Pourquoi toi ?:
Je me sentais si bien dans tes bras, emprisonnée dans ton amour et ta passion. J’étais heureuse, la première foi que je me sentais dans un tel état de bien être depuis bien longtemps. Pourquoi ? Pourquoi l’a-t-il fallut que tu te damne ainsi. Pourquoi ? Pourquoi ? Tu m’aimais dit, tu m’aimais ! Tu me l’as dit, tu me l’as crié comme un fou pendant qu’on s’unissait au creux de la nuit. Tu me parlais d’avenir et d’enfant alors que je me blottissais contre ton corps en remerciant le ciel de ma joie. Et il y avait l’euphorie. Bon dieu, rends toi compte, tu avais réussit à inventer la téléportassions. Tu l’avais fait. Finit les transports, finit d’être malade en voiture. Oh mon amour après des années de dur labeur tu avais vaincu. Vaincu la nature. Alors pourquoi, pourquoi ???!
Cette mouche, ce sale insecte qui s’est glissé dans le télépode quand tu es entré pour la première foi seul dedans. Cette chose infime a tout détruit. Minuscule mais si puissante. Tu changeais, toi si gentil, timide et un peu perdu, tu es devenu agressif face à tout le monde, t’excitant pour un rien, te mettant à hurler sans raison. Tu perdais le sens des réalités et quand tu m’as mit dehors de chez toi j’ai pleuré autant sur ce que j’avais perdu que sur ce que tu étais devenu. Pendant quatre semaines j’ai pleuré totalement perdue. Puis tu m’as rappelé.
Comme tu avais changé, toi si beau, si fort et si rassurant, tu avais peur, vraiment peur. Tu m’as montré ce que tu étais devenu. Un monstre, la peau boursouflée des sucs gastriques qui jaillissaient de ta bouche sans que tu comprennes pourquoi. Des morceaux de ton anatomies tombaient entre tes mains, tu as perdu une de tes oreilles alors que tu me parlais. Tu semblais si désespéré. Tu m’as demandé de l’aide mais déjà tu savais, tu savais que ta vie n’étais plus qu’un reflet de ce que tu avais été. Quand tu as dit « j’ai peur », je me sui sentit craquer. Que t’était-il arrivé ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi ? Tu n’avais pas le droit de partir. Mais tu étais entrainé loin de moi, tu partais vers l’autre monde en te changeant en créature affreuse. Quand je t’ai pris dans mes bras j’ai faillit paniquer. Tu n’étais plus le même, tout ce que j’aimais ne se résumait plus chez toi qu’à ce soupçon d’humanité qui te forçait à me demander de te sortir de ton horreur.
Maintenant, maintenant tu me demande de nouveau de l’aide mais c’est si dur de te l’offrir. Tu sais que tu n’as plus rien d’humain. Ton corps, ta vie, ton être tout a été détruit, tu a juste conscience de ton état pitoyable, tu viens de t’en souvenir et c’est pour ça que tu veux que je t’abatte. Tu as voulut que j’ai cet enfant qui était implanté dans mon ventre mais je ne peux pas, je ne peux pas le supporter, cette chose qui grandit en moi, si…si elle était comme toi ? Qu’es ce que je vais faire ? Si ce n’était pas toi qui m’avait offert ce bébé mais cette chose que tu es devenu après être entré dans le télépode ? Maintenant tu as tellement changé, tu traine à mes pieds ton corps ressemblant à un tas de chaire informe mélangé à du métal. Ta main difforme a posé le canon de mon fusil sur ta tête et tu me demande d’en finir.
Pourquoi, pourquoi ? Pourquoi toi ? Moi je t’aime, je t’aime de tout mon corps. Pourquoi tu dois partir ? Pourquoi tu dois me laisse toute seule. Je t’aime, ne me demande pas d’en finir comme ça avec le seul qui ait compté pour moi. Je te le jure, je te le jure que je voudrais avoir la force de garder cet enfant mais je ne l’ai pas. J’ai plus de force, elle s’est évanouie quand tu as oublié que tu étais un monstre, quand tu as crut t’en sortir et que tu as refusé de m’écouter. J’ai perdu mes forces et je n’arriverais jamais à la retrouver. C’était toi ma puissance, tu as remplacé ma vie d’un seul baisé et tu t’en vas prenant avec mon cœur et mon espoir. Et c’est moi qui dois te donner le départ. Pourquoi ? Pitié aide moi. C’est moi qui veux de l’aide, montre moi que tu es déjà mort, ne reste pas comme ça ta tête inhumaine pointée vers le sol dans un air implorant. Montre-moi que je dois tirer, montre-moi que ce n’est pas sur toi que je tire…
…s’il te plaît…
…aide-moi…
Salaud ! Tu ne m’as pas aidé. J’ai tout fait pour t’aider mais pas toi. Tu m’as forcé à te tirer dessus, à voir s’éteindre la vie de mon cœur. Salaud ! A cause de toi j’ai perdu la force de garder mon enfant, peut être la seule chose qu’il restera de toi en ce monde. La seule chose qui reste de ton amour et de mon bonheur.
Salaud ! Tu m’as laissée toute seule. Je t’aime !!!!
Pourquoi toi ?
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Ca fait un moment que je l'ai celle-là. Je me suis dit qu'il fallait quand même que je la mette sur le forum. J'espère qu'elle vous plaira. ^^
