement le médaillon. Elle devait en premier se calmer. Les rumeurs du combats se faisaient de plus en plus proche et nul doute que la femme acculait Makubex près d’elle pour les tuer ensemble. Elle se décida à tout oublier, tout laisser couler dans l’oublit. Elle enferma les sentiments qui la prenaient dans le précipice sans fond dans lequel elle avait déjà poussé et fait sécher tous ses anciennes sensations. Ce gouffre qui avallait son malheur comme son bonhneur la laissant souvent comme une coquille vide d’émotions. Une fois totalement calme, elle se concantra sur le médaillon. Il lui fallait oublier les sens habituels et se concentrer uniquement sur les nouvelles sensations. Pas la force, quelque chose de différent, quelque chose de plus clair, de plus fluide de plus…naturel.

A l’intérieur de l’émeraude, il y avait comme un flux. Une rivière qui coulait le long de l’argent et qui jaillissait de la pierre centrale. Instinctivement, Justine sut que si il était assez concentré pour qu’on le voit il prendrait une couleur identique à sa pierre-source. Il coulait comme ça le long du médaillon sans en sortir. Elle se concentra et demanda à une partie de venir en elle. Elle fit que le liquide quitte son trajet initial pour venir se répendre à l’intérieur de son corps. C’était comme si elle revivait. Comme si elle avait manqué d’air trop longtemps et que l’oxygène regagne ses poumons. Comme une partie d’elle-même désechée qui sous l’effet de ce liquide reprend de la vigueur et se regonfle reprenant sa place. Une bouffée de bohneur envahit la jeune fille et quand elle rouvrir les yeux, il ne lui fallut absolument pas de temps pour comprendre qu’elle avait changé définitivement. Elle se retourna et vit que son cousin n’était plus que à quelques mètres d’elle. Il était essoufflé, son corps portait pas mal de blessures semblait-il pas trop grave. Plus le temps de rêvasser.

Elle regarda à nouveau le feu et là, elle lut absolument ce dont elle avait besoin. Plus aucune difficulté à comprendre les courbes ni rien d’autre. Cet instant figé parlait si bien qu’elle n’avait plus de soucis et savait, savait au fond d’elle-même qu’elle avait réussit.

« Arrêter Marie. Ce n’est pas ce qu’il veut. »

La guerrière se stoppa net. Elle leva la tête dévisageant Justine.

« Mon nom…comment l’avez-vous eu ? »

« Je vous l’ai dit je suis sorcière je lit dans les flammes. J’ai lu l’arcane. Votre fiancé est mort je sais. Il a été tué par les loups. Vous avez tenté de demandé de l’aide aux fées mais elles n’y ont pas fait attentions n’es ce pas ? Elles ne vous ont pas écouter et on juste figé le temps de ce monde vous condamant à vivre éternellement séparée de lui. Mais il ne veux pas cette haine de votre part…il veux juste…juste que vous vous calmiez. Car il sait, il sait que si vous trouver la paix, votre paix, au fin fond de vous, vous pourrez être à nouveau réunit. »

Elle se tut, le feu avait parlé, il avait dit la vérité, répondut aux questions qu’on se posait. Il avait agit selon son rôle. Il avait agit comme il le devait. Il avait finit son travail et il partit, laissant Justine seule. Seule en elle-même. La jeune fille fit quelques pas rapides pour reprendre son équilibre. Peine perdu, elle trébucha sur un morceau de pierre tranchant et tomba. Fermant les yeux pour éviter le choque, elle ne le sentit pas. L’hybride réouvrit les yeux et vit que la guerrière l’avait rattrapée. Elle la souleva et la poussa presque dans les bras de son cousin qui passa ses bras autour d’elle comme pour la défendre. Elle se laissa aller s’agrippant à Makubex avec les forces qui lui restait. Elle se sentait si épuisée, si fatigueé.

« Vous êtes sorciers. Passer la porte. »

Marie tenait toujours ses deux épées mais cette fois, leurs lames n’étaient dirrigée que vers le sol. Ses yeux luisaient de tristesse dans la sombre journée. Elle haussa les épaules et sans un mot, fit demi-tour avant de partir, sans se retourner, parcourant de nouveau sa terre morte, sa terre sans vie, sa terre figée, sa terre qui lui avait prit celui qu’elle aimait mais sa terre à elle. Dans ce monde figé, elle retournait à sa quête éternelle de la paix.

Makubex la regarda partire. Justine, dans ses bras, fit de même mais ses yeux lui semblaient lourds. Elle tira un peu sur le col de son cousin pour attirer son attention avant de dire tout simplement.

« ‘suis fatiguée. »

Rien de plus. Il la souleva du sol la tenant comme un jeune marié prendrait son épouse dans ses bras et il enclencha le passage d’une main. Un dernier regard sur ce lieu de mort et d’immobilité et il franchit le vortex pour passer au monde suivant.

Chapitre 3 Une belle journée :


Le monde suivant, était bien différent. La première chose qui frappa Makubex quand il y pénétra, ce fut la lumière du soleil qui l’éblouit. Il cligna des yeux plusieurs fois s’immobilisant pour s’habituer à la lumière. Ils étaient dans un champ de blé. Les longues tiges étaient plus grandes que lui et formaient un cercle autour de l’arcane. Le jeune garçon regarda sa cousine, elle s’était endormie contre lui. Décidément elle devait être très fatiguée.

Ils n’étaient pas seuls en tout cas dans le cercle. Sur une couverture posée à même le sol, se trouvait un groupe de femmes vêtues de manière élégante qui prenaient un pic-nic. Du moins, elles devaient le faire avant leur arrivée car la plupart s’étaient levées maintenant et toutes les regardait avec des yeux ronds comme si ils étaient des extra-terrestres. Makubex nota mentalement qu’elles avaient des habits de la mode moyenâgeuse et son idée fut confirmée quand aux cris de certaines femmes, une dizaine de garde surgirent pointant leurs lances sur lui et Justine. Leur air était assuré mais leur mains tremblaient faisant bouger les pointes de leurs armes ce qui donnait à leurs airs de fanfaronnade quelque chose d’absolument ridicule. Ils portaient des heaumes et des armures et à sentir leur odeur, ils suaient à grosses gouttes sous la chaleur étouffante de ce soleil d’été qui brillait de milles éclats sur le fer de leurs armures et lames.

Makubex les regarda calmement. Il sentait nettement les blessures infligées par la guerrière au nom de sainte-vierge. Justine dans ses bras était pâle, vraiment épuisée et il ne comptait pas la lâcher et uniquement pour cette raison il voulait à tout prix éviter un combat. Il était bien clair que les gardes n’avaient aucune chance contre lui. L’un d’entre eux beugla pour passer outre du silence.

« Qui êtes vous et que voulez vous faire ici auprès de Lady Stacy future reine d’Atlitide ? »

Le jeune homme hésita à répondre. La meilleure chose à faire était de se taire car provoquer un conflit avec une mauvaise phrase était totalement stupide. Il vit alors que une des femmes, une jeune fille plutôt, se levait de la couverture et approchait des gardes. Un fin sourire aux lèvres, un air protecteur, de longs cheveux bruns et fin s’envolant sous les coup de la légère brise qui emplissait l’air, noués avec un nœud violet entouré de dentelles blanches , une robe bleu-mauve avec des rubans comme le nœud qui dévoilait ses épaules et le haut de son torse.



Ce n’était pas une de ces beauté violente sur lesquelles on se retourne dans la rue soudain subjugué par un désire bestial et sans amour. Mais c’était le genre de femme pour qui on s’arrête pour la regarder consoler un petit enfant perdu qui pleure. On s’arrête et on la voit avec toute la douceur que peut posséder une mère. Makubex aimait les garçons c’était vrai, une vérité qui n’avait pas à se remettre en question. Mais si un jour, son amour pouvait se tourner vers l’autre sexe se serait vers quelqu’un comme cette fille d’un autre monde dont la beauté inondait encore plus que la lumière de ce soleil puissant d’un été magnifique.

Mais il y avait autre chose de frappant dans son apparence. Ses yeux. Ils étaient vides, sans existence, sans profondeur. Ces yeux glacés et seul lieu de résidence de la mort dans ce lieu baigné de bonheur. Elle était aveugle. Le jeune garçon n’avait besoin que d’un simple regard pour le savoir car ils étaient exactement comme ceux de sa mère. Elle posa une main sur le bras d’un des gardes avant de demander d’une voix aussi pure que l’on pouvait l’attendre d’une femme de son apparence.

« Allons Capitaine ne martyriser pas ainsi ces gens. Mes femmes de compagnie me disent qu’ils sont passés par le cratcher. Si c’est vrai ils ne seront pas plus dangereux que les autres voyageurs qui sont venus. »

« Mais…ma Lady…Ils sont armés, et les autres voyageurs datent d’il y a plusieurs siècles les écrits ne sont pas sur avec tout ce temps. »

Elle leva son visage bienveillant, le soleil donnant un éclat puissant à son regard sans vie. Ses traits avaient une bienveillance infinie.

« Monsieur le voyageur. Voyez-vous un inconvénient à enlever vos armes pour que nous puissions discuter plus tranquillement ? Je serais honoré d’avoir une discutions avec vous et que vous puissiez me raconter vos aventures, oh vous qui voyez le monde et traverser le cratcher à votre guise. »

Le cratcher, il devait s’agir du nom donné à l’arcane. Makubex serra un peu plus Justine dans ses bras et sourit tranquillement avant de parler sur un ton aussi détendu que celui de la jeune fille.

« Que vos gardes m’enlèvent mes armes si ils le désire. Mes deux bras sont prit actuellement je transporte une jeune fille que vous ne pouvez voir. Elle est épuisée et est tombé de fatigue. Pour ma part, je suis blessé et aurait besoin de repos. Partager quelques instants de paix en la compagnie de votre gentillesse et de votre aura de bonté me serait un plaisir infini. »

Elle rayonna de bonheur à ces quelques mots. Ses joues se rougirent et elle fit signe aux gardes de prendre les armes de Makubex. Ils se regardèrent mais, obéissant à tout prix, ils firent ce que leur indiquait leur supérieure. Ils ne prirent pas les bracelets renfermant les fils de fer et le jeune garçon ne le leur fit pas remarquer. La Lady s’était retournée vers le garde.

« Menez moi à la couverture je vous prie Capitaine. Que mes dames de compagnies agissent comme il leur semble mais apportez de la nourriture pour nos hôtes s’il vous plaît. Monsieur le voyageur, acceptez-vous de manger avec moi ? »

« Vous êtes trop bonne Lady Stacy. »

Elle rougit pendant que le garde la ramenait. Makubex la suivit. Les dames de compagnie les regardaient de loin n’osant que peu approcher l’étrange cortège. Deux plus hardies que les autres vinrent se placer près des gardes restants sur place tendit que les plus couardes s’enfuyaient en courant. La plupart étaient cachées dans les hauts épis de blé. La Lady s’assit dans une pose digne de la princesse qu’elle était alors que son hôte prit place mettant Justine bien à l’aise, sa tête reposant sur ses genoux.

