WAR GAME Commencement.

L'attention générale fut atirée par l'étrange spectacle.
La jeunne femme qui s'apprètait à conbatre retourna prestement dans les tribunnes.Laissant seule le guingnol de tout à l'heure se débrouiller seul façe à l'autre femme habillée en cuir noir.
Ce dernier détaille fit sombrer la foule dans un mutisme innébranlable.
C'était elle.
C'était ..........Candice!!
L'une des plus redoutables combattantes présente au war-game.
Mais le "guignol" dont il est question n'avait pas peur. Serait-ce de l'ignorance ou bien de la pure arogance doublée d'un sacré défit à la violence?
Rien de tout ça. Il avait déjà étudier son adversaire depuis longtemps.
Après un court temps d'observation, Candice s'avança.
-"Huuuu pffffffffff. C'est tout ce que vous avez!!! C'est tout ce qui vous reste? Un clown dans son déguisement!?! Hahahahaha!!! Laisser moi rire. Tu fait pas le poid, gamin."
Et le "gamin" répondit:
-"Si je suis qu'un gamin, tu peu te battre sans risques...."
-"Je t'arrête tout de suite. On ne joue pas dans la même cour. Alors abandonne!ça vaudrait mieux pour toi. Et, de plus je ne me bat pas contre des mômes."
-"(négligement)D'habitude on dit que ceux qui se vantent on quelquechose à prouver. Serai-ce ton cas?"
-"Tu ne tient donc pas à la vie!! Soit, on va combattre. Mais ne vient pas pleurer."
-"Je n'en est pas l'attention. Et, juste, je te renvoie ton commentaire."
-"(froidement)Tu viens de perdre ta dernière chance. Vu ton insolence, je me vois obligées à t'anéantir. Bébé!!"
Le combat commença avec une rare explosion de violence.
Mâât-Gabriel sortit son katana et se rua sur son adversaire qui n'esquiva pas, mais le renvoya à l'extrémité du terrain. Ses plaises sangaient abondament mais cele ne la dérangea pas, au contraire elle sembla se réjouir. Ne laissant pas le temps à son adversaire de se remettre de son vol plané(mal amortit du reste), elle sortit un ärm. Son choix se porta naturellement sur "La Balance Du Jugement". Et elle l'actionna dans la seconde. Mâât-Gabriel n'attendait que ce moment pour l'attaquer à nouveau.
La foule fut surprise, en tout cas ceux qui n'avaient pas vu le dernier war-game, que Candice n'esquive pas et prenne son pied dans la douleur. Plus Mâât-Gabriel la tailladait, plus la jauge, en dessus de Candice, se chargeait.
Quand elle fut au trois quart remplie, Mâât-Gabriel, le sourire au lèvres, dit: " Aloïs, il est temps!"
Son cou sembla, un instant, s'enflammer. Il émetta une intance lumière entre le bleu, le blanc et le rouge. Et, semblant surgir de nul part, émergea une colombe d'un rouge émail. Alors qu'elle déploya ses ailles, de la fine "poussière" bleutée tomba, doucement, dans son sillage.
Instantanément les blesures de l'un et de l'autre combattants se dissipères. Et du coups la jauge se vida progressivement.
Et elle ne put même pas invoquer un ärme, ni même contre-attaquer.
Candice n'y comprit rien. C'était juste impossible!! Malgrès tout ses combats, jamais ça ne c'était passé ainsi. Jamais!!
Devant la mine déconfite de son adversaire, Mâât-Gabriel se sentit dans l'obligation de lui expliquer la situation.
-"Vois-tu, mon ärm, Aloïs, ne fais que d'interrompre le combat, il soigne aussi toutes les personnes sur le terrain. Donc tu ne peut pas attaquer ni continuer à remplire la Balance. Elle ne te sert à plus rien."
Quand la jauge eu disparut, car elle était à zéro, Mâât-Gabriel rentra Aloïs. Fière de lui, il voulut narguer son adversaire.
-"Alors, On ne joue pas dans la même cour?"
La réponse ne se fit pas attendre
-"Evidement!"
Et sur ce, Candice fit attaquer sa Gorgonne.
La scène avait un arrière-goût de déjà vu. Elle rapella celle avec Jack, des anées plus-tôt.