« Alors voyageur ? La femme a qui vous vous agrippez tellement est-elle votre femme ? »

« Ma femme ! Oh bon dieu non ! Non, non, elle est bien trop jeune pour cela et mon cœur est réserver à quelqu’un d’autre. Il s’agit de ma cousine. »

Elle sourit plaçant une main sur sa bouche comme pour excuser le petit rire qui s’en était échappé. Elle était si pleine de joie et de fraicheur qu’elle semblait droit sortie d’une peinture ancienne.

« Trop jeune ? J’ai son âge et demain je vais me marier avec mon amour. Je suis si heureuse enfin pouvoir partager le reste de ma vie avec cet homme que j’aime tant. Oh, mais ma vie ne vous intéresse pas. Parlez moi plutôt de vous. De ce que vous avez vu dans le monde. Oh je vous en prie éclairez ma journée de vos palpitantes aventures. »

Le jeune garçon sourit. L’empressement enfantin de la jeune fille lui faisait chaud au cœur. Si belle, si pure, sans la connaissance de l’horreur humaine. Pouvait-il vraiment lui raconter sa vie avec ses souffrances et ses malédictions. Il regarda les yeux de la Lady. Oui, il le pouvait. Elle connaissait la compassion. Mais il ne mettrait pas l’accent sur les terreurs et les moments sombres mais plus sur l’explication de la beauté. Car ce qu’elle voulait, ce n’était pas les évènements mais savoir comment le soleil donnait sa lumière à travers un arbre ou comment un animal soignait son enfant, à quoi ressemblait les humains, les anges et connaître la couleur exact des fraises. Ce genre de choses en fait.

« Oui…raconte nous ta vie Makubex. Raconte nous tes aventures qui t’on conduise ici. Parle-nous de la personne qui enflamme ton cœur et de ta mère au sourire de lumière pure. »

Il baissa la tête. Justine le regardait, ses grands yeux ouverte dans une mimique d’enfant. Un enfant réclamant une histoire pour dormir. Elle lui réclamait son histoire pour se réveiller. Alors il regarda autour de lui. Les épis de blés étaient écartés laissant apparaître les visages curieux des femmes de compagnie. Les gardes étaient si proches de la couverture maintenant, l’oreille tendue, qu’ils devaient cacher la vue aux promeneurs. Alors il commença. Il parla de Naboo, la villa de sa mère ou il avait vécu tout le début de sa vie. Il parla de Kamino qu’il aimait tellement et de ses pluies éternelles qui traversait tout comme des milliers de minuscules scalpels glacés. Il expliqua Corusant, si belle d’un côté et cachant un monde de bas-fonds et de souffrance mais aussi d’espoir. Il parla de sa mère, belle comme un soleil et dont le sourire rendait la vie plus douce à n’importe qui. De son père, dur et rude mais au fond si bon et si doux avec l’amour qu’il gardait en lui ne sachant comment le montrer. Il parla d’Arean, son premier ami et son unique amour. Il expliqua qui était Riff son domestique, le jour ou sa mère était morte, le cadeau qu’elle lui avait fait de sa force qui avait guérit la maladie mortelle qui le rongeait, la douleur de la séparation, la rencontre avec Justine. Il parla avec ardeur des lacs de lave de mustafar et de l’apprentissage de son maître, Hérizo. Décrit les sabres-lasers, le sentiment de se connecter à la force, la lumière qui traversait les gouttes de pluies de Kamino quand le soleil perçait un nuage, l’apparence des Kaminiens, le visage de Kallia cette harpiste surdouée qui irradiait d’une aura de bonté sous la pluie battante le jour ou il l’avait rencontré. Il dit aussi la beauté de son amour, décrivant ce qu’il ressentait à la simple évocation de son nom. Parlant du pincement au cœur qui traversait chaque battement en son absence. Il dit comment il était arrivé ici, décrivant Masha et sa sublime accordance avec la danse vive des flammes.

Les épis de blé étaient tous écartés maintenant. Beaucoup de gens étaient autour d’eux, une vraie foule compacte qui se poussait et se bousculait pour entendre ses paroles. Plusieurs enfants étaient couchés sur la couverture et même un s’était réfugié dans les bras de Justine qui n’avait bougé. Deux autres s’étaient agrippés à la Lady. Makubex se tut enfin. Découvrant ce spectacle étrange. Les gens murmuraient des encor, des bravos et tous ces mots qu’on peut adresser à un compteur dont on boit les paroles. Quand le silence de Makubex se fit, les gens commencèrent à se taire. On n’entendait plus que le vent qui filait dans les blés et secouait les cheveux si fins de la Lady qui avait clos ses paupières comme pour mieux voir en rêves les paysages fantastiques qu’on lui avait décrits.

« C’est magnifique. »

Ce furent les seuls mots qui brisèrent le silence. Un clappement. Un des enfants avait applaudit timidement. Un second enfant essaya et comme de raison, tout le monde s’y mit, poussant soudain des crics de joie et beuglant des bénédictions. La Lady éclata de rire bientôt suivit par des dizaines d’autres rires.

« Oh merci ! Merci messire le voyageur. Grace à vous, nous connaissons un peu plus que notre triste vie monotone. Grace à vous ces gens auront un peu plus de rêve cette nuit. Vous êtes merveilleux oh merci, merci ! »

Criât-elle en joignant les mains comme pour le prier d’accepter ses remerciements.

« Votre présence m’as été très agréable Lady. Mais je dois reprendre ma route maintenant que ma cousine va mieux. »

« Oui je comprend. Merci infiniment. Cela fait si longtemps que je désirais vivre un peu plus comme ça. Je vous souhaite tout le bonheur du monde merci. »

Justine se leva avec Makubex. Ce dernier alla ramasser ses armes alors que la jeune fille se courbait en avant en remerciant la princesse qui se levait elle aussi. La douce enfant serra l’hybride dans ses bras avant de faire de même avec le jeune garçon. C’était un adieu assez doux. Il sourit et agita la main vers l’ado en lui criant.

« Adieu ! Bon mariage avec votre amour et vivez heureuse jusqu’à la fin. »

« Merci ! Adieu messire le voyageur ! Trouvez vos origine et aimer votre amour de tout votre cœur jusqu’à la fin. Soyez heureux ! »

Ils se retournèrent. Makubex commença à marcher tranquillement à côté de Justine. Ils étaient en haut d’une colline et la prochaine porte n’était pas loin non plus. Il semblait que les portes n’étaient jamais trop éloignées. Ils descendirent à travers les blés profitant du soleil qui tapait dur. D’un coup, les deux se retrouvèrent dehors du champ face à une vallée. Mais plus de soleil, le temps était maussade, nuageux comme juste avant une pluie. Il fit volte face et quand il découvrit la colline, elle n’avait pas de blé. La terre était brulée et l’arcane était l’unique chose qui la décorait.

Un homme s’approcha d’eux. Il était maigre, couvert de haillons et son visage émacier n’indiquait qu’une vie de travaille sans arrêt. Il cracha par terre aux pieds de Makubex avant de lorgner Justine une seconde et de grogner plus que parler.

« He là vous deux ! Faut pas aller sur la colline ! Personne vous a dit que ça portait malheur ? »

« Pourquoi ? Qu’es ce qui s’est passé ? »

Il leur jeta un regard mauvais avant de continuer son grognement.

« Z’êtes pas d’ici vous ! Ce coin est maudit depuis que la promise du seigneur Lady Stacy a été massacrée par les soldats du pays voisin la veille de son mariage. L’était avec ses dames de compagnie et ses gardes mais rien n’y a fait. L’on zigouillée la pauvre gosse avant de l’avoir culbuté torturée et tout ce qui va avec. Personne en a réchapper mêmes les villageois ont payé. Je vous le jure z’ont même buté mon cadet qui passait dans le coin. L’avait pas 6 ans le gamin. Des cheveux d’or et une bouille d’amour avec son petit costume bleu. Egorgé comme un lapin qu’il a été retrouvé. Et encore ! Je croix pas qu’on ait osé tout me dire quand on l’a retrouvé. »

Le vieux cracha de nouveau. Makubex était silencieux la bouche entrouverte. Il baissa les yeux et vit Justine pâle comme la mort, ses bras tremblait. Il y avait de quoi. Le gamin qu’elle avait tenu dans ses bras correspondait exactement à la description faite par le clochard. Le jeune garçon voulut poser une main sur son épaule pour lui montrer qu’il était là pour elle mais elle se dégagea rapidement. Ses yeux criaient son désarroi et elle n’était pas seule.

« Depuis faut pas monter la haut sinon on dit que les esprits nous attirent vers eux. Ont dit qu’ils dorment pas et revivent tout le temps la même journée et si quelqu’un reste avec eux jusqu’à ce que le soleil se couche, il se fait aussi attaquer et emprisonner dans la boucle éternelle. Donc restez pas là fichez le camp. »

Pas besoin de le dire plusieurs fois. Justine courut jusqu’au buisson le plus proche pour vomir tendit que le jeune garçon la suivait de loin. Sa tête lui tournait. C’étaient des morts alors. Ils étaient morts et à quelques heures près Justine et lui auraient subit le même sort et la même malédiction. Cette jeune fille si douce et si pure avait été massacrée sans même pouvoir revoir son amour. Elle qui était si heureuse de se marier n’aura finalement jamais pu retrouver celui qu’elle aimait. Vivez heureuse jusqu’à la fin…c’était ce qu’il lui avait dit. Mon dieu, si il avait sut.

Il releva la tête regardant l’hybride qui revenait vers lui. D’un geste rageur elle essuya les larmes qui commençaient à perler le long de ses joues. Il pleuvait maintenant. Le ciel avait explosé déversant tout ce qu’il avait sur cette terre de mort et de malédiction. Pas de soleil, pas d’épis de blé chauffé par la lumière venue du ciel, juste une terre brulée et devenus stérile par le sang versé dessus.

« Le crather ! »

Dit sa cousine en montrant l’arcane du doigt. Son visage renfermait une expression dure qui tentait vainement de dissimuler cette tristesse qui traversait chaque port de sa peau.

« Justine… »

« C’est un cratcher ! On doit l’emprunter…on doit l’emprunter si on veut finir ce qu’on a commencé alors on l’emprunte…on emprunte le cratcher ! »
Sa voix était brisée, elle sanglotait. Il s’approcha d’elle et avec la tendresse d’un père, il la prit dans ses bras et la laissa cacher son visage dans son cou et ses épaules ses secouer de sanglots. Lui, ne sanglotait pas. Les larmes coulaient tranquillement le long de ses joues sans s’arrêter comme un torrent impossible à arrêter. La vie était trop courte. Trop courte pour la vivre pleinement. Ils pleurèrent. Longtemps ? Allez savoir, tout ce qui compte, c’est qu’ils pleurèrent tout leur saoul et que quand ils se redressèrent, leurs esprits étaient revenus et la détermination de réussir leur vie, de pouvoir eux retrouver leur amour, leur permit de traverser le vortex sans un mouvement d’hésitation.

Chapitre 4 Marleia :

Deux semaines. Cela faisait deux semaines que Justine et Makubex voyageaient à travers différents mondes. Deux semaines qu’ils découvraient paysages désertiques, remplis de verdures ou encore à la technologie surdéveloppée. Les habitants des mondes étaient pour la plupart ressemblant à l’être humain mais on trouvait aussi des choses n’ayant rien à voir avec ce que connaissaient les habitants de leur monde. Ils n’avaient pas apprit grand-chose en réalité. Les gens les regardaient de loin et les évitait quand ils étaient trop différent et eux, s’arrêtaient surtout dans les mondes de forets chatoyantes pour se nourrir et dormir en paix. L’expérience du second monde, avec ses habitants si joyeux et plein d’amour n’étant en réalité que des fantômes torturés et emprisonnés par leurs souvenirs, leur avait apprit à garder leurs distances autant que possible.

Actuellement, ils étaient dans ce qui était comme une grande ville. Moins évoluée que leur monde mais quand même bien faite. De grands immeubles, des foules pressées, un lieu sans trop d’importance. Le prochaine Cratcher se trouvait assez loin d’eux pourtant et ils se retrouveraient à coup sur obliger de passer plusieurs jours ici. Se mêlant dans la foule sans soucis, Justine leva les yeux vers le ciel pour regarder un groupe d’humain avec des ailes artificielles et un-demi-masque sur leurs visages voler dans le ciel. Il devait certainement s’agir d’une milice quelconque car de temps en temps on les voyait piquer vers le ciel pour immobiliser quelqu’un sur le sol et se ré-envoler avec leur captif.

« Maku ! »

C’était Justine qui courrait vers lui traversant une route presque déserte. Pas très logique vu le monde sur les trottoirs mais étonnamment il n’y avait jamais beaucoup de monde qui circulait en voiture. La jeune fille souriait attrapant son cousin par le bras. Depuis l’histoire de la colline, elle n’avait pas eu de soucis. Elle avait pleuré bien sur mais pas très longtemps. Ce petit moment d’éternité ou les sentiments les avait submergé n’avait pas duré plus d’une dizaine de minute. Un bien court requiem.

L’hybride, comme à son habitude, c’était servie de ce temps pour condamner son triste sentiment à rejoindre le gouffre de sentiments desséchés par la course du temps qui se trouvait au fon fond de son âme. Pour le jeune homme blond, la chose n’était pas aussi facile. Les sentiments existaient bel et bien et il pouvait en enfermer certains mais pas de la même manière que Justine. Il ne s’agissait pas d’un procéder naturel pour lui. Il fermait son visage laissant la logique revenir comme remonte la marré pour éteindre le foyer flamboyant de flamme qui figeait dans son esprit la souffrance de la perte. Etouffer ses sentiments sous la rationalité était pour lui son seul recours pour les garder de côté.

Il regarda sa cousine pendue à son bras. Vu qu’il était le seul à porter un manteau assez long pour cacher une épée mise au flanc, il avait gardé la sienne plus prise celle de Justine pour ne pas se faire voir. Ce monde était moderne et se servait d’armes à feux et non pas de ces lames moyenâgeuses. Mais du coup, sa cousine ne perdait pas une occasion de venir vérifier ce qu’elle appelait avec un grand sourire, son adorable épée d’amour. Un surnom qu’elle était bien la seule à pouvoir trouver et même supporter.

« Alors, comment va ma choupinette ? »

Il était nouveau celui là de surnom. L’ancien devait être trop long. Songea Makubex en soupirant l’air faussement exaspérer.

« Toujours là. Justine on va rester plusieurs jours dans ce monde alors si tu compte me demander toutes les 5 minutes si j’ai toujours ton épée je ne vais pas le supporter longtemps. »

« Oh la la, ce que tu peux être hargneux quand tu veux. »

« Qu’es ce que tu raconte ? Je ne suis pas hargneux. »

« Oui ben peut être pas mais quand même. Dit vu qu’on va rester ici plusieurs jours, tu as une idée de comment on va manger et dormir ? Je ne veux pas paraître pessimiste mais pour cueillir des fruits ce n’est pas gagner. »

Elle avait raison. Pratiquement aucune chance de trouver de la nourriture de manière légale dans ce monde. Il pouvait en voler mais avec tous les systèmes de sécurité…ils se feraient repérer. Braquer une banque, organiser toute une opération avec des personnes aptes, pour seulement avoir de l’argent ? Premièrement c’était un peu démesurer et il ne connaissait pas assez ce monde pour pouvoir mettre un truc en place avant de mourir de manque de nourriture ce qui ramenait le problème à son point d’origine. Mendier ? Le dernier mendiant qu’il avait vu avait été emmené par la milice volante.

« Je ne sais pas. On pourrait tenter d’interroger le feu. »

Interroger le feu était quelque chose qui leur était presque devenu courant. La plupart du temps, quand ils prenaient des fruits dans les arbres, Les deux faisaient un feu et Justine vérifiait si le fruit était comestible avant d’en manger. Le seul souci c’est que les flammes ne parlaient pas toujours de ce qu’ils désiraient savoir. Il fallait la plupart du temps orienter la danse lumineuse en jetant par exemple un fruit dans le feu. Il était très dur de savoir comment avoir les bonnes réponses et certaines échappaient même aux flammes. Ou encore, le plus souvent, le tout allait trop vite et Justine ne captait pas vraiment bien le message par manque de dextérité ou d’habitude.

« Avec quoi ? Je n’ai rien pour faire du feu. J’aurais au mieux une petite flammèche et je ne pourrais pas lire grande chose. »

Dit-elle en jouant du bout de doigts avec un petit morceau de bois qu’elle avait ramassé par terre. Pour avoir une flamme rien de plus simple, beaucoup de gens fumaient et le plus facile était de trouver quelqu’un qui accepte de leur donner du feu.

« J’ai pas mieux à proposer. »

Justine fit la moue en murmurant un vague ok. Elle prit une grande inspiration et enleva sa veste et commença à arranger son pull pour obtenir l’apparence la plus sexy possible. Etalant sa chevelure rousse, elle se dirigea vers un garçon encore assez jeune avec qui elle pouvait avoir une chance. Elle tapota sur son épaule avec un grand sourire rayonnant pour l’accoster. Le garçon fut un peu surprit qu’elle lui demande d’allumer le bâton plutôt qu’une cigarette. Elle ne lui servit pas d’excuse bidon mais insista toujours calme et souriante. Quand le garçon réussit à allumer le bout de bois il tenta de l’inviter à prendre un verre mais a peine avait-il eu le temps de formuler sa demande, elle avait disparut dans la foule.

Une fois qu’elle eu rejoins son cousin, ils s’isolèrent dans une ruelle plus sombre et peu fréquentée. Pas question de jouer avec le feu au milieu de la foule. L’hybride prit son médaillon en main en fermant les yeux. C’était toujours ainsi qu’elle ne concentrait. Makubex prit le bâton d’une main. La petite flammèche n’avait rien d’impressionnant mais pouvait être d’une grande utilité. Justine ré-ouvrit les yeux et ses pupilles vides comme celles d’un aveugle se fixèrent sur la danse frénétique de l’éclat lumineux. Elle approcha son visage et souffla un peu dessus et regarda encore un moment. Le jeune garçon la regardait faire en silence. Il admirait comme à chaque fois qu’elle entrait dans sa transe, ses muscles devenaient plus puissants, ses mouvements plus précis. Elle semblait atteindre un niveau d’existence supérieure. Une puissance indicible et encore tremblante. Comme si la magie réveillait une force dormante mais n’était pas encore assez conséquente pour lui offrir tout son potentiel. L’ado se recula et ses paupières redevinrent vives comme à leur habitude.

« Alors ? »

« Alors rien, elle me disait juste qu’il faisait beau et quand j’ai voulut orienter le danse elle m’a juste dit que je devrais manger de la viande. Ton plan était stupide ça je te le dit. »

Elle s’était avancée vers lui et en était presque à le pousser du doigt en lui criant au visage comme pour réprimander un gosse mais avec hargne en plus. Dans cette situation, ses crocs qui ressortaient nettement lui donnait les traits d’un personnage de manga énervé (regarder les personnages de Kaori Yuki quand il engueule quelqu’un ils ont des magnifique crocs XD). Makubex leva les mains les paumes dirigées vers sa cousine pour lui faire signe de se calmer.

« Eh là ! Pourquoi t’es si remontée ? »

« Parce que ton stupide plan m’as forcé à m’approcher d’un de ces êtres ignobles et répugnant que sont les garçons et que je me suis encor faite draguée c’est clair ? Alors ne me refait plus un coup foireux du genre c’est bien comprit ?! Sinon je ne sais pas ce que je vais te faire mais je vais te le faire et tu vas souffrir. »

Il hocha la tête serrant les dents pour garder le sourire. Il y avait des fois ou elle faisait vraiment peur.

« Ne bougez plus je vous prie. »

Dans un ensemble parfait, les deux firent volte-face pour se retrouver face à un des membres de la brigade. Un homme assez grand tenant son arme à feu pointé sur eux. Les pales de ses ailes encore déployée derrière lui, la moitié de son visage caché par son masque avec l’endroit pour l’œil constitué d’une pierre bleu brillante, la même qu’a l’articulation de cache aile et à la boucle d’oreille servant d’écouteur et micros à la fois. Deux autres agents se posèrent derrière eux et Makubex serra les dents. Il regarda la situation et aperçut une dizaine d’autres agents volant dans le ciel. Nul doute qu’ils n’avaient aucune chance de s’en tirer sans soucis. Quand il était encore capable de se servir de la force oui mais dans ce cas là, il n’avait d’autre choix que d’obéir.

« Que se passe-t-il ? »

« Vous êtes accusé de haut crimes et nous devons vous conduire près de la justice. Suivez nous sans vous débattre car les ordres sont de vous exécuter à la moindre tentative. »

Justine ouvrit la bouche pour protester mais son cousin la fit taire en l’attrapant par les épaules la plaquant contre son torse. Il ne servait à rien de discuter avec cet homme. Il était borné et tellement nerveux qu’une simple remarque pouvait le pousser à les tuer pour une raison idiote. Il était tout bonnement impossible qu’ils aient commis une véritable infraction, ils n’étaient ici que depuis quelques heures et personne n’avait prêté attention à eux. Makubex leur fit signe qu’ils ne tenteraient rien et d’un regard glacial fit comprendre à Justine qu’elle devait rester à sa place sur ce coup-ci. Il pouvait sortir de tout ça de force mais ça aurait été prendre des risques inutiles et sa cousine aurait presque à coup sur été tuée.