Mâât-Gabriel se maudit d'avoir oublier un détail si important. Et il ne pouvait plus réinvoquer Aloïs car bien qu'il soigne les gens, cela épuise l'utilisateur si les blessures sont importantes, soit nobreuses. Et c'était malheureusement le cas double. Il ne tenait debout que grâce à ses nouvelles jambes de pierres.
Pendant que Candice jouissait de sa victoire, Mâât-Gabriel repensa à l'homme qui l'avait amener ici, à ses espoires, aux sarcasmes des "collègues", à leurs moqueries.
La pierre continuait de monter le long de ses cuisses.
Soudain, comme la marée, la rage montat en lui. Sous cette poussée, il réussit, à grande peine, à libérer une jambe de l'emprise froide et de l'engourdissement de la pierre. La roche éclata en miles morceaux, se répandent aux alentours.
-"Ce n'est pas fini" hurla-t-il à Candice.
-"Tu est pleins de surprises. Mais si tu veux continuer. Alors...."
C'était lâche; mais quant il le faut, il le faut; Mâât-Gabriel avait réussit a attirer l'attention de Candice.
Elle ne remarqua pas l'ombre qui obscursit le terain pendant un instant, ni le bruissement, tant elle regarda son arlequin d'adversaire, coiffé,qui plus est, d'un chapeau melon vert criard. Tout simplement hideu avec ses irrisures bleutées. Pouha!!
Pendant une seconde elle crût voir un sentiment de contentemnt passer sur le visage de son adversaire. Elle mit ça sur la résolution. Il allait abandonner!!

D'un coup, d'un seul, elle se sentit projetée au loin. Elle ne resentit plus rien et trouva la ténèbre ambiante très aceuillente, très comfortable.
Elle s'éffondra.

Quand elle repris connaisance, quelques instants plus tard, ce qui lui parut une éternité, le première chose qu'elle ne comprit pas ce fut de voir le "gamin" debout sur ses deux pieds. Puis lui vint une douleure au bras droite. Elle dut s'y faire. Gorgonne n'était plus. Elle avait étée détruite une seconde fois.
Résignée mais à bout de forçe, contente d'être là, elle quitta le terrain.
Mais au moment où elle alla faire le pas pour descendre les escaliers.
-"Comment t'appelle-tu?"
-"Mâât-Gabriel"
-"Alors...Mâât-Gabriel...on se reverra!"
Puis elle lui tourna le dos et s'en retourna vers les vestiaires.
Mâât-Gabriel n'en revenait pas.
Le combat été fini.
Et lui toujour en lice. Un sentiment de félicité et un de fierté l'envairent.

« Il semblerait qu’il soit temps de presser un peu les choses. »

Dit Henry en souriant. Il passa sa main sur la tête de la petite fillette en bois qui marchait doucement à côté de lui. Le visage mutilé de l’enfant était peint d’un air totalement neutre alors que les traces de brulures qui avaient été sculptées ressortaient sous l’éclairage du soleil frappant surtout cette moitié de son visage. L’homme souriait. Il n’avait jamais comprit comme Lyra pouvait ne pas aimer cette petite alors qu’elle ne savait pas pour les traces de brulures. Certes, c’était une ärm très glauque de la part même de son concept mais Lyra l’avait compris de manière purement instinctive.

« Maman n’aime pas cette ärm. »

Henry leva la tête et sourit à sa fille gentiment. Celle-ci était assise sur un muret, les jambes battant dans le vide alors qu’elle avait une mine renfrognée. Elle regardait Miranda sans haine particulière mais plus l’impression de réfléchir. Henry se flatta en comprenant que sa fille ne s’arrêtait pas au visage enfantin massacré pour juger Miranda. Au contraire, elle semblait plutôt l’apprécier mais ne comprenait pas la réticence de sa mère.

« Oui, je pense que son aura ne lui plaît pas. »

« …Non, je crois que c’est parce qu’elle sent que toi tu l’adore. »

L’homme s’arrêta une seconde figé par la surprise. Comment ?

« Je l’adore ? »

« Oui, elle m’a dit qu’elle sentait à quel point tu étais …transis devant cette ärm et que c’était pour ça qu’elle ne l’aimait pas. Elle semble en avoir peur. Je ne comprends pas, si tu l’aimes tant que ça, c’est plutôt une bonne nouvelle, non ? »

« Elle dois être jalouse. »

Rit Henry entrainant sa fille dans son hilarité. Mais au fond, il était secoué d’un grand frisson. Elle l’avait sentit, elle avait sentit l’admiration qu’il avait pour Miranda et elle avait comprit, elle le connaissait si bien que ça. L’homme salua sa fille en l’encourageant à retourner à son hôtel pendant qu’il allait chercher quelques clients. Une fois seul, il s’arrêta dans une ruelle déserte en tremblant. A part Miranda, son fouet et son sac à dos tous ses ärms étaient rangés dans son sac. Son sourire était encore là mais plus forcé que jamais. Comment… ?