Un des gardes attrapa violemment Justine par le bras l’arrachant littéralement de ses bras. L’autre le poussa par le col contre un mur appuyant le canon de son révolver sur sa nuque avec suffisamment de force pour le forcer à réprimer un faible gémissement de douleur. Le garde le força à ramener ses bras dans son dos et lui passa ce qui devait être des menottes. Il le fouilla et lui enleva ses armes les jetant sur le sol sans la moindre délicatesse. Nul doute que ça n’allait pas arranger leurs affaires. Quand l’homme enleva son canon il le tira par le col pour qu’il se redresse. Justine devait avoir subit la même chose à quelques différences près que son garde avait une main en sang et que la gueule de l’hybride en était couverte. Celui qui devait être le chef jugea la situation, furieux, avant d’agiter son canon sous le nez de l’ado.

« Vous vous opposez à la loi en plus de cela ?! »

« Votre garde n’avait pas à me toucher ou il ne fallait pas. Je mords moi ! »

« Croyez moi mademoiselle vous allez le regretter amèrement je vais vous le faire comp… »

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase. Il était contre le mur, une épaule puissante écrasait sa gorge. Il serra les dents cherchant un moyen de respirer mais ses mains ne firent que racler la roche vainement. D’un coup, la pression disparut. Les deux autres gardes avaient saisit les bras de Makubex pour le forcer à reculer. Il se débattait et parvint même à en jeter un par terre et presque se dégager du second. Le chef du intervenir pour aider à l’immobiliser et ce ne fut que en l’attaquant par surprise dans son dos qu’il réussit à le faire tomber à terre. Le jeune homme blond, vif comme jamais n’y resta qu’une fraction de seconde éjectant ceux qui voulaient le maintenir immobile. Il réussit presque à se redresser mais la dizaine de gardes qui volait encore atterrit ne lui laissant aucune chance.

Il se retrouva de nouveau à terre, sur le dos dans la poussière, une dizaine d’homme à le maintenir ainsi. Un d’entre eux lui plaça son révolver sur le front. Le contacte froid du métal ramena brusquement Makubex à la réalité. Il avait carrément perdu son sang froid. Justine tenue par un des hommes restait immobile, estomaquée. Un des hommes grogna quelque chose comme /c’est quoi ce type ?/ un autre cria qu’il ne devait pas être humain pour avoir une telle force. Le chef le regarda dans les yeux haineux. Il redressa la tête croisant l’être au visage à demi-camouflé de son regard le plus menaçant et il lui cracha presque au visage quelques mots.

« Ne menace plus jamais ma cousine ou je te tue vraiment. Tu as bien comprit ? Je t’ai laissé ce coup-ci mais la prochaine foi je te tue. »

L’autre ne répondit pas se massant le cou. Il fit signe aux autres de les embarquer. Les gardes soulevèrent Makubex restant quartes à le tenir. Ils ouvrirent leurs ailes, déployant leurs pâles rétractables et s’envolèrent tenant leur deux captifs. Le chef les regarda partir et une fois seul se plia en deux pour cracher un peu de sang. Makubex n’avait pas mentit. S’il avait voulut il aurait très bien pu le tuer et son coup avait été bien trop précis pour qu’il ne s’agisse que d’une simple coïncidence. Il l’énervait. Son air arrogant, sa force incroyable, ce type ne lui revenait pas. Il était dangereux, vraiment dangereux et il ne comptait pas le laisser s’en tirer comme ça.

Le lieu où on mena Makubex et Justine ressemblait à un immeuble comme tant d’autres. Ils se posèrent sur le toit. Les deux seuls éléments de ce lieu étaient la piste d’atterrissage et une sorte de loupe géante à demi-brisée. Une étrange créature était en train de regarder par la loupe et quand elle se retourna, on voyait qu’elle n’était pas humaine. Son demi-masque relevé avait éteint la lumière des pierres. Les pales de ses ailes étaient rentrées aussi et son vêtement était une sorte de tenue moderne stylisée au possible. Sa peau était claire mais ses yeux étaient d’un rouge-bordeaux. Ses longs cheveux lisses et bleu furent une secondes suspendus dans le mouvement que leur donnait le vent.



Elle les regarda un moment et se leva pour s’approcher d’eux. Les gardes se placèrent au garde-à-vous et elle resta impassible. Le chef du groupe atterrit juste derrière elle avant de faire comme ses subordonnés. Il débita d’un ton sec.

« Chef de patrouille Gaby Hacker au rapport. Nous apportons les deux suspects que nous devions interpeller au général des légions Marleia Jarby ! Section au rapport ! Aucun homme perdu mais les deux suspect ont fait preuve d’atteinte physique aux membres de la patrouille dont un sur le chef de patrouille. De part mon autorité je demande une sanction exemplaire pour ce second suspect ! »

« Ceci est noté chef de patrouille. Allez faire soigner ceux blessé et retournez à vos activités. Je vais prendre la suite des opérations en mains. »

Dit la l’étrange femme en levant la main vers le ciel faisant atterrir bien une dizaine d’autre gardes. La chef de patrouille eu un rictus réprobateur mais ne dit rien. Il déploya ses pales et prit son envole avec les gens sous ses ordres. La femme regarda l’envole des gardes en silence sans bouger jusqu’à ce qu’ils ne soient plus que de petits points dans le ciel. Une foi que ce fut le cas, elle s’avança vers Makubex et s’inclina à la manière des japonais comme un signe de respect.

« Bienvenus dans notre mondes voyageurs. Je me nomme Marleia Jarby je suis ravie de vous rencontrez. Je tiens à vous présentez mes excuses pour la manière dont nous vous avons fait venir mais il n’existe aucun autre moyen que nous ayons trouvé. »

Elle fit un signe de tête aux autres représentants de l’ordre derrière eux et deux d’entre eux vinrent leur enlever leurs menottes. Ceux-ci, contrairement aux gardes de patrouille vêtus à leur guise, portaient un ensemble complètement noir et à même le corps. Ils ressemblaient plus à des ombres, des morceaux d’obscurité arraché à leur place pour venir se glisser furtivement sous la lumière éclatante mais la repoussant de leur essence même. Makubex se massa légèrement les poignets dans un geste de réflexe et regarda l’étrange général des légions. Cette créature aux cheveux bleu était la seule à donner l’air d’être un tant soit peu surnaturelle. En fait, quand on y pensait, à par la guerrière du premier monde, nul être ne semblait vraiment être une créature sphérique au dessus des hommes et régnant sur un monde aux diverses dimensions et sensations interdites aux humains.

« Alors ceux qui nous ont attaqué ne sont pas au courant de qui nous somme. J’imagine que vous devez être une partie spéciale du gouvernement qui s’occupe en particulier des personnes dans notre cas et que c’est un projet secret etc. Ce que je ne comprends pas c’est comment des êtres capables de voyager entre les différentes parties d’un même univers peuvent l’ignorer et devoir être protégé de cette connaissance comme d’une invasion extraterrestre. »

La femme resta totalement dépassée pendant une seconde. Makubex savait bien pourquoi. Il était impossible avec les informations qu’il avait eux jusqu’à maintenant d’avoir comprit autant de choses sur ce monde. Ce qu’ils ne savaient apparemment pas c’était qu’il ressentait la proximité du Cratcher à l’aide du Chikma qu’il avait avalé et qu’il s’était rendu compte qu’ils les menaient droit vers ce qu’ils cherchaient. Marleia finit par se reprendre et d’un geste féminin, les yeux un peu tristes elle remit ses cheveux derrière son oreille. Son expression indiquait une sorte de lassitude mêlée à du regret. Elle s’avança vers lui, Justine se rapprocha un peu de Makubex dans le même instinct de défense qu’il avait si souvent eux envers elle, elle posa une main sur son épaules avant de lui offrir un sourire triste, un sourire juste plein de douleur et de tristesse qui n’était plus qu’un rictus marquant son désarroi.

« Car vous n’êtes pas encore dans la sphère. Nous n’avons pas tous votre chance. Pour allez dans la sphère il faut traverser encore plusieurs mondes que les être plus puissants ont crée et monter dans la hiérarchie de l’existence. Tant d’entre nous voudrais y aller pour trouver les merveilles qui s’y trouve, les espoirs incroyable qui nous envahirait. Mais on ne peut pas. Seul ceux qui sont bénis peuvent ouvrir la porte comme vous. Moi j’aimerais y aller mais je suis prisonnière de ce monde. Il n’y a qu’à vous que c’est offert. »

Pas encore dans la sphère ? Qu’es ce que ça pouvait vouloir dire, jamais la sorcière n’avait parlé de ça. Comment pouvait-elle l’ignorer de plus ? Si elle y était déjà entrée. Tout ceci n’avait pas vraiment de sens ou alors quelqu’un leur avait mentit.

« Mais j’ai jamais entendu parler de ça moi ! Masha ne nous a pas prévenus ! »

L’intervention de Justine l’avait sortit de ses pensées. Dans un mouvement d’unisson, presque tout le monde se tourna vers elle pour la regarder pour trouver qui osait ainsi troubler le moment de silence qui venait de se poser. Mais bien entendu, la responsable n’était pas vraiment du genre à se gêner pour si peu. Elle ne prêta pas attention aux gardes ni à la femme mais se concentrait uniquement sur Makubex comme si ils étaient seuls et ceci dans un mouvement de pur impolitesse du à l’égoïsme et presque une certaine jalousie.

« Je ne sait pas Justine. »

« Bon, je vais vous mener à l’arcane et vous pourrez entre réellement dans la sphère cette foi. »

Elle aussi s’était mise au ton de Justine. Makubex avait peut être rêvé mais il avait bien l’impression que un éclat de colère était venu hanter le regard de la général des légions à la seconde ou il avait adressé la parole à sa cousine. La question était qui était jalouse de qui. L’hybride aimait les femmes mais il s’entendait tellement bien avec elle qu’on ignorait comment elle le considérait. Marleia semblait elle plus enclinte à s’énerver par jalousie envers Justine plutôt qu’avec le fait que cette dernière se soit adresser à Makubex et non pas directement à elle. Ah les femmes pouvaient être tellement compliquées.

La femme avait fait volte-face et s’éloignait d’un pas vif quand Justine l’attrapa par le bras le tirant à la suite du mouvement comme si il n’était qu’un simple objet. L’air qu’elle abordait faisait vraiment comprendre qu’elle se sentait de mauvais poil et qu’il ne valait mieux ne pas lui chercher des noises avant un bon moment car elle se trouvait être très bien capable de mordre en cet instant précis.

Ils traversèrent un bon nombre de couloirs différents avant d’arriver dans une pièce assez singulière. Grande, remplie de matériel électronique, le Cratcher se trouvait au milieu d’une sorte d’estrade de béton. De multiples spots étaient braqués sur l’objet qui se trouvait être parcourut de sondes diverses. Justine ne lâcha pas son cousin avant de se trouver juste devant l’arcane. La sculpture principale ne changeait toujours pas. Deux femmes d’une beauté incroyable dansaient ensemble comme deux êtres liés au delà de l’amour et au delà du sang.

Les autres sculptures montraient un homme portant une cape en noir cachant son visage mais une de ses mains tendue montrait une chevalière au symbole trop petit pour être correctement distingué, une femme portant l’équipement des légions les pales déployées et un masque complet cachant ses traits, une petite fille aux longs cheveux tenant dans sa main boule pouvant être de l’énergie ou de la lumière et, la dernière sculpture, était un symbole étrange. Un œil dans lequel était plantée une épée.

« Maku tu l’ouvre oui ou non ? »

Le jeune homme reprit ses esprits. Il commençait à trop se laisser aller à des réflexions inutiles et ça devenait dangereux. Il regarda une dernière foi la femme aux cheveux couleur ciel et effleura du bout des doigts la sculpture central. L’arcane frissonna et le vortex sanglant s’ouvrit. Justine le prit par la main et traversa en premier tirant son cousin derrière elle. Ils disparurent de la vue des gens présent.

« Alors qu’es ce que tu en penses ? »

« Et bien, le garçon est mignon mais la fille sans intérêt. »

Marleia n’avait pas prit la peine de se retourner pour faire face à son interlocuteur. Le chef de patrouille vint s’asseoir à côté d’elle un rictus sauvage distordant ses lèvres.

« Je veux briser cet impertinent. Il m’a offensé en toute conscience jamais je ne le laisserais s’en tirer. »

« Tu es trop hargneux. Mais c’es ce que j’aime chez toi. »

« On fait quoi ? »

« On l’enferme comme un oiseau en cage. Tu pourras le briser et je ramasserais les miettes si nous faisons de lui notre esclave il ne sera un souci pour personne. »

« Et la fille ? »

« Si elle gène on la tue. »

L’homme sourit en levant sa main devant la lumière pour regarder la chevalière qu’il portait à son doigt. Le symbole dessus était une œil coupé par une épée. Il regarda la femme à ses côtés et la prit dans ses bras avant de poser ses lèvres sur les siennes.

« Allons-y ! »

Y a combien de chapitres???

23

Qouââââââââââââ mais t es folle :grrrrrrrrrr:

Bah plus de 150 pages world avec les images. Quand je fais une fic je fais une fic.

------------------------

Chapitre 5 Amitié éternelle :

Le monde suivant ressemblait à un de ces multiples mondes de forets vierges et inexplorés et la lueur de la lune obstruait la vue sur les longues distances. Makubex balaya la vaste plaine dans laquelle ils se trouvaient avant de tendre le bras à Justine pour lui rendre son épée et son poignard. La jeune hybride recula d’un pas devant le geste brusque et regarda les armes sans comprendre tout de suite. Ce ne fut qu’après avoir reconnus de quoi il s’agissait qu’elle consentit à tendre la main pour s’en saisir.

« Depuis quand tu les as ? »

« Je les ai récupérer au vol quand tu m’as entrainé de forcer vers le passage. Un des gardes les avaient gardé et a faillit passer avec nous pour réussir à me les rendre. Tu peux m’expliquer ce qui t’as prit de t’énerver de la sorte ? Cette femme n’avait rien fait ! »

Rejetant ses cheveux en arrière dans un mouvement de reine qui dans le contexte faisait plus ridicule que doté de la moindre prestance.

« Pfff, cette pimbéche était tellement orgueilleuse que n’importe quel personne normalement constituée aurait tout de suite comprit qu’elle jouait un jeu de veuve noir. »

Le jeune homme passa une main dans sa nuque suivant sa cousine qui s’éloignait sur l’herbe d’un pas vif en parlant fort et agitant les bras dans son maintient habituel des rues et des bas-fonds. Au fur et à mesure qu’ils avançaient dans se voyage, elle semblait reprendre le goût de vivre qu’elle possédait à son arrivée dans le monde de haute société. Cette ardeur qui s’était faite emportée par la marée de convention que l’on lui avait imposée ternissant ainsi son humeur toujours éclatante aux couleurs trop forte de la rue et de la liberté. Il y avait quelque chose de merveilleux à revoir presque l’ombre en quoi elle s’était changée reprendre sa force et se réveiller comme au commencement d’une nouvelle vie devenant l’être au sourire éclatant et aux colères redoutables qui réchauffait tant les cœurs de ses proches.

Makubex ne dit rien. Ce changement, cette transformation, le changement des couleurs de la vie et de l’âme, tout ça il connaissait il avait déjà vu quelqu’un subir cela. Mais dans le sens inverse. Sa mère avait changé. Au départ fleure de jeunesse éclatante de vigueur, d’amour et de compassion qui s’était flétrit sous le passage de la vie jusqu’à devenir une créature informe rejetée par la marée du temps qui passe une foi que tout en elle fut brisé.

Ce changement, il en restait certain, c’était de sa faute. C’était uniquement sa faute si elle n’avait pas réussit à se redresser, se protéger et ériger un rempart contre cette force destructrice. Elle l’avait provoquée, appelée pour se tenir en digne mère. Pour lui, pour être la personne dont il avait besoin, elle s’était laissée faire jusqu’à filer dans le gouffre insipide de la folie sombre. Tout ça à cause de lui et pour n’en arriver à rien du tout finalement. Voir Justine revivre de cette manière lui rappelait douloureusement ceci et même sa froide logique et son masque de glace ne pouvait l’empêcher de ressentir cet horrible sensation d’espoir. L’espoir que cette fleure là tiendra le coup et qu’elle pouvait être sauvée. Terrible espoir, chose dangereuse et si affreusement douloureuse comme une morsure glaciale quand on se rendait compte qu’il ne se réaliserait pas.

Des tintements métalliques, une odeur de souffre, des cris, deux personnes se battaient. Ils n’eurent pas ni le besoin ni le temps de chercher bien loin que deux créatures ailées presque tombée du ciel apparurent dans la clairière. L’une d’entre aile avait des ailes blanches, ses cheveux de la même teinte tombaient librement secoué par les mouvements rapides de sa danse offensive. L’autre avait le même visage mais ses ailes noires étaient légèrement plus grandes que celle de son adversaire. Ses cheveux rouges et non roux avaient la même couleur que sa robe. On pouvait voir sur son front le même symbole que celui sur la porte de l’autre côté.



Celle aux ailes noires avait perdu son épée mais pas son sourire et dans un ricanement narquois, elle décolla à nouveau de l’herbe pour affronter son ennemie. L’autre la suivit donnant de grand coup avec sa lame aux reflets laiteux. Le coup déchira un morceau de la robe et une fine coulée de sang perla sur le tissu sombre. La blessée éclata littéralement de rire avant de décrocher un coup de pied à l’autre. Cette dernière retomba sur le sol et Makubex pu voir que la blessure infligée la combattante toujours en vol se trouvait répliquée sur celle à terre.

Celle qui était tombé se retrouvait sonnée. Son ennemie se posa en douceur et ramassa une épée à la lame noire sur le sol. Elle regarda l’évanouie et tourna la tête vers Makubex et Justine.

« Notre combat vous intéresse ? »

« Nous passion dans le coin. Mais ne vous déranger pas pour nous. »

Glissa Justine en tentant de s’éloigner. La combattante sourit mais barra la route de l’hybride de sa lame. Il y eu un tintement car la jeune fille avait tiré sa propre épée frappant les deux métaux dans un bruit aigu. Makubex ne tarda pas et en un pas il était auprès des deux, menaçant celle aux cheveux rouges de son arme la pointe vers la gorge.

« Nous ne somme pas ici pour nous battre mais ne nous y forcer pas. »

« Vous êtes bien idiots. »

C’était l’autre combattante. Elle s’était relevé ses ailes blanches repliées dans son dos. Sa blessure n’était plus et ses vêtements étaient intacts. Ceux de son adversaire aussi. Elle tendit son épée pour faire signe à Makubex de baisser sa garde et d’arrêter de menacer l’autre femme. Justine retira sa lame de celle de celle aux ailes noires, elle regarda les deux une seconde avant de s’écrier en motrant les crocs.

« Mais c’est quoi ça ?! Vous êtes ennemies oui ou non ? »

La rouge la regarda comme surprise.

«Ennemies ? »

La blanche rit en plaçant une main devant sa bouche.

« Nous somme adversaire pas ennemies. »

Makubex les regarda un peu désorienté.

« Pourquoi vous vous battez ? »

« C’est comme ça c’est tout. Ma sœur et moi nous nous battons depuis aussi loin que remonte nos souvenirs. »

« C’est agréable on s’amuse bien. On s’aime beaucoup et on ne voudrait pas arrêter. »

Justine rengaina son épée et les regardant les deux. Elle leva les yeux au ciel dans un air de réflexion. Elle finit par soupire en levant les mains au ciel en criant presque.

« Mais pourquoi vous vous battez ? Ce n’est pas un signe d’amour au contraire. Se faire du mal n’as rien d’agréable. »

« Mais bien sur que si… »

« …c’est vous qui êtes étranges… »

« …vous ne devez pas beaucoup vous aimez pour vous protéger ainsi. Vraiment… »

« …une telle haine est surprenante… »

« …battez vous un peu plus par pitié… »

« …c’est déchirant de vous voir ainsi. »

Justine agita les bras en criant des /mais…mais….mais/ pour tenter de raisonner les deux têtes de mules mais rien ne vint. Impossible pour elle de contrer l’illogique rationnellement. Son cousin posa une main sur son épaule pour la calmer. Il lui fit signe de le suivre sans plus faire attention aux deux femmes.

« Vous ne voulez pas vous battre ? »

« Essayer de vous réconcilier ? »

Le jeune garçon soupira. Le seul problème est qu’ils n’avaient pas la même culture et que les notions de bien et de mal n’étaient pas les mêmes. Quand on est immortelle, l’idée de blesser l’autre n’est peut être qu’un signe d’affection en fin de compte. Donc il était fort probable que ces deux la se battent pour l’éternité dans un combat stérile ou aucune ne peu être avantagée car les blessures sont doubles. Il se retourna et agita la main vers elles.

« Non, non on est pressé pas le temps de se montrer de l’affection. »

Justine leva les yeux vers lui. Elle articula quelque chose qui devait vouloir lui indiquer qu’il était fou. Le jeune garçon ne prit même pas la peine de répondre. Il entraina sa cousine à sa suite pour arriver le plus vite possible à la porte. Il entreprit de marcher dans l’immense plaine. Derrière eux, les éclats de son métalliques reprenaient laissant les deux anges s’entre-attaquer pour l’éternité.

oui, mais les images, c'est combien, par rapport au total???

Je compte pas les images mais elle doivent faire entre 15 et 20 pages.