Lyra perdit son sourire un instant et son expression se troubla. Elle se sentait mal. Quelque chose d’indicible qu’elle ne comprit pas. Elle voulait être seule. Elle s’excusa auprès de Fuyu et partit seule en tenant sa canne à la main. Ce ne fut pas facile de descendre des toits mais elle y parvint. Son cou lui faisait mal, Angel’s death rayonnait de manière étrange.

« Lyra ? »

« Henry c’est toi ? »

Demanda l’aveugle surprise. Elle marchait sans trop s’y retrouver et soudain, son ancien amant l’interpellait. Où était-elle ? L’odeur était mauvaise, on aurait dit l’endroit où l’on amassait des ordures. Elle entendait de l’eau couler. Il n’y eut pas de réponse d’Henry mais elle l’entendit s’approcher d’elle. Son pied tapa dans une flaque avant qu’il ne s’arrête devant elle.

« Je ne sais pas ce qui se passe. Angel’s death agit étrangement. Son aura semble trouble. »

Toujours pas de réponse mais elle savait que c’était bien Henry. Son odeur était comme toujours celle du bois, de l’eau et de la poussière d’or. Il respirait vite comme troublé. Elle tendit un bras devant elle pour tenter de le toucher et sentit son torse presque tout de suite, il était vraiment tout près d’elle. Son propre cœur s’accéléra à son tour. Il eut un mouvement de surprise et recula en prenant sa main dans la sienne.

« Ca ne va pas ? »

« C’est comme ça… »

Le chuchotement d’Henry exprimait une sorte de soulagement. La main libre de l’homme caressa la joue de l’aveugle avant de glisser sur son cou et de descendre doucement entre ses seins pour effleurer du bout des doigts son ärm la plus puissante.

« Henry ? »

Elle commençait à être inquiète. Quelque chose en bois toucha sa jambe et elle frissonna en reculant d’un pas dégageant sa main de celle d’Henry.

« C’est Miranda. »

Elle le savait, elle le sentait. Henry eut un soupir de soulagement et l’aveugle entendit un frôlement de tissus rapide. Quelque chose frappa sa main la faisant lâcher sa canne alors qu’un éclair glacial lui traversait l’avant bras gauche la faisant hurler de douleur. Elle tomba en arrière et sentit qu’on appuyait quelque chose de froid et métallique sur son front propageant une onde de douleur dans tout son corps. Elle poussa un cri aigu et instinctivement, elle voulut déployer son aura pour dégager ses ärms. Sa main se serra sur Guess pour matérialiser son épée mais…elle n’y parvint pas. Quelque chose bloquait sa magie. Une main la bâillonna appuyant sa tête sur le sol et elle sentit que l’homme venait de la chevaucher alors qu’elle était étendue sur le dos, d’une main il tenait ses deux poignets et elle, aveugle et soudain privée de magie, un couteau planté dans le bras, n’avait pas vraiment de quoi riposter.

« Alors c’était ça. C’était cette fichue ärm. »

Avec une seule main, il réussit avec l’aide de la poupée de bois, à lui lier les poignets ayant enfin une main libre, l’autre la maintenant au silence, il prit un autre couteau.

« Navré mon amour mais je pense qu’il vaut mieux que ton avenir en reste là. »

Dit-il en levant son arm.

Lyra profita du fait d’être libre pour porter une main à son front. Quelque chose de froid s’y trouvait. Elle l’arracha sans hésitation et immédiatement sentit son aura couler dans son corps à nouveau. Elle reprit son souffle alors que Fuyu tenait Henry en joue d’un air glacial. Elle sentit en même temps l’aura de Miranda augmenter. En temps normal, elle aurait déployé Sinistra, son gardien pour contrer l’attaque mais ce ne fut pas elle qui prit les choses en main. Ce fut Angel’s death. C’était plus qu’un réflexe c’était contre sa volonté qu’elle venait d’activer l’ärm et de se transformer. Elle se jeta sur la petite fille et avant que celle-ci ne puisse esquisser un mouvement, elle lui envoya un grand coup de griffe dans le ventre. Elle avait deux ailes dans le dos et n’eut aucun mal à reculer brusquement alors que le gardien retombait sous forme désactivé.