------------------------------------

Chapitre 6 Folie :

« Non, non, non, non, non non non non NOOOOOOOOOOOOOOON !!!!! Arrêtez ! Arrêtez, ça fait mal NON AU SECOURD ARRETEZ ! NE FAITES PAS CA !!!!! Pitié, pitié ne faites pas ça ! Ah…ah…ah…ah ah AAAAAAAAAAAAAAAAAAAH J’ai mal, j’ai mal, j’ai mal j’ai mal, j’ai mal J’AI MAAAAAAAAAAAAAL NOOOOOOOOOOOOOOOOOOON Pitiééééééééééééé ! NOOOOOOOOOOOOON pitié pitié ne faites pas ça ne faites pas ça arrêtez. Je vous en supplie. A L’AIDE !!!!!!! »

Elle hurlait, s’arrachant les poumons ses bras s’agitaient pour chasser des démons invisibles et inexistants. Elle pleurait, les larmes brisaient sa voix, la rendait tremblante, faible douloureuse. Oh, elle avait mal, si mal, tellement mal. Se cabrant violemment en continuant dans sa folie elle n’ouvrait toujours pas les yeux pour sortir de son cauchemar.

Ses cris attirèrent en peu de temps beaucoup des membres de la demeure. Des gens aux histoires diverses et aux destins entremêlé pour une courte période de l’éternité. Ce qu’ils faisaient là ? Appelé à l’aide pour veiller sur cette femme qui hurlait constamment prise par la folie de la douleur. La première arrivée fut Gamna.



La petite servante apparut sur la surface de l’eau en une myriade d’étincelles plus belles les unes que les autres. Elle était essoufflée et elle courut vers la femme hurlante. Celle-ci continuait sa litanie incompréhensible. Le refrain avait un peu changé maintenant. Il évoluait plus vite à chaque fois mais toujours avec les même thèmes et le même chemin. A ce moment elle se griffait la peau du visage tentant de l’arracher en criant qu’on lui enlève ce masque qui lui brulait la peau. La domestique attrapa ses poignets tant bien que mal mais la force surhumaine de la malade la força à reculer. Elle leva la tête en épiant les autres personnes qui arriveront alertées par les cris.

Une autre créature ailée ne tarda pas à apparaître. Celle-ci portait des oreilles et une queue la faisant ressembler à un chat humanoïde.



Elle se jeta presque aux côté de la première pour empêcher la créature hurlante de se déchiqueter le visage. Gamna commença à crier pour calmer la femme.

« Maîtresse, ne criez pas ! Tout vas bien je vous en prie calmez vous tout va bien. Respirez ! Maîtresse ! »

Mais cela ne servait à rien. La femme hurlait repoussant de toute sa magie ces êtres qui tentaient de l’aider de tous leurs cœurs mortifiés par son état. C’était déchirant et les autres habitants commencèrent à arriver dans la pièce. Parmi eux, une fillette d’environ 10 ans qui avait les yeux bercés de larme. Elle était belle comme un cœur, sa robe magnifique mettait en valeur ses cheveux blonds et lisse qui lui tombait dans le dos et ses yeux d’un bleu profond.



Elle se précipita vers le lit ses main s’agrippant si fort au sellier (je crois que c’est ça) que ses montures devenaient blanches. Elle tendit une main désespérée vers la femme en criant un seul mot, mais cirant si fort que le tumulte cessa et que son cri dépassa même ceux de la femme.

« MAMAN !!! »

La femme s’immobilisa. Son regard affolé se posa sur l’enfant qui pleurait sur sa robe de satin noir. Elle tendit une main tremblante, tremblante comme ces mains de vieux agonisant qui veulent un dernier contact avant la fin. Elle effleura la joue de l’enfant et elle sembla retrouver un peu de son calme.

« Rosa. Ma fille…ma pauvre enfant, pourquoi ? Pourquoi es tu née si vite ? Pourquoi es tu née trop vite ? Ah non…NON ! POURQUOI ?! AAAAAAAAAAAH »

Elle s’agrippa à l’enfant plantant ses ongles dans sa peau pâle. Rosa poussa un cri d’effrayé mais ni sa force ni les efforts des autres personnes ne parvinrent à la tirer de cette étreinte. L’enfant pleurait partagé entre une frayeur in considérable et la sensation de cœur brisé qui lui fendait l’âme d’être ainsi rejetée par sa mère. La seule chose qu’elle trouva à faire ce fut crier alors que la femme l’étouffait presque et la secouait avec une force surhumaine.

« Asssssssssez ! Lâche là ! ççççççça sssssssuffit ! »

Une autre personne venait d’arriver. Un être étrange. La plupart de son corps était comme la peau d’un serpent et ses yeux glacials étincelaient. La peau d’un blanc de neige, les cheveux plus sombres que la nuit, des griffes aiguisées. Elle avait une allure effrayante.



La femme lâcha prise tout de suite reculant un peu et tendant une main devant elle comme pour se protéger. Le femme-serpent saisit l’enfant par une épaule et la tira hors de portée de sa mère. Elle semblait fâchée et quand son regard balaya l’assemblée, la plupart des gens présents s’inclinèrent les autres se cachant du mieux qu’ils pouvaient. Rosa eu un petit gémissement douleur sous la pression incroyable contenue dans la main de la maîtresse de maison.

« Bande d’incapable, vousssssssss êtes iccccccccccci pour vousssssssssss occuper de ccccccccccccette femme pas pour laisssssssssssssssser n’importe qui l’approcher. Faites un peu ccccccccccccccce qu’on vous demande bon Dieu ! »

Elle se retourna violemment entraina l’enfant avec elle en dehors de la salle. Une fois qu’ils furent quelque couloir plus loin, elle poussa une porte au hasard. Il s’agissait de la chambre de Gamna. Les photos souriantes qui s’étalaient sur les murs et le choix des couleurs lumineuses, donnant l’air que la pièce s’éclairait elle-même, tout ça ne trompait pas. Rosa entra vite dans la pièce et regarda la femme-serpent en serrant les dents attendant le sermon.

« Rossssa, je t’avais dit de ne pas entrer dans ccccccccccette pièccccce non ? »

« Si. »

« Essssssssssss cccccccccccccce que tu ssssssssssais pourquoi je ne veux pas que tu voix ta mère ? »

« Parce que c’est aussi dangereux pour elle que pour moi et on ignore ce qui se passerais si personne n’arrivait plus à la maîtriser. »

« Très bien. Maintenant, peux-tu m’expliquer pourquoi tu y es quand même allé ?! »

Le ton n’avait rien de complaisait et s’était durcis de manière rapide. Rosa ferma les yeux serrant les poings pour arrêter au mieux son tremblement. La larmes dans sa voix ne voulaient pas partir pour autant.

« Parce que c’est ma mère et que je l’aime. »

« Tu es ssssssssssssotte ! Ne refait jamais ççççççççççça car je ne ssssssssssais pas sssssssssssssi je pourrais de nouveau agir ccccccccc’est clair ? »

Elle hocha la tête sans répondre. La femme se retourna et sortit de la pièce en claquant la porte la laissant de nouveaux, seule. Encore une foi, elle se retrouvait sans personne pour l’aider, sans personne pour la consoler. Tout le monde était très gentil dans la maison mais ils n’avaient pas le temps pour elle. Ils devaient accomplir beaucoup de tâches pour combler l’absence de sa mère qui était très importante dans le monde de la sphère. De plus, celle qui venait de la réprimander, l’autre maîtresse de maison, manquait aussi à ses devoirs en restant au chevet de la malade. Ça demandait vraiment beaucoup de travaille et plus personne n’avais le temps pour la pauvre petite Rosa.

Sa mère était tombée brusquement dans le gouffre de la folie. Du jour au lendemain, elle était devenue dangereuse et incontrôlable aussi dangereuse pour elle que les autres. Et depuis, tout empirait. La femme-serpent aussi était perdue. Au départ, c’était un être magnifique, digne des plus grands éloges et passant beaucoup de temps avec elle et sa mère donnant toute sa douceur. Mais depuis que cette dernière était devenue folle, elle aussi avait changé. Son corps si beau était devenu cette chose reptilienne et sifflante. Elle avait tellement changé que la qualifier par son ancien nom était devenu un crime car ce n’était plus la même. Maintenant, au lieu du nom aux sonorités magnifique d’autrefois, elle se nommait dans toute la sphère, la femme-serpent. Une déchéance horrible et sans fin.

« Non. Je ne veux plus de ça. »

Chuchota-t-elle pour elle-même. Elle sortit de la chambre, se rendit en courant jusqu’à sa propre chambre et n’y prit qu’une seule chose. Un pendentif qui avait trouvé un jour dans une pièce de la maison. Elle l’avait prit sans savoir à qui il était. Le glissant dans sa poche, elle sortit de la maison et courut jusqu’à la barrière de la propriété. Un dernier regard vers le manoir, elle escalada la grille et sauta par-dessus avant de prendre la fuite sans se retourner. Elle courut, fuguant, sans gène.

tu pourrais dire au moins de qui sont ces images,car elles sont surement copyrightées...
et puis 130 pages d'images...

Ouah! je suis essoufflée, et je n'ai fait que de lire! pauvres héros, ils vont être très fatigués.
Vivement la suite!

Pour les images...je sais plus d'ou elles viennens mais je peux évidemment dire qu'elles sont pas de moi.

Sinon merci Jenny^^ je vais mettre la suite mtn alors^^

---------------------------------------------------------------------------------

Chapitre 7 Le chant de la prophète :

« J’en ai marre ! Ca fait trois jours qu’on marche et toujours pas de portes. On s’est paumé je te dit. »

« On ne peut pas se perdre j’ai une boussole dans le ventre. »

« Elle est déréglée ta boussole on est perdu ! »

Cria Justine en se laissant tomber sur le sol de la foret. Elle soupira bruyamment en maugréant des injures contre tous les coupables possibles et imaginables en passant du temps qu’il faisait au système sanguine du Chikma. Elle continua une bonne dizaine de minutes et se rendant compte que son cousin ne faisait rien pour la calmer ou même l’arrêter, elle lui balança une touffe de feuille sur la figure et croisa les bras en lui tournant le dos. Les feuilles s’éparpillèrent autour de Makubex qui se contenta de hausser les épaules avant de s’asseoir sur une branche pour se reposer lui aussi.

L’air était agréable. Il faisait bon mais pas sec, le soleil était caché par les branchages touffus leur évitant l’éblouissement et le chant des oiseaux s’accordait avec le sifflement du vent dans une douce mélodie. Le jeune garçon sentait les indications du Chikma qui lui disait de se diriger dans une direction bien précise mais pourtant…il ne sentait pas qu’il se rapprochait du but. Impossible d’approcher la porte et pourtant, on aurait dit qu’elle se trouvait à 5 mètres de lui. Mais cette impression perdurait depuis maintenant un bon moment.

Un petit rire, un piaillement d’oiseaux, une comptine chantée d’une voix douce.