Lyra regarda Henry, ce dernier n’avait pas bougé mais baissé les yeux d’un air penaud. Il semblait perdu, craintif. Il ne bougea pas alors que Lyra atterrissait sur le sol avec calme en clignant des yeux. Il était vrai qu’avec cette ärm elle pouvait voir. Pourtant, il lui faudrait sous très peu le désactivé pour éviter les ennuis de santé.

« Je ne comprends pas Henry. »

Dit simplement Lyra en s’avançant à côté de Fuyu. Elle devrait le remercier d’être intervenus. Dans sa main, elle tenait encore le talisman qui avait neutralisé sa force. L’homme ne tenta pas de se dégager de Fuyu. Il le regarda simplement d’un air tendu et lui parla à voie basse.« Fuit-la. Elle est dangereuse. Si tu l’approche tu risque ta vie. »

Le cavalier était surprit que l'homme ne lui oppose aucune résistance. En général, il y avait deux raisons possibles à cela: soit il était totalement dérangé, ce dont Fuyu doutait que ce soit le cas, soit il restait calme parce qu'il avait d'autres atouts dans sa manche. Le guerrier y pensa aussitôt: la poupée pouvait sans doute le défendre, fort efficacement même puisque personne ne se méfierait d'elle (une poupée qui marche, quoi de plus banal?). Fuyu se sentait ridicule de l'avoir négligée uniquement parce qu'elle mesurait moins de septante centimètres.
Il porta son regard sur la poupée, s'attendant à la voir préparer une attaque contre lui. Tiens, non, Lyra avait été vive, et s'était libérée. Le plus étonnant, c'est qu'elle avait... des griffes et des ailes dans le dos. Cela lui allait bien, mais Fuyu se demanda quel ärm pouvait bien avoir de telles capacités. Elle s'en servit pour neutraliser cet objet si laid. Il la regarda tout en prenant garde aux mouvements de l'homme qu'il tenait captif.

Elle non plus ne comprenait pas ce qui poussait cet "Henry" à s'en prendre à elle de cette manière. De toute manière, aux yeux du cavalier, il n'était rien d'autre qu'un ennemi, qui ne valait même pas la peine qu'on débatte sur son cas. Il aurait pu le tuer sans hésitation, mais il savait qu'il serait plus sage de laisser Lyra décider de son sort.
Il remarqua que la cavalière avait un regard différent de l'ordinaire. Ses yeux avaient aussi été changés, visiblement. Il se demanda ce que ça lui faisait de véritablement voir le monde autour d'elle. Cela ne devait pas lui arriver souvent. Pourquoi n'usait-elle donc pas plus souvent de cet ärm? L'usage de la vue valait bien l'encombrement que pouvait constituer une paire d'ailes, des griffes, et même les crocs que le guerrier venait de remarquer.

« Fuit-la. Elle est dangereuse. Si tu l’approche tu risque ta vie. »

Il ne comptait pas se faire impressionner par ces paroles. Il lui murmura sa réponse à l'oreille, sans que son épée ne bouge d'un pouce.

-Je sais, tous mes collègues sont comme ça.

Un frisson le parcouru alors. C'était comme lorsqu'il se trouvait à proximité de l'homme qui avait été son adversaire. Il éloigna son arme du cou d'Henry, mais était prêt à l'y remettre s'il tentait quoique ce fut. On ne plaisantait pas quelqu'un qui était capable de neutraliser aussi facilement un combattant de la trempe de Lyra. Il releva la tête et regarda autour de lui. Il n'y avait personne, et pourtant un sentiment d'inquiétude le prenait, de sorte qu'il se maintint sur ses gardes, méfiant et sur le qui-vive. Après un moment, il se calma.

-Je te le confie, Lyra.

Fuyu faisait confiance à sa coéquipière, et en même temps, puisque cette dernière n'était plus en danger, ce n'était plus une affaire qui le concernait. Il pensa rester pour s'assurer que Henry ne constituait plus une menace, puis s'en retourner au calme des toits pour suivre l'avancée du war game.

-Je sais, tous mes collègues sont comme ça.

Henry ne bougea toujours pas. Il ne semblait pas vraiment remarquer ce qui se passait c’était à se demander comment il avait activé son ärm. Il resta, impassible, perdu mais en même temps remplis de quelque chose d’étrange, un mélange de crainte et de dégoût. Lyra regarda le visage d’Henry, elle ne savait pas lire les émotions comme les gens normaux, pas avec les yeux du moins. Elle ne comprenait pas non plus la tête que faisait Fuyu, comment aurait-elle put ? Elle s’avança vers Henry alors que Fuyu la laissait s’en occuper. Elle tendit le bras sur le côté en hésitant.

Elle n’arrivait pas à comprendre, Henry était si doux d’habitude, si tendre avec elle et sa fille. Oui, elle savait qu’il pouvait être froid et cruel mais envers elle ? C’était tellement…tellement surprenant, elle n’arrivait pas à se faire à cette idée. Elle s’avança posant ses griffes sur le cou de l’homme et il ne tenta pas de bouger. Non, ça ne lui ressemblait pas, en temps normal, une dizaine de gardiens lui seraient tombés dessus. Pourquoi ne bougeait-il pas ?

« Ce n’est pas de Lyra que je parlais ! »

Sa voie était forte mais il parlait à Fuyu. Lyra ne bougea pas trop surprise pour ça. Elle devait se dépêcher, laisser tomber cette forme au plus vite.

« Je parlais de celle qui a ses griffes sur mon cou. Je parle de l’ange qui la tue. »

Il n’y avait que de la tristesse dans sa voie. Lyra resta silencieuse. Non, elle ne pouvait pas. Elle devait…

« Fuyu… »

Sa voie était cassée.

« Fuyu, je n’arrive pas à reculer mon bras. »

Pendant une fraction de seconde, Fuyu tourna et retourna à plusieurs reprises les paroles d'Henry. Certes elles lui avaient tout d'abord paru dénuée de sens, comme sorties de la bouche de n'importe quel homme qui sait sa fin proche, et qui tente d'y échapper par tous les moyens, aussi fourbes qu'ils fussent. Or ici, il était possible que sa pensée ait été mise en doute: le cavalier aurait mal comprit les mots de l'homme. Il en serait frustré, et cela ne changerait en rien le sort qui était réservé aux agresseurs qui ne valaient pas plus que cela. Cependant, il devait prendre en considération tout danger potentiel.

« Je parlais de celle qui a ses griffes sur mon cou. Je parle de l’ange qui la tue. »

Fuyu soupira. A côté de lui, Lyra regardait Henry, sans bouger. Il lui fit signe qu'il ne fallait pas faire attention à cela. Il voyait un ärm qui faisait ressembler la femme à un ange et cet ange le menaçait de ses griffes. De là, il n'était pas difficile de faire la liaison avec ses paroles. Il délirait totalement.
Le cavalier observa celui qui gisait couché sur le sol, avec un mélange de pitié et d'exaspération dans le regard.

-Les anges ne tuent pas. Seuls les démons tuent, et il n'est pas difficile de savoir à quelle race tu appartiens.

Il n'appréciait guère ceux qui se mettaient à délirer simplement par peur de s'avouer vaincu. Il se détourna et s'éloigna de ce qui lui avait semblé être un couple peu de temps auparavant, ne souhaitant plus perdre son temps ici.

« Fuyu, je n’arrive pas à reculer mon bras. »

La voix de Lyra tinta comme un gong dans l'esprit du guerrier. A présent, cela devenait plus digne d'intérêt. Si elle était privée de ses mouvements, elle devenait sans défense, et il incombait au cavalier de la protéger, motivé par le fait qu'elle pouvait se révéler très efficace, lorsqu'elle le voulait. Il suffisait de surveiller l'homme en attendant de trouver une solution au problème de la cavalière, ce que fit Fuyu en se déplaçant pour que Henry soit de nouveau à sa portée. A moins que...

A moins qu'elle n'arrivât plus à reculer son bras, parce que celui-ci ne pouvait qu'avancer et achever sa cible. Dans ce cas, le problème ne pouvait venir que de l'ärm qui faisait effet sur elle, et les mesures à prendre seraient alors très différentes.

-Voilà qui est déjà plus inquiétant...

Du bout des doigts de sa main libre, il saisit cryo-maker, prêt à ériger une protection de glace autour de l'une ou l'autre des personnes présentes, si le besoin s'en faisait sentir.

-Commence par arrêter les effets de cet ärm. Autrement tu risques d'avoir plus de problèmes.