« Qui viendra ?
Qui osera ?
Tout arrêter,
La roue du destin bousculer
Pour enfin la porteuse du bonheur sauver
Qui viendra ?
Qui osera ?
Ses ailes sacrifier
Dans un élan pour la liberté
Transformer à jamais cette affable réalité.
Qui viendra ?
Qui osera ?
Enfin nous sortir de ce trou noir
Qui pourra un jour nous rendre l’espoir ?
Et de sa magie incroyable détruire le monde pour le faire renaître
Dans un état ou la joie pourra enfin et à jamais exister dans le cœur de chaque être. »

Le jeune garçon se leva et alla vers l’endroit d’où venait la mélodie. Il écarta quelques branches pour voir la chanteuse. Elle était là, paisible, calme, et brillant d’une assurance surnaturelle. Vêtue d’une robe aux couleurs pâle qui tombait dans en entrelacement de tissus complexe. Coiffée par des fleures sauvage et les bijoux qu’elle portait se collait à son corps comme une seconde peau. Deux oiseaux dans une danse frénétiques et gracieuse l’entouraient suivant le moindre de ses mouvement en le sublimant d’une certaine manière.



Une aura superposée à la faible lueur de la nature environnante. Une reine ou une déesse indienne quelque chose d’aussi pur et d’aussi beau.

« Ma chanson vous a plut ? »

« Vous chantez très bien. »

D’un geste gracieux et très calculé, elle lui fit signe de s’asseoir. Les deux oiseaux vinrent tourner autour de lui le poussant du bout des ailes. Il n’opposa pas de résistance entrainé par l’étrange magnétisme que cette femme dégageait. Une effigie impossible qu’un ne devait jamais voir mais qui se tenait face à lui et lui souriant avec une retenue étrange.

« C’est une histoire vrai. »

« Votre chanson ? »

« Il faut que le ciel nous aide. Il faut que la lignée de l’humaine qui a vécu parmi les notre nous vienne en aide. Ce monde meurt. Ce monde est menacer mais nous attaché à sa nature nous ne pouvons agir. Que la descendance de notre ancienne amie nous vienne en aide ou nous mourrons. Toi, toi qui a le pouvoir du savoir, aide nous. »

« Co… »

Mais elle avait disparut. Ses couleurs s’étaient affaiblie avant de se transformer en une étrange lumière claire couleur rouille et de se transformer en transparence. Plus rien, même les oiseaux s’étaient envolés. Cette femme était venue lui offrir une prophétie, lui demander de l’aide et s’était transporter par magie sans lui donner plus d’infos. Pas très sympathique comme méthode.

Il se relevait doucement quand un cri retenti dans les bois. Un cri de souffrance. Il releva la tête reconnaissant immédiatement la voix de Justine. Sans attendre une seconde, il dégaina son épée et courut dans la direction d’où venait le son.

Suspense, dis-donc^^

Chapitre 8 L’ondine :

« Raaaaah ! MAKU ?! Ou t’es passé imbécile ?! MAKYAAAAAAAAAAAAA ! »

Justine cherchait son cousin depuis 10 bonnes minutes. Elle s’était retournée et ne l’avait plus vu. Pas une seule réponse à ses appelles et là pour couronner le tout elle venait de glisser et de tomber dans un marais vaseux après avoir glissé sur une branche noueuse. Elle releva la tête de l’eau au plus vite et manqua de suffoquer. La puanteur était largement au dessus de son seuil de tolérance.

« CRETIN DE COUSIN !!!! »

Paroles inutiles mais vraiment défoulantes. Elle soupira et s’agrippa à une branche pour tenter de remonter. Le bois était gonflé d’eau et le sol s’enfonçait sous ses pieds ne lui donnant pas beaucoup d’appuis. Elle finit par enfoncer ses griffes dans le bois d’une main en retirant ses bottes de l’autre avant de les jeter dans un coin sec. Dès la seconde ou elle sentit la vase sous ses pieds elle fut prise de regret. Les bottes la coinçaient sur place certes mais elle lui évitait de contact mou et visqueux avec le vase lui donnant l’impression de marcher sur une moule géante la gueule ouverte.

Quelque chose de lisse de faufila en vitesse entre ses jambes la faisant crier de dégout et de surprise. Ses griffes s’enfoncèrent plus profondément dans la pauvre branche qui portait déjà de larges marques de son passage. L’hybride n’y prit pourtant pas garde er posa son autre main avant de vouloir se hisser en dehors de l’eau grâce à la force de ses bras.

« Tu as besoin d’aide ? »

Une créature fantomatique se trouvait à côté d’elle. Une princesse vêtue de sa plus belle robe comme prête à être marrée. Ses cheveux d’or flottaient librement autour d’elle porté non pas par le vent mais par les courants de l’eau qui devaient agiter son cadavre. Car si un fantôme aussi pur se trouve dans un lieu pareil, c’est que son corps est plongé au milieu de la vase. Elle avait la même douceur dans les traits que la Lady Stacy et l’éclat de tristesse qu’elle portait dans les yeux, Justine aurait juré l’avoir vu dans ceux morts de l’autre princesse juste avant qu’ils ne sorte de l’espace au temps figé dans la journée d’été aux blés éclatants comme du soleil.

Les pans de sa robe étaient secoués par le même courant de ses cheveux sauf qu’ils laissaient apparaître des déchirures. Pourtant, le haut de sa robe et même le corps transparent du fantôme n’avaient rien. Son corps physique non plus d’ailleurs.

Justine avait reculé d’un pas devant cette vue et son pied au lieu de s’enfoncer dans la vase avait heurté quelque chose de mou. L’odeur s’était expliquée en même temps qu’elle regarda dans l’eau verdâtre. Là, à quelques mètres du fond, le cadavre gorgé d’eau et de bile de la princesse reposait sur un lit de moisissure. Rongé par les animaux marins on voyait les verres s’attaquer à sa peau, des créatures avec carapaces sortir de ses narines ou de sa mâchoire presque nettoyée de toute peau. Une sorte de gros cafard dévorait un œil dont l’orbite était occupée par un myriapode à la gueule faite de tentacule. Le reste du cadavre n’était pas mieux et ses entrailles se répandaient secouées par les mouvements de l’eau. Une larve blanche avec deux pinces informes d’au moins 30 centimètres était nichée entre le fois et d’autre chose de la même taille s’agitaient sous la peau qu’on voyait de relever pour épouser les formes infectes des charognards qui se baladaient dans le corps de l’ancienne princesse.



Justine porta une main à sa bouche et sentit le cri d’horreur qu’elle allait pousser se coincé dans sa gorge. Voulant s’éloigner le plus vite possible de cette chose, elle secoua son pied sur lequel étaient monté des bestioles dans des spasmes violents. Les pas qu’elle fit en vitesse pour reculer la firent tomber se rapprochant du nid grouillant de charognards aquatiques. Il gémissement quasi-hystérique s’échappa de ses lèvres sans qu’elle n’en prenne conscience et le dégout la fit se cabrer violemment le visage presque sur l’eau et rendre ses boyaux.

Une main se posa sur son épaule. Une main transparente. Elle se retourna et vit le visage doux du fantôme. Celle-ci la prit dans ses bras dans une tendre étreinte avant de reculer. Ses pieds sans consistance l’éloignèrent en quelques seconde du corps et d’un envol étrange, Justine se retrouva sur la berge, couchée dans l’herbe, respirant à toute vitesse comme si elle avait manqué d’air. La main légère et fraiche de l’esprit se posa sur son front suivit d’une voix douce et maternelle.

« Ce n’est rien. Calme toi, c’est finit, il n’y a plus rien. »

Et cette main douce et réconfortante se posa sur sa joue alors que le front léger de la créature surnaturelle se collait au sien. Son souffle ralentit, devenant plus calme. Elle reprenait doucement ses esprits et sa respiration revint à un rythme normal. Elle regarda la fantôme avant de murmurer.

« Merci beaucoup. Je…je suis désolée je ne sais pas ce qui m’a prit… »

« C’est bon, ce n’est rien. Mon corps n’est qu’un amas d’immondices et nulle créature, qu’elle soit de n’importe quel monde, ne peut le regarder sans émotions. »

« Vous…vous êtes noyé ici ? »

Au moment ou elle la posa, Justine regretta sa question. C’était grossier et cruel de reparler de telles choses et cette femme ne le méritait pas. La tristesse de ses yeux explosa d’ailleurs à ses mots. L’hybride plaqua une main sur sa bouche pour s’excuser mais la femme lui fit signe de se taire retrouvant un peu de calme dans l’océan obscur de son regard.

« Cela fait bien longtemps. J’ai aimé quelqu’un que je ne devais pas. J’ai voulut l’épouser envers et contre tout. Nos deux familles ne l’ont pas supporté. La mienne m’a noyé et la sienne l’a brulé vif afin que même dans l’au-delà, des deux âmes rattachées aux éléments contraires ne puisse se toucher sans se détruire. »

« Et ça a marché ? »

De nouveau des paroles qui ne devaient pas être. Mais la voix du fantôme était si empreinte de tristesse à raconter ce passé qu’elle voulait savoir si une telle chose s’était vraiment produite. La princesse hocha la tête et l’hybride ferma les yeux pour comprendre cette information.

Tuée par sa propre famille, condamnée à jamais à ne pouvoir retrouver la personne qu’elle aimait. L’autre subissait la même chose. Sentir les mains d’un frère, d’un père ou même de sa mère, posées sur son cou la maintenant à quelques centimètres de la surface et de l’air. Voir son visage furieux en train de nous assassiner. Ce même visage qui s’occupait de nous pendant qu’on était malade, qui chassait nos peurs quand on se recroquevillait dans le noir, qui nous souriait et nous embrassait quand on passait un bon moment. Se retrouver à étouffer, sentir ses poumons hurler à l’aide réclamer de l’air, sa gorge bruler et avaler l’eau au lieu de l’oxygène, laissant le liquide nous tuer en remplissant nos poumons. Voilà ce qu’elle avait du vivre.

« C’est ignoble. Simplement parce que vous aimiez une femme. »

L’ectoplasme la regarda en entrouvrant la bouche. Surprise, presque incapable de parler.

« Comment…je ne te l’ai pas dit. Comment as-tu su ? »

Justine la regarda. Comment ? Elle ne savait pas comment. Elle savait c’était tout. Tout comme elle savait que c’était sa mère qui l’avait tué, que son amante avait été exécutée par son frère qui avait allumé le feu avant de la regarder mourir à force d’inspirer la fumée et ne pas sentir la morsure des flammes. Elle le savait comme ça.

« Je sais. C’est comme ça. Depuis que je suis petite des fois je sais des choses, je les sais. Je sais qu’elle vous aime, qu’elle veut vous revoir, qu’elle souffre autant que vous et que son cadavre calciné l’empêche de vous rejoindre. Je sais même ou il est. »

« Vous êtes un ange. Je vous prenais pour une voyageuse perdue mais vous m’avez été envoyé pour m’aider. Vous avez la vision des fées de la lune car vous voyez des choses. Oh mon dieu. Aidez nous par pitié. »

« Comment ? »

Mais elle n’attendit pas de réponse. Là encore elle savait. Tout comme elle savait qu’ils s’étaient perdus dans ce monde à cause de cet amour qui déréglait tout autour d’eux. C’était cette situation qui les empêchait de trouver la porte et…elle en était très contente car sinon, jamais elle n’aurait pu les aider. Elle se leva, partit en courant jusqu'à un endroit remplis de la même odeur de mort. Le cadavre était là, recroquevillé sur lui-même. Elle ne réfléchit pas et le souleva. Il était léger comme tout et ne lui posa pas de problèmes. Elle retourna au marais et alla vers l’endroit ou était le premier cadavre et lâcha son fardeau. Le corps tomba sur celui de son ancienne amante, la surface de l’eau prit feu laissant une silhouette sortir des flammes.

On voyait mal mais seul son visage était important. Et il était là, radieux, reconnaissant. L’être pencha la tête pour regarder Justine et lui sourit avant que soudaine, le pas doux et étouffé de son amante ne se fasse entendre. La princesse poussa un gémissement en plaquant sa main fantomatique sur sa bouche et des larmes sans consistances roulèrent sur ses joues transparentes. Elle sauta de la rive jusqu’aux bras de celle qu’elle aimait. Leurs corps se rejoignirent avant de s’embrasser dans un jet de flammes dorées.

Elles se consumèrent littéralement de bonheur trouvant ainsi la joie et le repos éternel qu’elles recherchaient depuis si longtemps. Unies à jamais sans rien d’autre que leur amour.

Sérieux, c'est émouvant^^

Chapitre 9 Mauvaise posture :

Un cri retentit dans les bois. Un cri de souffrance. Justine, restée seule releva la tête en fronçant les sourcils. C’était SA voix ! Pourquoi es ce qu’elle retentissait comme ça, elle n’avait pas crié. Dégainant son épée, elle se dirigea vers l’endroit d’où provenait le son.

Les arbres formaient un demi-cercle autour du pied de la falaise. Sa paroi abrupte était si lisse qu’elle semblait polie. Une paroi impossible à monter et à laquelle impossible de s’agripper. Une femme aux cheveux bleu pâles était adossée à cette paroi. Son visage levé vers le ciel ne s’abaissa qu’à la fin du hurlement strident qui s’échappait de la gorge de la femme.

Makubex arrivait dans l’étrange clairière au moment ou elle baissait la tête. Au passage, il remarqua une tracée de sang qui s’étalait sur l’herbe humide. Un sang noir et épais qui puait la mort. Il formait un arc de cercle sur le sol et continuait au delà de sa vision. Il y avait d’autres tracées mais ce n’était pas ce qui occupait son esprit. Ce que l’occupait c’était d’avoir reconnu la femme en face de lui.

« Marleia ! Mais qu’es ce que vous faites là ? »

« Ah enfin, tu en as mit du temps pour venir. »

« Ca veux dire quoi ? Je croyais que vous ne pouviez pas accéder à la sphère. »

Elle éclata de rire. Son attitude n’avait plus rien de doux ni de paisible, elle était devenue franchement provocatrice et moqueuse. Il ne restait absolument rien de ce qu’elle avait été dans l’autre monde.

« Le souci mon mignon, c’est que tu crois tout ce qu’on te dit c’est trop facile. Même cette fichue prophète à la noix tu as tout gobé. »

« Vous voulez dire que la femme de tout à l’heure c’était aussi vous ? »

Le jeune garçon avait lancé ça sur un ton ironique, plein de provocation. Le but était bien sur de lui montrer qu’elle n’avait rien d’impressionnant et qu’il ne comptait pas se laisser faire. L’avantage c’est que ça marcha si bien que ce fut elle qui tiqua de mauvaise humeur. A première vue, elle n’aimait pas être comparée à l’autre ou n’aimait pas sa manière de répondre.

« Sale gosse ! Ne me compare pas à cette pâle créature incapable de rester matériel plus de quelques secondes. Cette petite idiote prophétise la fin de notre monde depuis maintenant plus de deux siècles. »

« Pfiuuuuuu, vous étiez là pour voir ça ! Ça ne vous rajeunit pas dit donc. »

Là, il avait touché un point sensible. Elle se gonfla d’orgueil et le regarda d’un air de méprit en croisant les bras. Son apparence commençait à changer. Ses cheveux blanchir, sa peau prit une teinte plus sombre, ses mains et son visage se teintèrent de tatouages compliqués et un diadème argenté apparut sur son front. Un diadème sur lequel se trouvait gravé un œil coupé en deux pas une épée.

« Petit insolent. Peu importe mon âge j’ai la beauté et la jeunesse éternelle et ça, nul ne peux me l’enlever. Surtout pas un insecte aussi faible que toi alors ne me provoque pas…et laisse toi faire. »



Elle tendit une main devant elle pour l’observer à la lumière du soleil se complaisant seule de ce qu’elle considérait comme de la beauté. Makubex haussa les épaules la pointe de son arme toujours dirigée vers le bas. Il savait que la situation n’était pas à son avantage et que plus il restait plus il s’exposait. Pourtant, l’unique moyen de comprendre ce qui se passait était de rester.

« Ou est Justine ? »

« Raaaah ! C’est ta cousine ou ta petite amie ? On se demande. Je n’en sais rien et je m’en fiche ! »

« D’accord. »

Il lui adressa un grand sourire, lui servit une révérence pompeuse et…partit en courant. Pas de lâcheté non, c’était simplement la meilleure option qui lui apparaissait car il ne se sentait pas l’envie d’affronter une personne dotée de pouvoirs magiques sans en avoir un seul lui-même et sans connaître le niveau de son ennemie. Puis, elle ne s’attendait pas du tout à cela la preuve, elle resta bouche ouverte incapable de proférer quoi que se soit en le regardant partir. Il se glissa entre deux arbres quand elle sembla enfin retrouver sa voix et elle beugla d’un ton suraigu.

« Korrigan ! Korrigan ! Il s’enfuit arrête le !!! Ne le laisse pas filer ! »

*Allons bon, c’est qui ce Korrigan maintenant ? *

Songea Makubex sans pour autant ralentir. Il sentit en même temps que le Cratcher avait changé de place. Le sort qui brouillait le signal avait dut être levé. Il s’agrippa à une branche pour s’aider à aller plus vite et se retrouva face avec le chef des patrouille qu’il avait déjà rencontré. Sans son demi-masque et son atiraille et avec une cicatrice traversant la moitié de son visage, c’était vrai qu’il était beaucoup plus impressionnant que quand il l’avait plaqué au mur. Là, il ne pourrait plus recommencer aussi simplement étant donné la lance qu’il tenait à une main.

« Oh ! Le gros bras grincheux ! Moi aussi je suis ravi de te revoir. Mais je suis pressé à la prochaine. »

Déclamât-il avec un grand sourire en s’éloignant de la portée de l’arme. Il crut que l’autre attaquerait mais au lieu de ça, il appuya le fer sur le sol à l’endroit d’une trainée de sang. Makubex eu tout juste le temps de s’agripper à une branche quand le sang se mit à briller comme le vortex du Cratcher. Le jeune garçon s’attendait bien à une quelconque magie mise en place pour le stopper mais pas vraiment à ce qu’il n’arrive pas à s’éloigner à temps. Il avait plutôt évité de penser à cette solution ci.

Il resserra la pression sur la garde de son épée et….celle-ci tomba par terre. Ses muscles se raidirent et il se retrouva à genoux sur le sol plus vite qu’il ne l’aurait jamais pensé. Il ne pouvait presque plus bouger et quand à affronter ses deux ennemis c’était largement au dessus de ses moyens. L’homme l’attrapa par le sol et le tira jusqu’à la clairière avant de le jeter à terre.

« Alors, mauvais garçon, ce n’est pas gentil de t’enfuir ainsi. »

Déclama la femme en riant et se baissant sur lui. Il était couché sur le dos, son épée bien trop loin de lui. Sa seule arme accècible était les fils de fer contenus dans ses bracelets. Deux fils de 5 mètre de longs lestés par une pointe en diamant qui une fois en mouvement tranchaient presque n’importe quoi de solide. Mais bon, il ne pouvait surement pas s’en servir dans son état actuel. La femme passa un ongle sur son visage en souriant.

« Bon, bon, et bien, on l’embarque maintenant. »

« Makubex ! »

C’était Justine. Elle se trouvait au bord de la clairière en dehors de l’entrelacement de lumière, son épée pointée vers Marleia. Son visage était durci et son expression défiait l’étrange créature. Cette dernière eu un petit rire et fit signe à Korrigan de s’en charger. L’homme rit et fondit sur l’hybride. Makubex voulut se redresser, intervenir comme à son habitude, mais la femme avait une main plaqué sur son torse le forçant à rester couché sur l’herbe sans pouvoir agir.

La jeune fille recula d’un pas levant son arme pour contre le coup de lance. Une seconde trop tard, le fer aiguisé vint écorcher son épaule avec une violence suffisante pour lui couper le souffle. Elle serra les dents pour étouffer son cri mais le bois de la lance s’abattit en même temps sur son torse d’un coup latéral la faisant tomber en arrière et rouler dans l’herbe. Elle toussa n’ayant plus assez d’air dans les poumons pour faire autre chose de toute manière. L’homme lui donna un autre coup dans le dos. Pas dangereux juste pour lui faire mal, pour jouer avec elle comme si elle était insignifiante.

« Ne te met pas au milieu du chemin et je n’aurais pas à te tuer. »

Il se retourna la laissant à terre seule. L’hybride releva la tête. Elle n’arrivait pas à se sentir vexée ni même offusquée de la manière dont il l’avait traité. Elle ne se sentait même pas désespérée à l’idée d’être encore une foi inutile et juste un poids pour les autres. Il n’y avait pas dans son cœur assez de place pour cette étincelle de force, ce sursaut dévastateur que connaissent les autres humains. Cette étincelle qui les pousse à se battre à en crever pour une idée, une personne, une utopie. Non, rien d’autre qu’un sentiment de vide et de faible écœurement contre elle et son impassibilité. Il n’y avait rien d’autre que ce fade sentiment qui de temps en temps lui coupait l’appétit, même pas assez fort pour la faire vomir.

Une simple poupée sans émotions. Elle se redressa sur ses genoux quand son souffle fut revenu et elle regarda l’homme, la sorcière et Makubex. La femme traçait quelque chose dans le sol à l’aide d’un bâton et le soi-disant chef de patrouille la regardait sans intérêt particulier. Un monde sans émotions sans rien. Cette scène ne la touchait même pas autant que l’idée d’avoir serrer dans ses bras un enfant mort depuis bien trop longtemps.

« Moi aussi j’aimerais bien pouvoir avoir des sentiments. Et pas ce gouffre qui me vole mes sensations. Je ne suis même pas fichue d’aider mon cousin quand il est immobilisé. Je souhaiterais tellement avoir des sentiments… »